Les particules virtuelles dont tu parles sont bien celles d'un couple matière-antimatière apparaissant lors d'une fluctuations quantiques du vide ?C’est très exactement cela. Ce sont des particules qui apparaissent et disparaissent sans laisser de traces directes. Ceci est possible en raison du principe d’incertitude de Heisenberg.
Sinon, je viens d'y penser, mais c'est quand même un beau bordel à l'intérieur de l'atome. Les électrons qui permettent la formation de molécules en se liant, mais ils sont pas mal dynamiques. Si l'on ne peut que calculer la probabilité qu'ils soient dans une certaine zone, comment explique-t-on les liaisons entre les atomes ? C'est quand même violent, et dire que certaines théories tentent de concilier ça avec l'échelle macroscopique. On n'est pas encore sorti de l'auberge !Attention, tu rentres dans le vif du débat sur l’interprétation de la mécanique quantique. En fait tu penses qu’on ne peut que prédire la position de l’électron, mais si ce n’était pas le cas ? Et si l’électron n’avait tout simplement pas de position ?
Pour ce qui est de la liaison covalente, il y a la théorie de Hückel qui montre que lorsque deux atomes sont en présence, les électrons peuvent se délocaliser entre les deux atomes sur des orbitales atomiques d’énergie proche. En se délocalisant encore plus entre les deux atomes, les électrons perdent de l’énergie, et se retrouvent donc dans une configuration énergétique plus stable.
La liaison chimique ou covalente est bien une mise en commun d’électrons qui dans ce cas appartiennent virtuellement aux deux atomes, et donc permettent par exemple de compléter une sous-couche.