On s'en fout de ce que pense Einstein... aussi intelligent qu'il est...
A la base le problème c'était l'invariance de la vitesse de la lumière quelque soit notre mouvement par rapport à l'hypothétique support des ondes électromagnétiques. On a essayé de mettre en évidence une différence de vitesse de la lumière en fonction de notre mouvement "absolu", ou dit autrement par rapport à l'ether, puisque de base on sait que les lois de la physique doivent être invariantes par changement de référentiel inertiel.
Il se trouve que les physiciens ont compris que les équations de Maxwell n'étaient pas invariantes par changement de référentiel sous les transformations de Galilée. De fait, soit l'électromagnétisme n'est pas invariante par changement de référentiel et dans ce cas on doit pouvoir déceler un mouvement relatif par rapport à l'ether ou bien ce sont les transformations de Galilée qui sont fausses.
Il se trouve qu'en 1887 et un peu avant, Michelson et Morely s'y sont attaqués et ont tenté de mettre en évidence le première phénomène, une non invariance qui se traduit par une différence de vitesse de la lumière, résultat négatif.
Par conséquent, ce sont les transformations de Galilée qui ne marchent pas, et par tatônnement on en est arrivé aux transformations de Lorentz. A partir de là les équations de Maxwell sont invariantes, et respectent donc le principe de relativité de Galilée. Maintenant comment interprête-on ces transformations, c'est là qu'entre en scène Einstein.
Je répète, l''écoulement du temps ne dépend pas de la vitesse, puisqu'il n'y a pas de vitesse absolue...
Tu peux lire cette page :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilatation_du_temps
Paradoxe apparent de la symétrie
Extrait choisi :
Une erreur fréquemment commise10 est de considérer que le temps lui-même passe plus lentement dans le référentiel en mouvement et que les intervalles de temps mesurés dans le référentiel en mouvement seront toujours plus courts que ceux mesurés dans un référentiel fixe. D'une part, ce serait contraire au principe de relativité : chaque référentiel peut être considéré indifféremment fixe ou en mouvement. D'autre part, si on considère les intervalles de temps concernant des mêmes événements, l'estimation du temps écoulé entre deux mêmes événements pourra être plus courte, égale, ou plus longue dans chacun des référentiels, quel que soit leur état de mouvement. Par exemple l'intervalle de temps entre les événements A et B est plus longue dans
R
{\displaystyle R}, plus courte dans
R
′
{\displaystyle R'}, entre B et C les intervalles sont égaux, et entre C et D, plus courte dans
R
{\displaystyle R} et plus longue dans
R
′
{\displaystyle R'} (diagramme ci-contre). De plus les événements D et E sont simultanés dans
R
{\displaystyle R} mais ne le sont pas dans
R
′
{\displaystyle R'}, alors que les événements D et F sont simultanés dans
R
′
{\displaystyle R'} mais pas dans
R
{\displaystyle R}. La dilatation du temps est un phénomène causé par la relativité de la simultanéité et n'a rien à voir avec la façon dont le temps s'écoule10.
Pour Carlo Rovelli, se poser la question des intervalles temporels quand on ne peut pas comparer directement les horloges n'a même pas de sens : « Si deux horloges se séparent et ne se rencontrent plus se demander laquelle est en avance et laquelle retarde n'a pas de sens. Si elles se rencontrent de nouveau, elles peuvent être comparées »11.
Avoir un blocage intellectuel sur ça c'est normal, ça fait partie de la démarche intellectuelle, je t'encourage à réfléchir et à avancer dans cette démarche d'appropriation de la relativité restreinte.