En me relisant, j'ai oublié de dire une chose. Chaque particule a un moment cinétique intrinsèque. Par moment cinétique, j'entends la grandeur classique qui caractérise la rotation d'un objet sur lui-même, ou autour d'un objet (dans ce cas on parle plutôt de moment cinétique orbital).
Par intrinsèque j'entends un moment cinétique qui ne dépend que de la particule et non des paramètres extérieurs, c'est une propriété de la particule elle-même, mais qui n'a pas d'équivalent classique (supposer que la particule considérée comme ponctuelle tourne sur elle-même n'a pas de sens non plus).
Il se trouve que ce moment cinétique est quantifié, ce qui veut dire qu'il prend des valeurs non divisibles, et valent une fraction de la constante de Planck réduite (h bar pour les intimes).
Donc pour les bosons, leur spin est un multiple entier de h bar (0, 1, 2 ...)
Pour les fermions, leur spin est un multiple demi entier de h bar (1/2, 3/2 etc...)
Ce ne sont que des explciations ou définition des termes employés. Mais pour reprendre le fil conducteur du topic, il faut juste comprendre que les physiciens partent de lois connues et maintes et maintes fois vérifiées par l'expérience, constatent une anomalie et essaient d'échafauder des modèles pour expliquer ces observations.
Donc la matière noire n'est pas farfelue puisqu'un certains nombres d'observations indépendantes convergent vers cette hypothèse. Il est important de ne pas abandonner les autres pistes, qui sont MOND et d'autres.