• Constante cosmologique / Energie noire

  • La relativité générale est une théorie relativiste de la gravitation. Elle décrit l'influence sur le mouvement des astres de la présence de matière et, plus généralement d'énergie, en tenant compte des principes de la relativité restreinte. La relativité générale englobe et supplante la théorie de la gravitation universelle d'Isaac Newton.
La relativité générale est une théorie relativiste de la gravitation. Elle décrit l'influence sur le mouvement des astres de la présence de matière et, plus généralement d'énergie, en tenant compte des principes de la relativité restreinte. La relativité générale englobe et supplante la théorie de la gravitation universelle d'Isaac Newton.
 #39623  par bongo
 
SI l'énergie noire est bien représentée par la constante cosmologique, la densité d'énergie noire est strictement constante, et l'énergie noire représente 68% de l'énergie dans l'Univers.
Ce ratio va même continuer à augmenter, puisque le reste se dilue.
L'énergie noire semble ne pas pouvoir être l'énergie du vide quantique(60 à 120 ordres de grandeurs en dessous de l'estimation du vide quantique).
Et bien, dans le cadre actuel de la théorie quantique des champs, non, on ne comprend pas l'origine de l'énergie sombre, alors que cette énergie sombre apparaît dans la RG comme une densité d'énergie du vide.
Je pense qu'en sommant les champs en théorie quantique des champs, on se plante, parce qu'on n'a pas compter tous les types de champ possible. Je me plante peut-être complètement en disant ça, mais il est possible que la supersymétrie puisse aider l'énergie du vide à avoir une valeur plus basse. D'ailleurs... chaque particule a une superparticule qui annulerait la contribution de la particule. Dans les années 1990, les théoriciens des cordes avaient même prédit que la valeur de la constante cosmologique devait être nulle, ce qui ne s'avère pas être le cas depuis 1998.
Pourrait-il y avoir un rapport entre l'énergie noire et la stabilité des lois physiques?
Je ne pense pas, la stabilité des lois de la physique correspond selon toi, à l'invariance des lois de la physique par translation dans le temps, exact ? Cela a à voir avec la conservation de l'énergie (théorèmes de Noether).
En d'autres termes, est-ce que cette énergie dominante pourrait être indispensable pour maintenir une forme de stabilité interne de l'Univers(stabilité des lois), tout en provoquant une forme d'instabilité (expansion de l'Univers)?
Je ne sais pas... ce champ pourrait avoir des connexions avec le champ de Higgs, et des connexions profondes avec l'inflation, et les théories quantiques de la gravitation.
Je pense que la compréhension de ce qu'est l'énergie noire résoudrait beaucoup de problèmes qu'on heurte actuellement, comme tu le dis : la différence d'ordres de grandeurs colossale entre l'énergie du vide calculée par la MQ et une autre théorie (RG ?) ou l'expansion de l'Univers.
En fait c'est la différence entre la densité d'énergie du vide provoquée par la fluctuation quantique des champs d'énergie représentant les particules connues, et l'accélération de l'expansion mesurée par Hubble, WMAP, Planck, et les supernovae Ia, modélisée, et fittée dans le cadre de la relativité générale.
Tiens, une théorie quantique de la gravitation expliquerait-elle ces problèmes de matière et d'énergie noires ?
Dans le livre de Lee Smolin, tu pourras voir qu'il en parle. Il dit notamment qu'une théorie de la gravitation quantique doit permettre de comprendre l'origine de la matière noire, l'énergie sombre (à l'époque... il y avait l'anomalie Pioneer), et même de donner des pistes sur l'interprétation de la physique quantique.
 #39632  par Markus Bloch
 
Je joins le document de Carlo Rovelli et Eugenio Bianchi de 2010.
Ils considèrent que la constante cosmologique (lambda) fait intrinsèquement partie de la RG et n'est pas une option ad hoc ! Son intégration par une mesure (1998) leur semble aussi naturelle que la présence de G. L'interprétation de lambda par la physique quantique est, pour eux (si j'ai bien compris), le problème de la physique quantique, l'estimation différant de 120 ordres de grandeur de l'énergie du vide quantique étant due à une erreur de raisonnement. On peut trouver au CNRS des évaluations de lambda voisines de la valeur mesurée, mais au prix de l'introduction de constantes de transition dans la façon dont fluctue le vide quantique à l'échelle cosmologique. Si lambda est une constante universelle, on aboutit aux valeurs suivantes:
vitesse de la lumière: c=299 792 458 m/s [LT-1]
constante de gravitation: G =6,67428.10-11 m3.kg-1.s-2 [M-1 L3 T-2 ]
constante de Planck : h=6,626 068 96.10-34 Kg.m2.s-1 J.s (Kg m2 s-2).s [ M L2 T-1] constante cosmologique lambda = 1,187.10-52 m-2 [L-2 ]
h*G*lambda= [L3 T-3 ] c**3 = [ L3 T-3 ]
N Univers = c**3/(h*G*lambda) = 5,1.10+120
Un Nombre sans dimension apparait, qui est de l'ordre de 10+120 !
Est-ce un hasard ?
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
 #39775  par Markus Bloch
 
Je continue sur la lancée de mon interprétation du document de Carlo Rovelli. Je fais l'hypothèse que ce document montre que lambda est bien une constante universelle au même titre que h, G et c. On en déduit que les quatre grandeurs h,G,c,lambda permettent de former un nombre universel Ncc = c**3/-(h.G.lambda)= environ 5.10**120. Je fais alors l'hypothèse que ce nombre est en relation directe avec l'information disponible dans l'Univers, voir définir directement cette quantité d'information,ce qui suggérerait que l'Univers est fini. Allons jusqu'au bout ! Le nombre 1/NCC = 0.2.10**-120 pourrait être en relation avec la courbure de l'Univers, voir la définir!