• Contraction relativiste des longueurs

  • La relativité générale est une théorie relativiste de la gravitation. Elle décrit l'influence sur le mouvement des astres de la présence de matière et, plus généralement d'énergie, en tenant compte des principes de la relativité restreinte. La relativité générale englobe et supplante la théorie de la gravitation universelle d'Isaac Newton.
La relativité générale est une théorie relativiste de la gravitation. Elle décrit l'influence sur le mouvement des astres de la présence de matière et, plus généralement d'énergie, en tenant compte des principes de la relativité restreinte. La relativité générale englobe et supplante la théorie de la gravitation universelle d'Isaac Newton.
 #49737  par externo
 
bongo a écrit : mercredi 29 janvier 2025 à 12:09 Dans ces transformations, la contraction des longueurs et la dilatation du temps sont considérés comme des processus auxquels sont soumis les étalons de longueur et les horloges en mouvement par rapport à l'éther, tandis que l'espace et le temps restent immuables.

L'espace et le temps vrais se trouvent dans le référentiel de repos de l'éther. Par contre les propriétés de l'espace et du temps changent si la lumière n'est pas isotrope dans ce référentiel. Mais si la lumière est isotrope dans ce référentiel et qu'on se met en mouvement, les propriétés de l'espace et du temps sembleront changer du fait que la lumière n'est plus isotrope. Mais c'est un changement fictif produit par notre mouvement, l'espace et le temps vrais restent immuables dans ce cas car l'éther reste immobile. Donc quand on se met en mouvement la transformation de l'espace-temps n'est que fictive et liée au mouvement, par contre l'objet en mouvement, lui, se déplace pour de vrai, la lumière est anisotrope par rapport à lui et il subit les transformations physiquement. Par contre, dans un champ de gravitation, la lumière est anisotrope par rapport à l'éther, et dans cette situation les propriétés vraies de l'espace et du temps changent et engendrent une déformation physique de l'espace-temps. Donc dans un champ de gravitation tout le monde, objets et espace-temps (éther), subissent physiquement la transformation.

Je reformule.
En fait, l'espace et le temps se transforment en fonction du référentiel. L'éther reste immobile et possède ses propriétés d'espace-temps. A haute vitesse les propriétés sont différentes, tout comme il n'y a pas de vent au repos mais il y a du vent à haute vitesse. Le vent d'éther, donc, modifie les propriétés de l'espace-temps. L'erreur de la relativité c'est de croire que la lumière reste isotrope et donc en quelque sorte que l'éther se déplace avec nous et qu'il n'y a pas de vent, donc que la transformation de l'espace-temps annule le vent d'éther, alors qu'en fait la transformation de l'espace-temps produit le vent d'éther. Donc l'espace-temps change avec la vitesse, mais ce qui ne change pas c'est le référentiel d'isotropie, donc l'espace physique.
C'est facile à comprendre : dans un diagramme de Minkowski un objet en mouvement a une autre ligne de simultanéité, mais cette ligne est fictive car elle ne suit pas la ligne de simultanéité de l'éther.

Lorentz a écrit :
« Supposons qu'il y ait un éther ; alors parmi tous les systèmes x,y,z,t, l'un d'entre eux est distingué par le fait que les axes de coordonnées ainsi que l'horloge sont au repos dans l'éther. Si l'on relie avec cela l'idée (que je n'aimerais vraiment pas abandonner), que l'espace et le temps sont des choses totalement différentes, et qu'il existe un « temps vrai » (la simultanéité serait alors indépendante du lieu, ce qui correspond à notre idée que des vitesses infiniment grandes sont possibles), alors on voit facilement que ce temps vrai doit justement être indiqué par les horloges qui sont au repos dans l'éther. Si le principe de relativité avait une validité générale dans la nature, alors, on ne serait pas en état de dire si le système de référence utilisé maintenant est justement ce système privilégié. »
Ce que Lorentz appelle le "temps vrai" est en fait la simultanéité vraie. Le système x,y,z,t de l'objet mouvant n'est pas faux, il est le système physique qui correspond au référentiel de repos de l'objet, ce qui est faux c'est de croire que la simultanéité qu'il définit est physique. Dans ce système de coordonnée l'éther ne sera pas à temps constant, plus on regarde au loin plus le temps se décale. C'est comme ça, il ne faut pas considérer la ligne de simultanéité à t constant car elle n'est pas valable, on peut dire que le temps et l'espace ne sont plus orthogonaux dans ce référentiel, alors que l'approche de la RR standard est de maintenir le temps et l'espace orthogonaux. C'est comme dans un champ gravitationnel, l'éther n'y est pas à temps constant, plus on se rapproche de l'astre attractif plus on va dans le futur, ce qui montre que la simultanéité vraie n'est pas forcément à temps constant donc que le temps et l'espace ne sont pas forcément orthogonaux.
bongo a écrit : mercredi 29 janvier 2025 à 12:09 Donc en deux lignes, moi ce qui me dérange c'est d'avoir dans les équations de Lorentz un paramètre v qui est inobservable : vitesse absolue par rapport à l'éther.
C'est aussi ce qui dérangeait Einstein. Mais la réalité est au delà des apparences.
 #49738  par bongo
 
les trucs "vrais" tout ça c'est pas mon truc, je comprends pas ce que ça veut dire.
Expérimentalement, comment on voit si on est dans le référentiel où l'ether est au repos ?
On voit tous les autres horloges battre plus lentement que le notre, et les autres voient notre horloge battre plus vite que le leur ?
 #49739  par externo
 
bongo a écrit : mercredi 29 janvier 2025 à 18:32 les trucs "vrais" tout ça c'est pas mon truc, je comprends pas ce que ça veut dire.
Expérimentalement, comment on voit si on est dans le référentiel où l'ether est au repos ?
On voit tous les autres horloges battre plus lentement que le notre, et les autres voient notre horloge battre plus vite que le leur ?
On ne peut pas voir car on ne sait pas mesurer la vitesse de la lumière dans un sens et la vitesse de la lumière dans les deux est mesurée invariante. Donc on ne sait pas notre vitesse par rapport à l'éther, mais le postulat de l'invariance aller simple d'Einstein n'est qu'une convention (ou un dogme), ça n'a pas de base expérimentale, toute la relativité s'explique par l'invariance aller-retour. C'est ce postulat d'Einstein qui a pour conséquence la suppression théorique du référentiel de l'éther. Ce référentiel est de toute façon facile à déduire indirectement, c'est le référentiel d'immobilité de l'univers. Quand on calcule notre vitesse par rapport au CMB (dipole d'anisotropie), on calcule notre vitesse par rapport à l'éther.
Le Groupe local (dans lequel se trouve la Voie lactée) se déplace à la vitesse de 627 ± 22 km/s relativement au CMB même (qui est donc considéré comme un référentiel cosmologique) dans la direction de la longitude galactique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fond_diff ... empérature
 #49740  par bongo
 
C'est le référentiel où la surface de dernière diffusion est au repos.
Comme ce n'est pas un corps fixe, si dans 2000 ans, on tombe sur une région qui avance dans une autre direction, on verra une autre vitesse.

Mais l'existence d'un tel référentiel (par rapport au fond diffus cosmologique) n'implique pas que les lois se conforment à la théorie de Lorentz. Il faut un peu plus d'éléments expérimentaux que ça.
 #49741  par externo
 
bongo a écrit : jeudi 30 janvier 2025 à 11:21 C'est le référentiel où la surface de dernière diffusion est au repos.
Comme ce n'est pas un corps fixe, si dans 2000 ans, on tombe sur une région qui avance dans une autre direction, on verra une autre vitesse.

Mais l'existence d'un tel référentiel (par rapport au fond diffus cosmologique) n'implique pas que les lois se conforment à la théorie de Lorentz. Il faut un peu plus d'éléments expérimentaux que ça.
Il n'est pas fixe parce qu'il se déplace dans l'expansion, mais il est fixe par rapport au référentiel comobile. L'expansion correspond au déplacement de l'éther lui même. Si la théorie de Lorentz est vraie c'est le candidat pour être le référentiel de repos de l'éther.
La conclusion d'Einstein concernant une différence réelle dans les temps enregistrés par des horloges (ou le vieillissement) entre des parties réunies a conduit Paul Langevin à postuler un référentiel absolu réel, bien qu'expérimentalement indiscernable :

En 1911, Langevin écrivait : "Une translation uniforme dans l'éther n'a pas de sens expérimental. Mais à cause de cela, il ne faut pas conclure, comme cela a parfois été fait prématurément, que le concept d'éther doit être abandonné, que l'éther est non-existant et inaccessible à l'expérience. Seule une vitesse uniforme par rapport à lui ne peut être détectée, mais tout changement de vitesse... a un sens absolu." [37]

En 1913, les Derniers Essais posthumes d'Henri Poincaré furent publiés et il y réaffirmait sa position : "Aujourd'hui, certains physiciens veulent adopter une nouvelle convention. Ce n'est pas qu'ils y soient contraints ; ils considèrent cette nouvelle convention plus commode ; c'est tout. Et ceux qui ne sont pas de cet avis peuvent légitimement conserver l'ancienne." [38]

Dans la relativité de Poincaré et Hendrik Lorentz, qui suppose un référentiel absolu (bien qu'expérimentalement indiscernable), aucun paradoxe ne surgit du fait que le ralentissement des horloges (ainsi que la contraction des longueurs et la vitesse) est considéré comme une réalité, d'où le différentiel de temps réel entre les horloges réunies.  

Dans cette interprétation, une partie au repos avec la totalité du cosmos (au repos avec le barycentre de l'univers, ou au repos avec un éther possible) aurait le taux maximal de maintien du temps et n'aurait pas de longueur contractée. Tous les effets de la relativité restreinte d'Einstein (mesure constante de la vitesse de la lumière, ainsi que ralentissement des horloges et contraction des longueurs mesurés symétriquement à travers les référentiels inertiels) se mettent en place.

Cette interprétation de la relativité, que John A. Wheeler appelle "théorie de l'éther B (contraction des longueurs plus contraction du temps)", n'a pas gagné autant de terrain que celle d'Einstein, qui a simplement ignoré toute réalité plus profonde derrière les mesures symétriques à travers les référentiels inertiels. Il n'existe aucun test physique qui distingue une interprétation de l'autre. [39]  
https://en.wikipedia.org/wiki/Twin_para ... _reference
 #49742  par bongo
 
externo a écrit : jeudi 30 janvier 2025 à 14:00
Il n'est pas fixe parce qu'il se déplace dans l'expansion, mais il est fixe par rapport au référentiel comobile. L'expansion correspond au déplacement de l'éther lui même. Si la théorie de Lorentz est vraie c'est le candidat pour être le référentiel de repos de l'éther.
Je regrette, il y a un truc que je comprends pas. Tu me parles d'expansion. C'est une conséquence de la relativité générale, qui est une généralisation de la relativité restreinte aux référentiels accélérés. Du coup tu prends la RG mais tu prends pas la RR, t'es un chat tu veux sortir ou pas ?

Et du coup tu acceptes aussi que l'univers a commencé avec un Big Bang ?? Si tu refuses la Relativité Restreinte, tu reviens à la physique de 1905, t'as pas le droit au Big Bang, la RG, la théorie quantique des champs...
  • 1
  • 26
  • 27
  • 28
  • 29
  • 30
  • 36