• Inconstance de la constante cosmologique de Copernic

  • La théorie des cordes est l'une des voies envisagées pour régler une des questions majeures de la physique théorique : fournir une description de la gravité quantique c'est-à-dire l'unification de la mécanique quantique (inévitable pour décrire la physique aux petites échelles) et de la théorie de la relativité générale (nécessaire pour décrire la gravitation de manière relativiste). Vous êtes un spécialistes ? Vous n'y comprenez rien ? En général, c'est l'un ou l'autre...
La théorie des cordes est l'une des voies envisagées pour régler une des questions majeures de la physique théorique : fournir une description de la gravité quantique c'est-à-dire l'unification de la mécanique quantique (inévitable pour décrire la physique aux petites échelles) et de la théorie de la relativité générale (nécessaire pour décrire la gravitation de manière relativiste). Vous êtes un spécialistes ? Vous n'y comprenez rien ? En général, c'est l'un ou l'autre...
 #4492  par manuelarm
 
Tu sais pour les autres theorie de nottale ou corde, elle ne font aucune prediction, par contre la prediction sur la masse du Boson de Higgs par la GNC permettra d'autre physicien de s'interresser à la GNC et peut etre de trouver d autre prediction.
Mais si les quatres predictions sont vérifier et comme cet théorie fait emergé à la fois le modèle stantard (pure théorie quantique) et de plus la théorie de la gravitation (quelque soit l'echelle), on peut penser que c'est la bonne.
Deplus, avec GNC du peut etudier n'importe qu'elle espace, des espace quantiques, ensemble de Cantor,ce qu'il faut c'est de trouver l'algebre, et des algebres très simple comme les C* -algebre, en générale il suffit de prendre une sous-algèbre que l'on nomme les algèbre de von Neumann.

Deplus la formule est simple, tout pour plaire à Einstein, à part peut être le coté spectrale de la théorie.
 #4493  par quantique
 
Je pense que c'est l'un des problèmes majeurs d'aujourd'hui sur ces théories : des mathématiciens à qui manquent "l'illumination physique" (disons une capacité à percevoir quelque chose) et inversement des physiciens à qui manquent...etc.

Même si de nombreuses personnes des 2 "espèces" travaillent sur ces théories, il faudrait UN individu capable d'avoir une clarté intellectuelle hors du commun simultanément dans ces 2 sciences.

L'approche GNC est plus mathématique que physique, d'où sa souplesse et effectivement sa capacité à prendre en compte de multiples possibilités. C'est plus qu'une théorie unificatrice, c'est un cadre complet.
Son problème reste la transposition dans le monde physique.

L'inverse se retrouve bien sur tout autant pour les théories issues de concepts plus physiques qui nécessitent bien entendu les mathématiques et sur lesquelle il faut user d'artifices (telle la renormalisation) que rien ne justifie (et qui n'est pas expliquée par ailleurs) ; seuls les résultats semblent justifier ces bidouillages ; certes, le résultat est par définition plus qu'important (!) mais qu'on ne sache pas justifier une partie du raisonnement (ie du montage mathématique) laisse planer
un doute insatisfaisant tant pour le physicien que pour le mathématicien.

Même si l'un est censé conceptualiser l'autre, la nécessité d'appréhension optimale des deux est indispensable pour que nous puissions enfin avancer dans ces domaines. C'est un pré-requis incontournable pour parvenir à l'amalgame ultime (enfin, ultime jusqu'aux prochaines avancées...).

Ceci explique le rejet actuel de plus en plus fréquent du citoyen lambda sur ces sujets (alors que le quidam d'il y a un siècle s'intéressait bien plus à la science qu'aujourd'hui, contrairement à ce que l'on pourrait penser) : le haut niveau d'abstraction atteint aujourd'hui déconnecte complètement la recherche d'une réalité ultime... de la réalité ressentie (à tort, on le sait) par "les gens".

Cela a commencé par la RG (espace temps relatif, pas intuitif), la physique quantique et ses propriétés à priori déroutantes a enfoncé le clou : la plupart ont décroché... et ceux qui s'accrochent se trompent souvent d'approche par des amalgames maladroits : prenons par exemple la notion de vecteur d'état. Beaucoup pensent (encouragés par des vulgarisateurs outranciers dans les revues et livres) que ces vecteurs sont des entités réelles dans notre espace réel.

Nous parlons en fait d'un état mathématique qui est le regroupement des probabilités potentielles relatives aux diverses propriétés d'un système physique telle une particule, ceci dans un espace de Hilbert qui est bien différent d'un espace physique comme nous l'entendons (V.Neumann est effectivement un apporteur fort car il a réussi l'intégration mathématique des concepts quantiques en utilisant l'espace de Hilbert).

AE a eu un déclic génial avec la relativité (bon, d'autres lui avaient quand même préparé le terrain) et effectivement c'était un "médiocre" mathématicien (il ne l'était pas en fait) ; il s'est fait aider par plusieurs, et pas des moindres, mais ce n'était pas une véritable recherche binomiale qui aurait pu être encore plus prolifique en termes de résultats.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'un physico-mathématicien, rigoureux mais à l'esprit ouvert et doté d'une anormale capacité de conceptualisation réussisse enfin à faire sortir la science de l'ornière dans laquelle elle se trouve depuis 80 ans.
 #4495  par manuelarm
 
Tu porte bien ton pseudo, je trouve que tu as une très bonne connaissance de la physique quantique, les personnes confonde toujours l'espace de representation (appelé aussi l'espace des phases) d'un probleme quantique avec l'espace réel.
Pour en revenir à la GNC, je sais que carlo rovelli est un grand ami de Connes et qu il collobare ensemble, certains on commencé a trouvé des lien entre la GNC et la theorie des boucles, mais le plus surprenant il y aurai des lien possible entre la GNC et la M-théorie (à vérifier).
 #4506  par GAIA
 
Dans les théories, il doit y avoir en effet une inadéquation entre l'espace réel et l'espace des phases d'une approche quantique. Peut être manque t'il tout simplement un outil mathématique, un "traducteur" en quelque sorte qui ferait le lien entre la physique et la quantique. C'est peut être l'une des raisons pour lesquelles elles ne peuvent s'unifier car les théories ne pourraient s'unifier que si elles passent par un outil intermédiaire, en l'état actuel de la recherche.
La transposition de la quantique dans le monde physique, mais la réciprocité est vraie. Normalement, les concepts ne doivent pas être "renormalisés" car c'est du bidouillage on peut faire dire à une formule mathématique ce que l'on veut dans ces conditions. La "traduction" c'est le résultat instantané !

L'intégration mathématique des concepts quantiques (par l'intermédiaire de l' espace de Hilbert, par V. Neumann) ça c'est intéressant !

Il faut effectivement avoir une clarté intellectuelle dans les 2 sens, un physicien et un mathématicien à l'esprit ouvert qui aurait du génie et des facultés de conceptualisation hors du commun.

Est ce que vous pourriez développer sur l'espace de Hilbert et sur le principe d'incertitude d' Heisenberg svp ?
 #4511  par quantique
 
Gaïa,

L'espace des phases ne peut être transposé à l'espace réel via un traducteur ; en simplifiant, disons que dans un espace des phases, tu peux le nombre d'axes que tu veux (donc le nombre de dimensions) mais chacun de ces axes correspond en fait à une propriété d'un système physique. C'est arbitraire en quelque sorte et un procédé pour représenter un système physique. Tu peux d'ailleurs attribuer 3 de ces axes aux coordonnées (x,y,z) de notre espace 3D et pour le coup ton espace représente l'espace réel ou du moins l'état de positionnement tridimensionnel de ton système physique.

Incertidude n'est pas le bon terme, Heisenberg lui même a rectifié et préférait le terme indétermination qui est bien plus proche de la réalité quantique ; incertitude exprime le doute voire une imprécision. Indétermination : qu'on ne peut déterminer du moins partiellement.
En simplifiant, le principe dit que plus tu connais la valeur d'une propriété X d'une particule avec précision moins tu connais avec précision la valeur de la propriété Y (exemple classique : X=position, Y=vitesse).
La formule indique même que le produit (la multiplication) des 2 incertitudes doit posséder une valeur minimale.
Attention, indétermination ne veut pas dire que la valeur précise existe réellemenbt mais que l'on ne sait pas la mesurer avec suffisamment de précision. La lecture "quantique" dit plutôt qu'une particule NE PEUT PAS avoir une position et une vitesse parfaitement déterminées simultanément.
Une particule qui a une vitesse précise et une position précise en même temps cela n'existe pas. C'est là le vrai discours du principe... d'indétermination.
 #6530  par GAIA
 
Je viens de changer le titre d'origine (l'inconstance des constantes) en "Inconstante de la constante cosmologique de Copernic" qui me paraît après survol de la conférence de Jean-Philippe UZAN, théoricien et astrophysicien, nettement mieux ciblée et qui prouve une meilleure compréhension ou identification de ma part sur le sujet (évolution).

Comme le disait quantique, en son temps, effectivement la constante cosmologique s'assimilait à l'énergie dans le vide. Depuis, branle bas au sein de la communauté scientifique, c'est la ré-Evolution.

Certains astrophysiciens doutent de la valeur constante d'un univers homogène et isotrope (propriétés physiques identiques dans toutes les directions), modèle cosmologique s'appuyant sur le principe copernicien de l'Univers et sur lequel s'appuie la relativité générale d'Einstein, une théorie sur un modèle qui n'a pu être testé "grandeur nature" si je puis dire et élaboré sur les observations faites dans notre système solaire.

Question : les lois physiques de notre système solaire sont elles les mêmes dans un autre quand l'on sait l'extraordinaire complexité du cosmos, et, pour preuve, l'incroyable atypisme des exo-planètes découvertes ces dernières années.

Bon, je reviens à la constante comologique de Copernic.

Le modèle cosmologique de l'Univers, s'appuyant sur le principe copernicien, servant de base à la relativité générale est sérieusement malmené par les observations récentes de super-novae, au-delà de notre système solaire.

Le modèle copernicien introduit une équation, une valeur constante pour modéliser l'Univers mais l'observation des super-novae a fait apparaître un écart entre la valeur calculée et celle qu'implique l'accélération cosmique.

Lors des observations, la lumière des super-novae avait une luminosité plus faible que prévu dans le modèle copernicien, ce qui indique qu'elles se trouvent plus loin que ce que propose le modèle (accélération, répulsion, matière noire, dérive temporelle) (???).

L'Univers pourrait être inhomogène à l'échelle que nous percevons et homogène dans son ensemble à plus grande échelle.

Le hic c'est que le modèle copernicien ne peut être testé (il faudrait être observateur dans une autre galaxie, autre que celle de notre système solaire, et, évidemment avoir connaissance des observations dans la nôtre, - ce qui n'en serait que plus fiable).

Le lien entre la constante cosmologique du modèle copernicien a conduit à un désaccord spectaculaire avec la mécanique quantique :Y-30:

Ceci impliquerait que la constante cosmologique, si elle valide le principe de Copernic dans un espace-temps homogène, serait remise en question et présenterait une inconstance dans des champs observés (les super-novae), éloignées.

Certains astrophysiciens envisagent la modification de la théorie de la gravitation.

"L'effet observé sur les super-novae lointaines pourrait être du à une connaissance incomplète (? ...) de l'interaction gravitationnelle à grande échelle (?...).

Et ben mes aïeux on est pas dans la mouise s'il faut revisiter le modèle cosmologique de Copernic pour tenter la Grande Unification et attendre la prochaine génération de spectographes et de télescopes qui seraient capables d'effectuer cette mesure dans environ 25 ans ... :Y-48:

Pour ceux qui souhaiteraient réfléchir sur ce sujet et se faire leur propre opinion, je vous propose un lien sur la conférence de Jean-Philippe Uzan :

http://sfrs-streamer.sfrs.fr/ramgen/med ... P090908.rm