• Inconstance de la constante cosmologique de Copernic

  • La théorie des cordes est l'une des voies envisagées pour régler une des questions majeures de la physique théorique : fournir une description de la gravité quantique c'est-à-dire l'unification de la mécanique quantique (inévitable pour décrire la physique aux petites échelles) et de la théorie de la relativité générale (nécessaire pour décrire la gravitation de manière relativiste). Vous êtes un spécialistes ? Vous n'y comprenez rien ? En général, c'est l'un ou l'autre...
La théorie des cordes est l'une des voies envisagées pour régler une des questions majeures de la physique théorique : fournir une description de la gravité quantique c'est-à-dire l'unification de la mécanique quantique (inévitable pour décrire la physique aux petites échelles) et de la théorie de la relativité générale (nécessaire pour décrire la gravitation de manière relativiste). Vous êtes un spécialistes ? Vous n'y comprenez rien ? En général, c'est l'un ou l'autre...
 #4472  par GAIA
 
Quelle pourrait être selon vous cette 5ème force mystérieuse que recherchent les théoriciens pour arriver à unifier l' Univers à des échelles macros et micros ?

La constante cosmologique dans la Relativité Générale vaut presque zéro. Cependant, cette constante compterait pour 70 % de l'énergie totale de l' Univers. 70 % de l'énergie manquante dans les variables des constantes (les 4 forces régissant l' Univers), ça doit forcément avoir un sérieux retentissement sur une valeur valant presque zéro ?

Alors, faut il rajouter des dimensions supplémentaires, des particules infinitésimales, faut il rajouter une 5ème constante liée à l'énergie du vide, à l'expansion de l' Univers, à une graduation de l'espace-temps ?

Est ce que cette 5ème constante porterait mal son nom, elle serait inconstante et provoquerait sur les 4 forces fondamentales du Big Bang des variations dans les valeurs qui fait que le Tout ne pourrait s'imbriquer, s'unifier ???

Ou, à l'inverse, serait ce ces 4 forces fondamentales de la création de l'Univers, inter-agissant entre elles, qui provoqueraient une inconstance de la constante cosmologique ??? :Y-47: :Y-41:
 #4476  par quantique
 
La constante cosmologique est assimilée, dans les dernières théories, à l'énergie du vide quantique qui agirait comme une force répulsive explicatrice de l'accélération de l'expansion de l'Univers.

Suivant le fonctionnement même de ce vide qui est en fait un réservoir de réactions permanentes entre particules virtuelles, on ne peut pas parler de constante mais plutôt d'une valeur moyenne, moyenne qui doit fluctuer en fait très très peu à l'échelon de l'Univers.

Une constante est une valeur (constante :;-): ) qui se déduit de certains paramètres physiques liés entre eux par cette valeur fixe. Quelque part, elle détermine donc fortement sinon une règle, au moins un lien entre des grandeurs différentes.

L'énergie du vide quantique me paraît donc un terme plus approprié.
 #4477  par GAIA
 
Une constante, par définition a une valeur constante. Cependant, une variation des constantes fondamentales fait débat au sein de la communauté scientifique pour tenter d'ajuster physique classique et quantique.

Des variations sont prédites dans la chute des corps et les théories annoncent que les constantes doivent varier au cours du temps.

Tout à fait d'accord sur la nuance de l'énergie ou la fluctuation du vide quantique, c'est le terme approprié.

Cette énergie du vide, elle fluctue en fonction de la dilatation et contraction de l'Univers ? L'Univers est en expansion puisque les galaxies visibles s'éloignent mais est il réellement en expansion ou s'agit il d'une déformation de l' Espace ? L' énergie ne suivrait t'elle pas cette régle ? Elle fluctue mais garde la même quantité d' énergie avec des réajustements en fonction de l' évolution de l' Univers ?

Moi, ça me chiffonne cette idée de l' accélération de l'expansion constatée de l' Univers. L'accélération peut être due a un trop plein d'énergie concentrée dans un coin de l'espace mais y'a t'il expansion pour autant et cela sous entend que l'espace se créerait indéfiniment. Or, comment donner des valeurs constantes à un univers dont l'espace serait en perpétuelle expansion ? Cette accélération serait une force répulsive à l'image d'un poumon qui inspire et expire.

Je m'interroge sur cette idée du temps qualifié d'intemporel (immuable, qui ne varie pas) dans la perception du temps quantique. Je me demande même si perception est le terme approprié. Est ce que ma "perception" du temps quantique n'est pas déformé par ma perception du temps classique ? Par contre, l'un et l'autre sont intimement liés (le temps absolu de Nottale). Je pense qu'il y a une superposition des deux temps avec des valeurs différentes (accélération et décélération).

Si l'on prend l'exemple d'un essaim d'abeilles, l'essaim se déplace et se déforme mais sa masse est toujours la même. Comme dans un agitateur de particules, avec la vitesse les particules "collent" les unes aux autres ou s'éloignent les unes des autres mais l'espace est rigoureusement le même en imaginant une sphère fermée.

C'est quand même pas zéro cette énergie puisqu'elle représenterait 70 % totale de l'énergie de l' Univers et qu'elle doit forcément influer sur les forces primordiales du Big Bang et entraîner des variations et donc corrections de valeurs sur les constantes fondamentales.
 #4478  par quantique
 
L'Univers est en expansion parce que l'espace se dilate ; le déplacement propre des galaxies ne représente qu'une faible partie de la vitesse d'éloignement constatée.

Quoi que représente la constate cosmologique (si tant est qu'elle existe car n'oublions pas qu'il ne s'agit toujours que d'une hypothèse...), elle peut parfaitement être proche de zéro voire même nulle.

Si elle reprend l'énergie du vide, nous parlons du solde moyen des réactions énergétiques, pas de la somme des énergies et il ne faut pas oublier que nous parlons de l'expansion de l'Univers ; même un valeur très proche de 0 suffit toutefois à provoquer une expansion de tout l'Univers ce qui n'est pas rien ::):

La comparaison avec une hypersphère est bloquante : déjà on ne peut pas s'imaginer une hypersphère (au mieux un bidule rond qui se retourne en s'englobant lui même) et l'hypersphère tu l'imagines fixe mais par rapport à un référentiel extérieur à l'hypersphère ; or, ce référentiel, par définition, n'existe pas, il n'a en fait aucun sens. :Y-23:
 #4479  par manuelarm
 
A propos la constante cosmologique n'est pas une hypothèse, il est vrai , Einstein l'avait introduite, mais en réalité, cela vient du fait qu il n avait pas donner l'équation la plus générale, en utilisant une approche variationnelle la constante cosmologique apparait dans l'équation.
 #4480  par GAIA
 
Je comprends pas Quantique ta réaction par rapport à l'hypersphère, c'est quand même la forme la plus vraisemblable pour se réprésenter l Univers même Einstein dans sa constante cosmologique la prend pour référence. L' hypertore est le concept topologique le plus vraisemblable. D'ailleurs, étrangement, quand on regarde les pôles nord et sud de toutes les planètes, ça laisse pantois ??? Les formes sont récurrentes.

Si l'énergie du vide créant une accélération de l' Univers - qui donnerait une fausse impression d'expansion - est fluctuante, pour qu'il y ait attractivité et répulsivité, il faut que l' Univers soit fini. Comparaison à un coeur qui bat, des poumons qui sont à l'intérieur d'un espace clos, le corps.

http://mathworld.wolfram.com/HornTorus.htm/

L'infini, nous en avons déjà discuté, on ne peut pas l'imaginer dans notre cerveau, c'est impossible.

Par contre j'ai beaucoup de mal avec la notion de "extension finie mais sans bord". Je pense à un concept de beignet ou à une vieille chambre à air dont le pneu s'est réchappé du retour vers le futur. :Y-30: :Y-5:

Ben, c'est peut être curieux mais quand j'imagine l' Univers en le vulgarisant et bien je l'imagine vu comme un observateur extérieur ou intérieur quand je vais sonder les tréfonds de ma pensée. Dites docteur, suis je normale ? :P :Y-23:

Expliques moi Quantique.