• Reacteur au plasma

  • Ici on parle des lancements de satellites et des missions spatiales ainsi que des lanceurs eux-même. L'histoire de la conquête de l'espace et les missions d'exploration dans le système solaire.
Ici on parle des lancements de satellites et des missions spatiales ainsi que des lanceurs eux-même. L'histoire de la conquête de l'espace et les missions d'exploration dans le système solaire.
 #11037  par Xilrus
 
Bonjour , je voulais savoir si quelqu'un pourrai me dire si de tels reacteurs sont vraiment capable d'aller sur mars en 4 mois , j'ai entendu dire au info sur tf1 qu'une agence privée a mis au point ces reacteurs , et qu'ils pensent pouvoir aller sur mars d'ici peu...
 #11038  par MIMATA
 
J'ai effectivement vu cette info sur le site de l'Express, Mars en 39 jours: possible avec le moteur plasma VASIMR, selon son inventeur :
Mars en 39 jours: possible avec le moteur plasma VASIMR, selon son inventeur
Par AFP, publié le 26/02/2010 à 19:06 - mis à jour le 26/02/2010 à 19:02

WASHINGTON - Atteindre Mars en 39 jours contre au moins six mois avec les systèmes actuels de propulsion est parfaitement envisageable avec un moteur à plasma VASIMR, assure l'inventeur de ce concept dans un entretien avec l'AFP.

La confiance dont fait preuve Franklin Chang-Diaz, un physicien du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et ancien astronaute de 60 ans ayant volé sept fois dans l'espace, est désormais partagée par la Nasa, l'agence spatiale américaine.
En annonçant fin janvier l'abandon du programme Constellation de retour des Américains sur la Lune vers 2020 en prélude à la conquête de Mars, Barack Obama avait souligné que la Nasa allait désormais consacrer beaucoup plus de ressources au développement de nouvelles technologies, comme le moteur VASIMR, en coopération avec le secteur privé, pour l'exploration habitée de l'espace.
"Ceci est un changement intéressant pour la Nasa qui aurait dû se faire il y a 10 ou 20 ans", estime M. Chang-Diaz, notant que dans les débuts du projet VASIMR (Variable Specific Impulse Magnetoplasma Rocket) au milieu des années 2000, l'agence spatiale lui apportait un soutien minimum.
"La Nasa n'avait jamais réellement pensé à un système de propulsion de fusée non-chimique et prévoyait d'envoyer des astronautes sur Mars avec des moteurs chimiques, ce qui selon moi n'est pas possible", juge-t-il.
Ce scientifique évalue, avec ce système, la durée totale du voyage à près de trois ans dont un séjour forcé de 18 mois sur Mars dans l'attente de l'ouverture de la fenêtre pour le retour.
La distance Terre-Mars varie de 55 à 400 millions de km selon un cycle d'un an et demi.
Avec VASIMR, on pourra aller sur Mars et revenir durant le même cycle sur une période de cinq à six mois au total, évitant ainsi d'exposer les astronautes trop longtemps aux radiations cosmiques dangereuses, prédit Franklin Chang-Diaz.
Contrairement aux moteurs de fusée qui brûlent de la poudre ou des mélanges de carburant liquide pour atteindre rapidement de grande vitesse, VASIMR utilise une source électrique --solaire ou réacteur nucléaire-- pour ioniser de l'hydrogène, de l'hélium ou du deutérium, transformés en un plasma chauffé à de très hautes températures (11 millions de degrés Celsius).
Ce plasma est accéléré et dirigé par des champs magnétiques dans des tuyères --sans en toucher les parois-- pour propulser le vaisseau.
Ce moteur a la caractéristique d'accélérer en continu. Ainsi, un voyage sur Mars nécessiterait d'inverser la puissance du moteur à mi-trajet quand la vitesse atteindrait, selon les calculs, 55 km par seconde (198.000 kmh) de manière à pouvoir suffisamment freiner pour que le vaisseau puisse être capturé, sans brûler, par la force gravitationnelle de Mars.
Mais avant de développer un tel moteur pour une mission habitée martienne qui requerrait une puissance de 200 mégawatts, il faut d'abord mettre au point un VASIMR plus petit.
Pour ce faire la Nasa a déjà signé un accord avec la firme Ad Astra Rocket, créée par M. Chang-Diaz en 2005 pour mettre au point cette technologie déjà testée sur Terre avec succès dans une chambre à vide, en mai 2009.
Actuellement l'objectif est le déploiement orbital, fin 2013, à la Station spatiale internationale (ISS), du premier prototype du moteur VASIMR d'une puissance de 200 kilowatts, le VX-200.
Le marché potentiel pour ce moteur spatial puissant et économique est "énorme", explique le patron de Ad Astra Rocket.
Il a cité l'entretien de satellites, la remise périodique sur la bonne orbite de l'ISS ou encore des missions robotiques sur la Lune, Mars ou ailleurs.


Il est connu depuis longtemps que la propulsion classique avec des combustibles liquides ou solides n'est pas une bonne solution dans l'espace car c'est très lourd et le rendement bien que très puissant au départ s'affaiblit très vite...et il faut refaire le plein... inenvisageable si on compte s'éloigner un peu de la Terre pour aller sur d'autres planètes.

Donc personnellement je pense que c'est effectivement une piste très très intéressante.
 #11057  par Xilrus
 
C'est vrai qu'il a l'air super interessant , dommage que les tests sont lents a etre effectués mais d'apres ce que j'avais compris aux infos , il y aurai plusieurs agences privées qui seraient en train de faire des tests et recherches sur ce type de moteur ...
Je sais pas pourquoi depuis quelque année j'ai tjs cru a la puissance du plasma et ils finissent enfin par reconnaitre ses qualités ^^
Si ils mettent au point une navette ou vaisseau capable d'aller sur mars et de revenir l'exploration spacial vas prendre une sacrée croissance aussi bien dans l'exploration elle meme que dans la recherche que dans la finance