et oui, il ne faut pas oublier les fondamentaux! Dans le cas d'une étoile en mouvement autour de sa galaxie, il ne faut pas oublier qu'elle est aussi en mouvement par rapport aux autres galaxies, c'est à dire l'univers observable, une subtilité qui, à force de se croire à l'abri avec la relativité, a fini par échapper à nos cosmologistes. Bon, il faut dire que le problème est doublement subtil, parceque l'univers observable en tant que référentiel privilégié fait appel au principe de Mach qui parle de force centrifuge lorsqu'on est en rotation par rapport à l'univers observable, un principe à la limite de la métaphysique. Mais bon, en l'occurrence, dans l'expérience Haffle&Keatin, les avions partis à l'Est et à l'Ouest ne reviennent pas avec le même décalage et, de fait, le principe de symétrie que l'on voudrait voir appliquer parceque les avions partent avec la même vitesse, doit considérer la présence d'un référentiel privilégié, dans lequel par exemple la Terre n'aurait pas de rotation)
En Math ou physique, les subtilités se mesurent en ordre (0, 1, 2..), les mesures diffèrent quand on commence à tenir compte de trucs qu'on négligeait au départ. Pour une étoile (dans une galaxie suffisamment massive), l'ordre 0 ce serait Newton, l'ordre 1 ce serait Einstein, l'ordre 2 ce serait la matière noire qui est, comme l'ordre 1, relativiste, mais aux faibles accélérations, quand la masse de l'univers observable s'impose lorsque la galaxie est trop distante de l'étoile en question
Bref, si un référentiel absolu n'empêche pas les mesures relatives, il faut tout de même s'assurer que ce référentiel absolu ne 'gêne' pas les mesures, s'assurer que l'on ne sorte pas des conditions aux limites, le genre de b.a.-ba de tout bon scientifique qu'on apprend effectivement dès la licence