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Re: Le "flatness problème" un paradoxe?

Message non luPublié :mardi 29 mai 2012 à 01:08
par yoyo
Hello bongo,

Comme tu le dis bien, des mots restent des mots et je te l'accorde, et puis, les sciences avancent petit à petit.
Si on n'a pas compris, on essaie par tous les moyens d' "essayer de" comprendre.

Tu énonces le collapse du psi dans ton dernier poste, et tu mets exactement le doigt là où il le faut, comme Prigogine le fait plus "vulgairement" sur la vidéo afin d'expliquer le plus simplement possible sa vision de la décohérence quantique.
Ce qui n'est pas une mince affaire à expliquer et encore moins à comprendre !
Il y a encore et toujours de nos jours une forte tension entre le monde de la physique du macrocosme relativiste et celle du microcosme quantique.
Dans le premier cas, les expériences montrent des résultats concrets et renouvelables, dans le second, des résultats abstraits, des probabilités et des occurences aléatoires. (J'y vais vraiment à la louche car les choses ne sont pas si simples et courtes à exprimer).
Dans le second cas, nous sommes à l'échelle de Planck, c'est-à-dire, dans un domaine que nous ne connaissons pas trop bien et qui tient compte de la non-observabilité des états superposés quantiques qui stipule que tout acte d'observation provoque un effondrement de la fonction d'onde, postulat 5 : réduction du paquet d'ondes qui est en contradiction mathématique avec un autre postulat de la mécanique quantique, le postulat 6 : l'équation de Schrödinger. POSTULATS DE LA MECANIQUE QUANTIQUE
La logique est le meilleur et premier outil que nous ayons en nous pour les mathématiques.
Le grand défis est donc d'associer logiquement deux physiques qui n'ont pas l'air de s'entendre depuis le postulat de la relativité restreinte d'Einstein en 1905 . . . Ou alors je me trompe et j'explique à nouveau mal les choses ?

Bien à toi.

yoyo

Re: Le "flatness problème" un paradoxe?

Message non luPublié :mardi 29 mai 2012 à 11:32
par Darfeld
L'article de wikipedia y arrive mieux que toi en tous cas. La décohérence

Le principe de décohérence est plutôt simple je trouve.

Par contre, j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi on parle de ça, et je n'ai pas la motivation pour relire cette discussion laborieuse pleine d'incompréhension et/ou de mauvaise foi.

Re: Le "flatness problème" un paradoxe?

Message non luPublié :mardi 29 mai 2012 à 11:58
par bongo
Dans le premier cas, les expériences montrent des résultats concrets et renouvelables, dans le second, des résultats abstraits, des probabilités et des occurences aléatoires. (J'y vais vraiment à la louche car les choses ne sont pas si simples et courtes à exprimer).
C’est tellement caricaturé que c’est faux.
Les résultats ne sont pas abstraits, étant donnés que ce sont des grandeurs mesurables. Par exemple un spin orienté en haut ou en bas correspond à une particule ayant une trajectoire déviée vers la gauche ou vers la droite dans un gradient de champ magnétique.
De plus ce ne sont pas des occurrences aléatoires dans le sens courant.
Dans le second cas, nous sommes à l'échelle de Planck, c'est-à-dire, dans un domaine que nous ne connaissons pas trop bien et qui tient compte de la non-observabilité des états superposés quantiques qui stipule que tout acte d'observation provoque un effondrement de la fonction d'onde,
Faux, le domaine quantique ne correspond pas au mur de Planck, bien au contraire.
Il y a des phénomènes microscopiques (diffraction), ou macroscopique (superfluidité, ou stabilité de la matière).
Le grand défis est donc d'associer logiquement deux physiques qui n'ont pas l'air de s'entendre depuis le postulat de la relativité restreinte d'Einstein en 1905 . . . Ou alors je me trompe et j'explique à nouveau mal les choses ?
Pas tout à fait… la mécanique quantique se marie assez bien avec la relativité restreinte, pour preuve, on sait écrire des équations invariantes relativistes en mécanique quantique (cf. équation de Dirac), et avec cela, on arrive même à introduire très naturellement le spin.
Après, je reconnais que ce formalisme ne permet pas de décrire les interactions, c’est pourquoi on parle d’espace de Fock, et théorie quantique des champs.

Par contre, il ne faut pas confondre avec le problème de la quantification de la relativité générale.

Darfeld> je reconnais que la discussion passe sans arrêt du coq à l’âne…
Je ne sais pas pourquoi cela a dérivé sur ces choses là, alors que l’on parlait du problème de platitude. On avait conclu qu’il fallait attendre les résultats de Planck.

Re: Le "flatness problème" un paradoxe?

Message non luPublié :vendredi 15 juin 2012 à 17:10
par MIMATA
J'ai "purgé" le sujet si on peut dire, merci donc de vous reconcentrer avec calme sur le sujet : Le "flatness problème" un paradoxe ?