Voici le dernier message de M. Koutchmy :
Et voici ce que j'ai répondu hier. Pour l'instant, pas de réponse.
Bonjour!
Depuis qu'on sait mesurer la distance au Soleil et qu'on sait mesurer la brillance de surface (flux d'energie radiative par unite de surface et par sec) on connait donc l'energie emise par le Soleil entier en permanence.
On connait aussi l'age du Soleil-etoile (rien qu'en analysant sa composition par la nucleo-synthese ou aussi, en mesurant l'age de meteorites formés dans l'Univers en meme temps que le Soleil, soit env. 4.5 milliards d'annees).
Tout ceci conduit a trouver l'origine de cette energie. On a longtemps pense comme Newton et Herschell que c'etait d'origine chimique (genre "des habitants de la grosse planete Soleil brulent du bois a sa surface qui est donc couvertes de fumees lumineuses"- ne pas rire svp en apprenant ce que pensaient ces grands hommes a l'epoque ou la distance au Soleil etait tres sous-estimee), puis que c'etait d'origine gravitationnelle (le Soleil s'effondre sur lui meme et emet l'energie potentielle perdue), mais alors cette energie sera epuisee tres rapidement et ne peut expliquer, et de loin, l'age du Soleil. La seule energie capable d'expliquer age et rayonnement, c'est l'energie E= Mc^2 de la matiere (Einstein). L'element le plus abondant etant l'hydrogene puis l'helium, on trouve facilement les reactions de fusion qui sont importantes. La physique nucleaire nous apprend aussi les conditions a remplir, temperature et pression essentiellement, au centre du Soleil ou se deroulent ces reactions. De couches en couches, on calcule la structure interne et donc les proprietes de la surface qui est elle observee directement. C'est le modele standard qui permet aussi de calculer les ondes sismiques qui sont maintenant parfaitement observees, et le rayonnement de surface qui resulte de la degenerescence des photons transmis de couches en couches, confirmant ainsi le modele. On obtient aussi la masse perdue par rayonnement par sec et c'est parfaitement compatible avec l'age mesure du Soleil et sa presque parfaite invariabilite de diametre. Quand aux reactions de fusion elles sont aussi revelees par le flux de neutrinos qui est lui aussi maintenant bien observe, compte tenu de leurs proprietes (cela a ete aussi longtemps un probleme qui est resolu aujourd'hui) et du formidable confinement des particules elementaires au centre du Soleil (confinement que l'homme aura bien du mal a reproduire en Labo!!). Voila en gros ce qui est parfaitement etabli et explique l'origine nucleaire du rayonnement du Soleil.
Les details sont dans les cours classiques d'astro et d'atmosphere stellaire et structure interne, par ex le Pecker+Schatzman chez Dunod. C'est peu enseigne aujourd'hui car considere comme un peu "vieux" comme physique par rapport a la cosmo beaucoup plus a la mode. On a donc tendance a l'oublier et ensuite a se poser des questions la ou il n'y en a plus!
Quand a l'Univers electrique de vos auteurs preferes, je vous ai deja dit qu'il faudrait d'abord commencer par parler du champ magnetique qui, lui, peut etre mesurer (difficilement) et des consequences pour des phenomenes observes dans l'Univers...
Et voici ce que j'ai répondu hier. Pour l'instant, pas de réponse.
Merci d'avoir ouvert la discussion à d'autres personnes !
Depuis qu'on sait mesurer la distance au Soleil et qu'on sait mesurer la brillance de surface (flux d'energie radiative par unite de surface et par sec) on connait donc l'energie emise par le Soleil entier en permanence.
D'accord. J'ai bien compris.
La seule energie capable d'expliquer age et rayonnement, c'est l'energie E= Mc^2 de la matiere (Einstein). L'element le plus abondant etant l'hydrogene puis l'helium, on trouve facilement les reactions de fusion qui sont importantes.
Pourquoi ne pourrait-ce pas être de l'énergie électrique provenant de l'extérieur du Système solaire, sous la forme du flux d'électrons ou d'ions observé par la sonde étasunienne IBEX (le "grand ruban") ?
La physique nucleaire nous apprend aussi les conditions a remplir, temperature et pression essentiellement, au centre du Soleil ou se deroulent ces reactions. De couches en couches, on calcule la structure interne et donc les proprietes de la surface qui est elle observee directement.
Si je ne m'abuse, vous êtes donc bien en train de me dire qu'on fait d'abord l'hypothèse de la fusion, et qu'ensuite on établit un modèle de structure interne du Soleil tout aussi hypothétique qui puisse correspondre à l'hypothèse de départ, la fusion. Est-ce que je me trompe ?
C'est le modele standard qui permet aussi de calculer les ondes sismiques qui sont maintenant parfaitement observees,
Je suis étonné qu'on puisse mesurer ces ondes. Il n'y a tout de même pas de sismographe à la surface du Soleil ! Déçu Pour la Terre, j'ai réalisé à quel point les ondes sismiques peuvent être interprétées de bien des manières... Yeux roulants
et le rayonnement de surface qui resulte de la degenerescence des photons transmis de couches en couches, confirmant ainsi le modele.
Comment peut-on en être sûr ? (élément souligné) "Je ne sais pas"
On obtient aussi la masse perdue par rayonnement par sec et c'est parfaitement compatible avec l'age mesure du Soleil et sa presque parfaite invariabilite de diametre.
Je ne comprends pas vraiment.
Encore une fois, l'hypothèse d'un Soleil électrique n'est-elle pas possible et compatible également ici ?
Quand aux reactions de fusion elles sont aussi revelees par le flux de neutrinos qui est lui aussi maintenant bien observe, compte tenu de leurs proprietes
Je ne comprends pas en quoi les neutrinos prouvent quoi que ce soit. Cette particule me fait penser au graviton, qui est à mon sens, et d'après mes représentations naïves, une particule hypothétique (jamais détectée) bien pratique pour expliquer la gravitation, qui serait bien mystérieuse sans cela. D'ailleurs, vous ne m'avez pas donné les précisions sur ce qui est déroutant pour les cosmologistes à ce sujet.
Quant a l'Univers electrique de vos auteurs preferes, je vous ai deja dit qu'il faudrait d'abord commencer par parler du champ magnetique qui, lui, peut etre mesurer (difficilement) et des consequences pour des phenomenes observes dans l'Univers...
Pour les phénomènes observables, je vous répète qu'il y en a par dizaines, à commencer par la galaxie "red square". Pour le magnétisme, je pense personnellement que la science prend le problème (ou la question) à l'envers, en se demandant quels mouvements de matière (fer et nickel pour la graine terrestre par exemple) en sont à l'origine, alors que le magnétisme pourrait tout aussi bien être un éléments de base constitutif de l'Univers dont il en serait la trame sous-jacente en quelque sorte (je m'exprime mal), présente depuis le Big Bang.
Cordialement,
[RDS]
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