• La cosmologie de l'Univers à vitesse de la lumière variable explique l'anomalie Pioneer

  • Les autres théories ou peut être la votre...
Les autres théories ou peut être la votre...
 #23161  par bongo
 
Non, un moteur ionique s'appuie sur le même principe qu'un réacteur, qui utilise la 3 ème loi de Newton : le principe de la réaction.
Dans un réacteur conventionnel, du carburant est brûlé, obtenant de haute température, et éjecté. Cette éjection permet la propulsion d'un aéronef. Cependant cette vitesse d'éjection est limitée par la température du gaz d'échappement, température, qui correspond en thermodynamique à une vitesse moyenne des corpuscules éjectés.

Le principe du réacteur ionique est d'accélérer le carburant par des champs électriques, permettant d'atteindre des vitesses d'éjection bien plus élevées que dans un réacteur conventionnel.

Dans l'anomalie Pioneer, je parlerais plutôt d'un effet "Voile solaire".
 #23163  par soralien
 
l'anomalie Pioneer a été expliquée par beaucoup de gens, mais est ce pour autant la réalité ? Bongo, si tu pense que la vérité provient du JPL, comment démontres tu alors que cette force provient du flux de photons libéré par certaines parties chaudes des sondes ?
 #23165  par cosmos
 
Il existe un certains nombres de théorie "VSL", variable speed of light, ou DSR, doubly special relativity, qui sont dus notamment à :
- Amelino-Camelia, se basant sur l'invariance de la longueur de Planck (à mettre sur le même plan que l'invariance de la vitesse de la lumière, d'où le nom DSR)
- Magueijo

Oui mais dans ma théorie on ne peut pas ou difficilement à ce que je sache dicriminer entre la théorie de l'Univers en expansion et la théorie de l'Univers à vitesse de la lumière variable. Les deux théories sont parfaitement équivalentes. La constante de Hubble devient le taux de decay de la vitesse de la lumière, et la formule des redshifts cosmologique a la même forme dans les deux théories.

- Pour les redshifts cosmologiques on a:
(1)Dans l'Univers en expansion la formule est: 1+z = ao/a1, ou a est le "scale factor".
(2)Dans la théorie de l'Univers à vitesse de la lumière variable la formule est: 1+z= c(z)/co, ou "c" est la vitesse de la lumière.

- Pour la constante de Hubble on a:
(1) Dans l'Univers en expansion la formule est: da/dt = H*a
(2) Dans la théorie de l'Univers à vitesse de la lumièr variable la formule est: dc/dt = -H*c

On a donc un parfaite équivalence entre les deux théories.

Maintenant dans un Univers à vitesse de la lumière variable il y a pleusieurs choses intéressantes:
(1) Est ce qu'il y a conservation d'énergie dans la formule E = hc/lambda?
(2) Est ce qu'il y a conservation d'énergie dans la formule E = mc^2?
 #23171  par manuelarm
 
@ soralien

http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... lue_38182/
http://prl.aps.org/abstract/PRL/v108/i24/e241101
http://arxiv.org/abs/1204.2507

Je pense qu'il est vrai que l'on ne peut pas dire avec une certitude absolu que cet article dit la vérité mais comme leur modèle explique avec une bonne incertitude, on peut penser que cela peut expliquer l'anomalie Pionneer. Mais juste une chose avant de dire n'importe quoi lit l'article scientifique.
 #23199  par bongo
 
l'anomalie Pioneer a été expliquée par beaucoup de gens, mais est ce pour autant la réalité ? Bongo, si tu pense que la vérité provient du JPL, comment démontres tu alors que cette force provient du flux de photons libéré par certaines parties chaudes des sondes ?
Je pense que c'est une explication plausible. Comme je te le disais dans le poste précédent, c'est un "effet voile solaire".

@ soralien
En effet, en physique relativiste, un photon, même s'il n'a pas de masse, transporte tout de même une quantité de mouvement p, reliée à son énergie E, et donc à sa fréquence ν, ou bien à sa longueur d'onde λ par :
p = E/c = hν/c = h/λ

Donc pour chaque photon émis en direction du soleil (puisque c'est cette partie qui est un peu plus chaude que la partie non orientée vers le soleil), la quantité de mouvement varie de :
δp = h/λ

Donc l'accélération supplémentaire résultante vaut :
δa = h/m*(n1/λ1 - n2/λ2)

Où n1 est le nombre de photons émis par seconde dans la direction du soleil et n2 dans la direction opposée. (En supposant que tous les photons sont émis dans la longueur d'onde correspondant au maximum d'émission d'après la loi de Planck pour une température donnée, pour affiner il faudrait plutôt calculer l'émission sur le spectre de corps noir).

@cosmos
Ce qui me gêne dans ton interprétation c'est cette équivalence, qui n'est absolument pas formelle.
a est le facteur d'échelle, et c est la célérité de la lumière dans le vide dans un référentiel local.
Toi, tu as une équation qui sort du modèle de FLRW, et de l'autre, tu postules une équation pilotant la célérité de la lumière dans un référentiel flottant.
Ces deux grandeurs ne représentent absolument pas des entités équivalentes, donc ce n'est pas parce que tu as le même genre d'équation pilotant leur évolution que tu vas avoir exactement la même physique.

Je vais te donner un exemple...
Tu affirmes que Δc/c = -H*Δt
Dans ce cas, tu as des effets visibles par exemple sur la constante de structure fine :

α = q²/4πεhc
Dans ce cas : Δα/α = -Δc/c = +H*Δt
Donc tu devrais prédire une augmentation de la valeur de la constante de structure fine.
Les dernières mesures montrent que Δα/α < 1e-6 sur 10 milliards d'années.
Ton modèle donne une valeur bien différente avec une constante de Hubble à 73 (Δα/α=0.8)

Etant donné que cette constante est reliée à l'énergie de Bohr : E = αmc²
Tu obtiens :
ΔE/E = Δα/α + 2Δc/c = -HΔt
Donc tu prédis un redshift :
z = HΔt
Tu peux relier facilement ton modèle aux mesures cosmologiques, par exemple, pour des objets à 1 Gal, tu prédis un redshift de 0.07 (je pense que c'est inférieur aux mesures cosmologiques).
 #23222  par cosmos
 
@cosmos
Ce qui me gêne dans ton interprétation c'est cette équivalence, qui n'est absolument pas formelle.
a est le facteur d'échelle, et c est la célérité de la lumière dans le vide dans un référentiel local.
Toi, tu as une équation qui sort du modèle de FLRW, et de l'autre, tu postules une équation pilotant la célérité de la lumière dans un référentiel flottant.
Ces deux grandeurs ne représentent absolument pas des entités équivalentes, donc ce n'est pas parce que tu as le même genre d'équation pilotant leur évolution que tu vas avoir exactement la même physique.

Je vais te donner un exemple...
Tu affirmes que Δc/c = -H*Δt
Dans ce cas, tu as des effets visibles par exemple sur la constante de structure fine :

α = q²/4πεhc
Dans ce cas : Δα/α = -Δc/c = +H*Δt
Donc tu devrais prédire une augmentation de la valeur de la constante de structure fine.
Les dernières mesures montrent que Δα/α < 1e-6 sur 10 milliards d'années.
Ton modèle donne une valeur bien différente avec une constante de Hubble à 73 (Δα/α=0.8)

Etant donné que cette constante est reliée à l'énergie de Bohr : E = αmc²
Tu obtiens :
ΔE/E = Δα/α + 2Δc/c = -HΔt
Donc tu prédis un redshift :
z = HΔt
Tu peux relier facilement ton modèle aux mesures cosmologiques, par exemple, pour des objets à 1 Gal, tu prédis un redshift de 0.07 (je pense que c'est inférieur aux mesures cosmologiques).

Ok, mais dans ton calcul tu prends quoi comme valeur pour dt? Tu peux prendre ce que tu veux donc on ne peut rien comparer.. et c'est quoi "a" dans ton équation? Dans l'équation des redshifts cosmologiques c'est le "scale factor". Je ne vois pas d'ou tu sors une équation de l'énergie de Bohr en fonction du "scale factor"...

L'équivalence entre l'Univers en expansion et l'Univers à vitesse de la lumière variable est donnée par les équations suivantes:

- Pour les redshifts cosmologiques:
(1)Dans l'Univers en expansion la formule est: 1+z = ao/a1, ou a0 est le "scale factor" au temps présent, et a1 le scale fateur au redshift z.
(2)Dans la théorie de l'Univers à vitesse de la lumière variable la formule est: 1+z= c(z)/co, ou co est la vitesse de la lumière au temps présent, et c(z) la vitesse de la lumière au redshift z.

- Pour la constante de Hubble:
(1) Dans l'Univers en expansion la formule est: da/dt = H*a
(2) Dans la théorie de l'Univers à vitesse de la lumièr variable la formule est: dc/dt = -H*c