• La cosmologie expansionniste:de son 'âge d'or' à son 'âge le plus sombre

  • Les autres théories ou peut être la votre...
Les autres théories ou peut être la votre...
 #23940  par Cosentino
 
Mario Cosentino

Enseignant en Mathématiques & Physique
Formation Universitaire en Astronomie & Astrophysique le 10 Novembre 2012

Bonjour


COSMOLOGIE EXPANSIONNISTE: DE SON ''ÂGE D'OR'' A SON ''ÂGE LE PLUS SOMBRE'' DE SON HISTOIRE

Résumé

Une phase de l'univers dite «âge sombre», une matière dite «matière sombre» à 25 % et enfin une énergie dite «énergie sombre» à 70 % !
Il est reconnu qu'aujourd'hui la cosmologie expansionniste avance dans 95 % d'obscurité!
Tout cela dit autrement se traduit par le fait que 95 % de la masse-énergie de l'Univers échappe à nos observations. Uniquement quelques 5 % est sous forme lumineuse donc observable!
Paradoxalement, malgré ce constat, très obscur , cela n'empêche pas la cosmologie expansionniste d'avancer encore avec de nombreuses certitudes là où, aujourd'hui, elle devrait plutôt se montrer extrêmement prudente.

En effet, surtout depuis les observations du télescope spatial Hubble la cosmologie dominante expansionniste semble être de plus en plus dans une situation de plus en plus inconfortable. L'astrophysicien Edwin Powel Hubble est considéré comme le ''père'' de la théorie de l'expansion de l'Univers formulée en 1929. Le paradoxe c'est qu'aujourd'hui le télescope portant son nom, avec toute une batterie d'autres types d'observations, semble aller à l'encontre de cette croyance générale en un Univers en expansion...
Cette situation de plus en plus inconfortable fait partie des prévisions du modèle cosmologique que j'ai nommé le ''New Big-Bang fractal'' (''NBBF'') quantique. Mes travaux de recherche remontent en 1988. Mais officiellement, c'est vers le début des années 1990 que j'ai lancé une mise en garde contre l'interprétation expansionniste (voir mes 2 livres, télévision, radio, etc. dans mon blog ou Google et mette: mario cosentino ). A cette époque il était difficile de s'attaquer au modèle dominant car il semblait être ''un long fleuve tranquille'' du fait qu'on ne disposait pas des observations actuelles. Aujourd'hui il est facile de le mettre sérieusement en doute.
Aujourd'hui, sans parler des prévisions du ''NBBF'', de plus en plus d'observations remettent en cause les fondements même du modèle expansionniste.
Selon le ''NBBF'' les observations présentes et celles à venir vont plonger la cosmologie expansionniste dans son ''âge le plus sombre'' de son histoire jusqu'à sa disparition et son remplacement par un nouveau paradigme. Selon certains spécialistes cette révolution est déjà en cours...


Selon le ''NBBF'' les remises en causes ne concernent pas du tout le Big-Bang

Avant d'aller plus loin précisons que, selon le modèle cosmologique du ''NBBF''quantique les remises en causes majeures ne mettent pas en cause le Big-Bang mais le modèle théorique de l'expansion générale de notre Univers. Selon le ''NBBF'' quantique l'Univers a eu une phase d'expansion quantifiée d'une durée de 18 milliards d'années. Cette première phase est suivie d'une seconde où il est devenu globalement statique. Au sujet de ces 2 phases les équations du ''NBBF'' sont formelles. Elles n'utilisent que uniquement les constantes fondamentales de la physique telles que G, c et ђ en une théorie ayant une cohérence interne, sans aucun paramètre libre et en accord avec les observations les plus modernes. Ce qui est encourageant c'est que certaines de ses prévisions ont été confirmées soit par des observations soit par des expériences. Ce qui est remarquable c'est que la constante de structure fine α contient à elle seule tous les paramètres fondamentaux qui caractérisent notre Univers comme: son rayon ou son horizon maximal observable, sa température, ses oscillations relativiste radiales et périphériques, sa très faible vitesse de rotation, etc. Ajoutons que les équations du ''NBBF'' quantique nous conduisent à l'existence d'un barycentre. Cela implique que notre Univers serait en interaction avec un deuxième Univers de même masse --- l'un tournant autour de l'autre. Rien n'interdit de faire l'hypothèse que la masse de ce deuxième Univers serait de l'antimatière. Rien n'interdit également qu'un Big-Bang pourrait donner naissance à 2 Univers à parité opposée.

Après cette petite digression revenons à notre Cosmos. Depuis combien de temps notre Cosmos serait-il dans cette phase statique? Cette dernière phase semble avoir duré au moins 180 milliards d'années...
Cette phase statique est interdite par la Relativité Générale mais pas dans un Univers dominé par la mécanique quantique relativiste et non relativiste. Ajoutons à cela qu'il existe dans l'Univers d'autre forces que la gravitation. En d'autres mots: la cosmologie expansionniste surestime la plus faible des 4 forces fondamentales et elle sous-estime les 3 autres qui sont plus intenses. De plus il faut dire que la Relativité Générale ne s'applique à tout l'univers que si la distribution de son contenu masse-énergie est homogène. Or cette homogénéité est loin d'être observée bien au contraire. Cela justifie, entre autres, les prévisions du ''NBBF'' quantique.
Selon les prévisions du ''NBBF'' les remises en causes majeures présentent et avenir devraient, sous peu, faire disparaître le modèle cosmologique expansionniste! Plus on tente de le sauver plus il nous conduit vers des impasses. Jusqu'à quant va durer cette obstination pour vouloir à tout prix comme on dit ''sauver les apparences'' ?

Mes critiques ne concernent pas du tout les compétences des physiciens et astrophysiciens bien au contraire. Mais force est de constater que plus on avance dans le temps plus les observations amènent à rejeter le modèle cosmologique dominant.


Les remises en causes qui plongent la cosmologie dominante dans son ''âge le plus sombre'' de son histoire:

Ces remises en causes semblent justifier que la cosmologie dominante ne serait plus dans son ''âge d'or'' mais dans celui de son ''âge le plus sombre'' de l'histoire des sciences...

Voici une liste, non exhaustive, d'observations qui mettent sérieusement en cause le modèle expansionniste.

1- Des étoiles ayant un âge presque aussi vieux que celui de l'Univers.
Par exemple l'un des plus vieux amas stellaires, l'amas d'Hercule ( ou Messier 13 ) comportant plus de 100 000 étoiles, aurait un âge estimé à 12 ou 14 milliards d'années pour un âge de l'Univers de 13,7 milliards d'années selon la cosmologie dominante.

En effet voici ce que nous lisons dans une autre référence concernant les étoiles dans les amas riche en étoiles:

«Si les plus grosses quittent rapidement la scène, les plus nombreuses, moins massives que le Soleil, aux durées de vie supérieures à l'âge de l'Univers, pourraient briller des dizaines de milliards d'années durant.» --- C'est moi qui souligne. Voir Jacques Paul & Jean-Luc Robert-Esil : '' Le Beau Livre de l'Univers DU BIG BANG AU BIG FREEZE , Dunod, 2011, p. 56.



2- Après l'énergie sombre et la matière sombre nous voilà aujourd'hui confrontés avec une phase de l'Univers que la cosmologie dominante nomme l' ''âge sombre'' de l'Univers! La durée de cette phase de l'Univers, très proche du Big-Bang , est encore aujourd'hui mal définie.

3- Des galaxies ainsi que des amas de galaxies de plus en plus proches du Big-Bang. Aucun modèle d'Univers n'explique la présence de tels objets dans des tranches d'Univers aussi courtes.
Aujourd'hui nous pensons être à quelques 100 ou 200 millions d'années seulement après le Big-Bang!
Le record d'un milliard d'années est dépassé! Et qu'observons-nous à moins de 500 millions d'années seulement après le Big-Bang? … des galaxies bien formées, matures et dans un environnement ayant beaucoup de poussière. Or pour que la poussière existe à une telle remontée dans le temps, ou dit autrement dans un Univers aussi jeune, il faut beaucoup plus que quelques 100 millions à 200 millions d'années... Or nous savons que la formation des étoiles et des galaxies à partir d'une nébuleuse de gaz en contraction exige la présence des poussières afin de faire baisser quelque peu la température de ce gaz. Le rôle des poussières dans un immense nuage de gaz en contraction donnant naissance à une étoile ou à une galaxie va donc, par évacuation de la chaleur, faciliter une sorte d'équilibre entre les deux forces antagonistes que sont la contraction du gaz par la gravitation et sa pression de radiation.

Les dernières observations nous montrent des galaxies bien constituées dans une tranche d'âge de de l'Univers de quelques 200 à 500 millions d'années seulement!

Mais dans un Univers aussi jeune les galaxies peuvent-elles venir à l'existence en moins de 500 millions d'années seulement après le Big-Bang?

Voici la réponse d'un Chercheur et spécialiste en cosmologie Marc Lachièze-Rey:

''Loin dans le passé ( pendant le premier milliard d'années environ ), n'existaient ni galaxies, ni étoiles.'' Voir ''Initiation à la cosmologie'' , 4e édition, Dunod, 2004, tirage corrigé 2005 p., 78.

Pour l'astrophysicien Hubert Reeves

''(…) les galaxies ne devraient pas apparaître avant l'époque correspondant à z = 1 ou 2. Or on observe des quasars à z ≈ 5, ainsi que des galaxies à z = 2 ou 3 et qui sont déjà vieilles.'' ---C'est moi qui souligne. Voir ''La première seconde Dernières nouvelles du cosmos. 2 '', Seuil , 1995, p. 204.

Aujourd'hui la valeur de z est d'environ z ≈ 10!

Dans un autre ouvrage d'Hubert Reeves nous lisons:

''Le problème vient du fait que les surdensités observées dans le rayonnement fossile ne dépassent pas le cent-millième. Multipliées par mille, elles ne devraient guère dépasser un centième aujourd'hui! Dans ce cas de figure, la phase lente ne serait pas encore terminée et les galaxies ne seraient pas encore nées! Pourtant, les photos du ciel nous le prouvent: les galaxies sont là et depuis longtemps...'' ---C'est moi qui souligne. Voir ''Dernières nouvelles du cosmos Vers la première seconde'', Seuil, 1994, p. 202.

Signalons aussi qu'à moins de 500 millions d'années après le Big-Bang l'Univers ''est encore passablement chaud''!

Voici ce que nous lisons à ce sujet:

''Comment se fait-il qu'en un milliard d'années à peine il se soit développé, à partir d'un univers quasi homogène, des fluctuations de masse volumique assez importantes pour que les premières galaxies se forment? Évidemment, on peut faire appel à la gravitation. Des fluctuations de masse volumique initiales auront tendance à augmenter sous l'effet de la gravitation: les régions plus denses attirent vers elles la matière des régions moins denses. Le problème est que l'Univers, pendant le premier milliard d'années de son existence, est encore passablement chaud et que la chaleur a tendance à disperser les agglomérations de matière. Par comparaison, considérez l'air dans la pièce où vous vous trouver en ce moment. Même si vous comprimez de l'air avec vos mains pour créer une fluctuation de masse volumique, l'air environnant ne se mettra pas à s'agglomérer autour de la fluctuation. En fait, la fluctuation disparaîtra rapidement, parce que les molécules de l'air à la température de la pièce se déplacent si rapidement que la gravitation est incapable de les forcer à s'agglomérer en des zones de haute masse volumique entourées de vide ( heureusement!). La même chose devrait se produire en cosmologie: dans un univers chaud, ou même tiède, la gravitation est incapable de transformer des fluctuations aussi infimes que celles que l'on observe dans le RFC en des agglomérations appréciables de matière.'' --- C'est moi qui souligne. Voir Marc Séguin et Benoît Villeneuve: ''Astronomie et Astrophysique'', De Boeck Université, 2002, 2e édition ,p. 389.
Au sujet des auteurs

''Marc Séguin

Titulaire d'un baccalauréat en physique de l'Université de Montréal et de deux maîtrises ( astrophysique et histoire des sciences ) de l'Université Harvard, il enseigne l'astronomie et la physique au collège de Maisonneuve ( Quebec ).

Benoît Villeneuve

Docteur en astrophysique de l'Université de Montréal, il enseigne l'astronomie et la physique au collège Edouard-Montpetit ( Quebec ).''


4- L'observation de galaxies très lointaines (citons par exemple la galaxie BX442 ) qui ressemblent aux galaxies de notre environnement. Ces observations ne vont pas du tout dans le sens d'une évolution, dans le temps, de notre Univers.

5- il existe un très long catalogue de décalages spectraux z vers le rouge anormaux qui mettent en cause l'interprétation d'un Univers en expansion.

6- au sujet des supernovæ de type 1a il n'est absolument pas certain qu'on puisse les utiliser comme ''chandelles standards'' pour en conclure que l'Univers est en expansion accéléré. La méthode pourrait être biaisée par exemple par les propriétés du vide quantique inter-galactique ou énergie sombre ou encore la matière sombre, etc. Nous savons que l'espace inter-galactique est loin d'être vide et nous ne connaissons pas toutes les interactions que les photons, nous venant des supernovæ, subissent au cours de leur très long parcours. Si les photons en interagissant avec le vide quantique viendraient à perdre de l'énergie, sans diffusion, alors toutes les interprétations seraient fausses et l'Univers ne serait pas en expansion accélérée. Ainsi la théorie de la ''lumière fatiguée'' d'Einstein, et d'autres, garde toute sa pertinence. Ne pas en tenir compte pourrait être fatal pour l'interprétation qu'en donne la cosmologie expansionniste. Avec toutes les nouvelles propriétés des grands espaces inter-galactiques la prudence s'impose.
Nous lisons à ce sujet:

''Fondations solides? Pour étudier les choses qui sont loin des échelles de taille et des temps de la vie courante, les scientifiques doivent baser leurs résultats sur des prédictions de théories complexes, avant même que les tests et les raffinements de ces théories soient terminés. Une erreur dans l'enchaînement du raisonnement sur lequel elles sont basées peut conduire à des résultats incorrects. Par exemple, utiliser les Céphéides pour mesurer les distances implique de combiner plusieurs concepts intermédiaires. En autres, il faut supposer que la relation période-luminosité s'applique de la même façon à toutes les Céphéides et supposer que la luminosité maximale ne dépend que de la distance qui nous sépare de cette étoile ( ce qui est incorrect s'il y a de la poussière ou du gaz entre l'étoile et nous, comme c'est souvent le cas ). Si l'une de ces hypothèses ( parmi beaucoup d'autres ) est fausse, les distances calculées sont incorrectes.'' ---C'est moi qui souligne. Voir Neils F. Comins: ''A la découverte de l'Univers Introduction à l'astronomie et à l'astrophysique'', de boeck, 2011, p.332.

''L'auteur

Le professeur Neils F. Comins enseigne à l'université du Maine aux Etats-Unis. Plusieurs fois diplômé en physique et docteur en astrophysique, ses travaux dans les domaines de la relativité générale, de l'astronomie observationnelle, de la simulation numérique d'évolution des galaxies, sont mondialement reconnus.» ---Voir 4ème de page.

7- L'observation d'amas de galaxies et des super-amas de galaxies structurés en de très longues ''murailles'' d'une dimension pouvant atteindre une fraction importante du rayon observable de l'Univers. Ce type d'observations nous conduit à la remise en cause de ce que l'on appelle le principe cosmologique parfait. En effet l'observation d'amas de galaxies de plus en plus gigantesques semble mettre sérieusement en cause le principe cosmologique parfait. Ce dernier est indispensable pour que la masse volumique de l'Univers soit homogène. Or nous savons que si cette homogénéité n'est pas respectée les équations de la Relativité Générale ne pourraient pas être utilisées pour prévoir la dynamique globale de notre Univers. Dans ce cas la Relativité Générale resterait utile mais dans un Univers restreint mais non dans sa globalité. Donc, sans d'homogénéité pas de modèle cosmologique uniquement basé sur la gravitation! Nous comprenons que le principe cosmologique parfait est une colonne de l'édifice de la cosmologie expansionniste. Nous comprenons également que le non respect de cet unique principe de base ferait que tout l'édifice théorique de la cosmologie dominante s'écroulerait comme un château de cartes... et les observations semblent bien aller dans ce sens car nous observons des structures formant des «murailles de galaxies». Par exemple si nous prenons la superstructure qui s'appelle le «Grand Mur CfA2» et qui possède une longueur de quelques 0,7 milliard d'années-lumière. Cette longueur représente un rapport longueur du «Grand Mur» / rayon de l'Univers observable de l'ordre de 1/ 20 ! Pour appréciez ce rapport imaginez-vous une règle de 20 cm représentant le rayon de notre Univers et vous prenez une longueur d'un cm pour le «Grand Mur». Nous voyons mieux ce que représente ce «Grand Mur» par rapport à la taille du rayon du Cosmos.
Ce «Grand Mur» fut découvert en 1989 par Margaret Geller et John Huchra.
Les dimensions de ce «Grand Mur» semblent remettre en question le principe cosmologique parfait.

Voici un deuxième «Grand Mur» appelé le «Grand Mur de Sloan» qui lui mesure 1, 37 milliard d'années-lumière. Cette mesure donne un rapport de l'ordre de 1/10 du rayon de l'Univers observable ! La découverte de ce «Grand Mur» fut annoncé le 20 Octobre 2003 par J. Richard Gott et Mario Juric. Comment expliquer la présence de cette superstructure. Que vient-elle faire dans un Univers supposé parfaitement homogène? Cette observation ne nous laisse-t-elle pas dubitatif quant à la validité du principe cosmologique parfait appliqué à l'ensemble de l'Univers?...
Même si certaines critiques ont été formulées sur ce «Grand Mur» il n'empêche que sa forme globale est très pertinente.

Nous avons déjà vu que si l'uniformité de la distribution de la matière à grande échelle n'est pas constatée alors, à lui seul, le «Grand Mur de Sloan» semble suffisant pour mettre le principe cosmologique «au pied du Mur»!...

Avec le lien que voici une équipe de chercheurs, sur la base d'une observation, conteste le principe cosmologique. Si la cosmologie dominante expansionniste ne peut plus utiliser la Relativité Générale que pourrait-elle dire sur la géométrie globale de notre Univers?
On constate que plus le temps plus la cosmologie dominante devient de plus en plus obscure...

Grande structure (11/01/2013)
Un énorme groupe de quasars vient d'être détecté - il a une taille moyenne de 500Mpc (1200 Mpc pour la plus grande dimension), ce qui pose problème car des structures plus grandes que 370Mpc ne sont pas prédites par la théorie. (AGO)

http://www.ras.org.uk/news-and-press/22 ... cover-the-
 largest-structure-in-the-universe
http://arxiv.org/abs/1211.6256


Pour plus d'informations concernant les points 1 à 5 voir les références ci-dessous.

Conclusion

Nous constatons que le modèle cosmologique expansionniste face aux observations fait naître de nombreux problèmes. Il comporte des quantités de difficultés et d'incohérences internes laisse de nombreuses questions sans réponse. Au vu de tout cela il ne me semble pas scientifiquement raisonnable d'être catégorique, voire dogmatique pour parler de l'expansion de l'Univers en employant des phrases affirmatives. Il serait plus raisonnable de se montrer prudent en employant des phrases au conditionnel. La cosmologie moderne est relativement jeune par rapport au autres branches de l'astronomie. De ce fait l'étude de l'Univers est une science en plein développement où de nombreuses hypothèses ne sont pas encore définitives y compris l'hypothèse d'un Univers en expansion accélérée...

Quelques références et liens


Au sujet de la formation des galaxies précoces:

http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2156.htm


Au sujet de la galaxies spirale BX442 qui ne devrait pas exister:

http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... ter_40258/

Au sujet de très jeunes galaxies géantes:

http://irfu.cea.fr/Sap/Phocea/Vie_des_l ... d_ast=2828

Pour un Univers plus âgé que 13,7 milliards d'années:

http://www.bulletins-electroniques.com/ ... /19494.htm

Au sujet d'une galaxie lointaine:

http://www.astronomieamateur17.com/

Au sujet de l'amas de galaxies le plus éloigné:

http://www.eso.org/public/france/news/eso1108/


Au sujet de la ré-ionisation:

http://cosmobranche.free.fr/SpaceNews_U ... pide_41059

http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... mos_25563/

http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... que_42350/

Au sujet des galaxies très lointaines:

http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... ues_20528/

Au sujet des «Grands Murs»:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Mur_de_Sloan


http://www.cidehom.com/apod.php?_date=071107
 #23949  par soralien
 
Au vu de tout cela il ne me semble pas scientifiquement raisonnable d'être catégorique, voire dogmatique pour parler de l'expansion de l'Univers en employant des phrases affirmatives. Il serait plus raisonnable de se montrer prudent en employant des phrases au conditionnel. La cosmologie moderne est relativement jeune par rapport au autres branches de l'astronomie. De ce fait l'étude de l'Univers est une science en plein développement où de nombreuses hypothèses ne sont pas encore définitives y compris l'hypothèse d'un Univers en expansion accélérée..


Oui, comme je l'ai répété plusieurs fois dans ce forum, même en modifiant la loi de Hubble, cette loi ne reste valable uniquement que pour des petits redshift. La distance Angulaire, la distance de luminosité, la distance Comobile ou encore la distance propre de la Propagation des Photons donnent des résultats complètement différents l’un par rapport à l’autre pour des grands décalages vers le rouge. Donc, rien qu’avec la physique actuel, il est difficile de parler de l’expansion de tout l’horizon "visible", et donc de tout ce soit disant "espace".

Mais n'oublis pas que même si tout l'espace visible était en expansion, cela ne représente pas l'univers entier. Si on veut être scientifique, on ne définit pas l'univers par notre espace temps, et on doit dire encore moins qu'il est en expansion.
 #23957  par Cosentino
 
Cosentino à soralien

Bonjour

INTRODUCTION

soralien a ecrit
"Mais n'oublis pas que même si tout l'espace visible était en expansion, cela ne représente pas l'univers entier. Si on veut être scientifique, on ne définit pas l'univers par notre espace temps, et on doit dire encore moins qu'il est en expansion."

Réponse

Il y a l'Univers observé et l'Univers observable.
Sur de tels problèmes je n'engage que les équations du "NBBF" quantique.
Or, selon les équations du "NBBF" quantique le rayon de notre Univers observable vaut Ruo= 1,68.10 ^26m.
Au delà de cet "horizon cosmologique" les équations disent qu'à une distance de 2.10^67 m un autre Univers fait d'antimatière tourne autour du notre. En réalité il est plus juste de dire, et toujours selon les équations du "NBBF" , que ces 2 Univers tournent autour de leur barycentre commun. Ce barycentre est situé à mi-chemin, c'est-à dire, à une distance de 1.10^67m.

LES 3 GRANDES HYPOTHÈSES OU ÉTAPES DU "NBBF" QUANTIQUE

Voici résumé les 3 grandes étapes du modèle cosmologique du "NBBF" quantique. Ces 3 grandes phases constituent les hypothèses de base qui ont ont guidé mes travaux de recherche au cours de quelques 25 années de recherche. Toutes ces hypothèses reposent sur un ensemble d'équations qui ont 3 particularités importantes dans ce type de modèle d'Univers:

-de ne contenir aucun paramètre libre et
-ces équations proposent un modèle cosmologique ayant une cohérence interne très surprenante
-un certain nombre de prévisions de ce modèle ont été confirmées soit par des observations astronomiques soit par des expériences de laboratoires .

Voici les 3 grandes étapes:

1-Un Big-Bang qui aurait donné naissance à 2 Univers à parité opposée ( le premier de matière et le second d'antimatière ). Cette hypothèse est conforme à la théorie quantique à "boucles".

2- Ces 2 Univers, tout en s'éloignant l'un de l'autre , auraient leur propre expansion qui aurait duré 18 milliards d'années

3-Après cette durée de 18 milliards d'années de dilatation chaque Univers "stoppe" son expansion. Dorénavant, chaque Univers possèderait un "rayon observable" égal à Ruo = constant. Nous savons que cette hypothèse d'un Univers qui aurait un "rayon observable statique" , après 18 milliards d'années d'expansion, n'est pas autorisé dans le cadre de la Relativité Générale (RG) car nous savons que la RG fonctionne uniquement avec la constante G. Or nous avons vu que notre Univers semble avoir plus de propriétés quantiques que classiques. Maintenant si en plus de la constante G nous modélisons notre Univers avec la prise en compte, dans les équations, de la constante de Planck h alors un Univers en "équilibre statique" (donc sans expansion) semble possible. En effet l' application des principes de la mécanique quantique nous montrent que notre Univers pourrait se maintenir dans un parfait "équilibre statique" que si et seulement si son espace quantique serait en vibration relativiste. Ainsi l'application des principes de la mécanique quantique fait apparaître dans les équations du "NBBF" 2 sortes de vibrations fondamentales. La première concerne une "Oscillation" qui porte le nom d' "Oscillation de Valence Périphérique" ("OVP") et la seconde d' "Oscillation de Valence Radiale" ("OVR"). Sans ces 2 oscillations relativistes notre Univers ne pourrait pas se maintenir dans ce parfait "équilibre statique" sans expansion ( ici l'emploi du mot "statique" il ne faut pas le confondre avec le mot "stationnaire" qui n'est autre que le modèle d'Univers en expansion de F. Hoyle ).

Une question récurrente est de savoir pour quelle raison, après 18 milliards d'années d'expansion, notre Cosmos aurait-il "stopper" sa dilatation?
Des expériences de laboratoire [1] [2] semblent nous indiquer que se serait le fait que notre Univers aurait acquis la propriété d'être devenu globalement "fractal"...
Cette propriété fractale serait celle qui correspondrait à la dimension fractale D de l' "éponge de Menger" ( D = 2, 726 8...).
A partir de certaines observations astronomiques nous constatons une valeur fractale de 2,5 très proche de la valeur de D. Pour pouvoir infirmer ou confirmer l'hypothèse de la valeur de D Il faut d'avantage d'observations pour pouvoir située de façon définitive une dimension fractale D = 2,726 8... Actuellement la valeur fractale Df est comprise entre 2< Df < 3...

Depuis combien de temps notre Univers ne saurait-il plus en expansion?
Selon certains calculs basés sur l'observation de galaxies très lointaines on pourrait estimer que notre Univers ne serait plus en expansion depuis au moins 180 milliards d'années...
Une telle durée d'âge vous semble-t-elle déraisonnable ?
Avec un tel crédit du temps le Cosmos aurait tout le temps de mettre en place les titanesques "murailles de galaxies", le dernier amas de quasars qui nous autorise à contester le principe cosmologique, les observations modernes qui nous montrent des masses monstrueuses attribuées à des "trous noirs" qui se tapissent dans les galaxies, etc...

L' "ÉNERGIE SOMBRE"

Que dit le "NBBF" quantique au sujet de l' "énergie sombre"?

Dans un Univers qui ne serait plus en expansion comment interpréter la température de notre Univers qui est de 2, 726 K ?

Dans les équations du "NBBF" quantique cette température se présente comme une constante et étant comme une propriété intrinsèque du vide quantique ou comme étant la température de l' "énergie sombre" qui serait notre "nouvel éther moderne"...
Cet "nouvel éther moderne" ferait perdre de l'énergie aux photons ce qui aurait comme conséquence que les décalages spectraux z ne sauraient être interpréter comme une expansion de l'espace...
Ce "nouvel éther moderne" introduirait une nouvelle théorie sur la "lumière fatiguée" d'Einstein...
Le "NBBF" quantique contient une telle théorie.

LA "MATIÈRE SOMBRE"

Et que dit le "NBBF" au sujet de la "matière sombre"?

Les calculs font ressortir une deuxième température qui est de 2,18 K.
Or, en physique, les expériences en laboratoire nous montrent que cette température correspond à l'hélium superfluide.
Donc je fais l'hypothèse que la "matière sombre" serait de l' hélium superfluide à 2,18K.
Après une étude approfondie, avec un Ingénieur du CERN, il ressort que l'hélium superfluide ayant cette très basse température rempli un ensemble de propriétés qui en font un candidat sérieux à la "matière sombre"...
Nous savons que l'hélium superfluide on l'utilise abondamment au CERN.

UN UNIVERS QUI S'AUTO-RÉGULERAIT

Ces 2 températures que sont la température de l' "énergie du vide" à 2,726 K et celle de la "matière sombre" à 2,18 K sont en parfait équilibre thermodynamique. Des interactions ayant des durées extrêmement courtes semblent maintenir ce parfait équilibre thermodynamique entre ces 2 températures proches l'une de l'autre.

Une des conclusion importante qui semble ressortir de tous ces calculs, et considérations, c'est que notre Univers semble fonctionner comme un "gigantesque ordinateur" qui calcul de façon à maintenir à un niveau constant les paramètres cosmologiques qui le caractérisent comme:

-son "rayon observable" Ruo = 1,67.10^ 26 m
-ses longueur d'ondes des"OVP" ainsi que ses "OVR" relativistes
-sa température T = 2,726 K = constante
-sa dimension fractale D = 2, 726 8... ( "éponge de Menger" )
- sa vitesse de rotation Vuo = 1,23.10^ -12 m/s

LE RÔLE FONDAMENTAL DE LA CONSTANTE DE STRUCTURE FINE "a"

Chose surprenante : on constate que ces paramètres cosmologiques, qui caractérisent notre Univers, se trouvent dans une constante fondamentale qu'est la constante de structure fine "a". Le très grand physicien Richard Feynman ( 1918-1988, prix Nobel de physique en 1965 ) a essayé de comprendre sa mystérieuse valeur.
Le "NBBF" quantique semble ouvrir une nouvelle piste de recherche concernant la valeur de "a".
Il est important de préciser qu'aucune place n'est faite à une quelconque "numérologie". Uniquement les lois de la physique que nous connaissons.
Notre Univers semble obéir à une sorte de "code cosmique"... à un "programme" qui ferait en sorte que l'Univers s'auto-régénère conservant ainsi ses propriétés pour l'éternité ...
Cette dernière hypothèse à pour fondement des équations quantiques et donc "falsifiable" au sens de Popper. Il est important de dire,ici, que cette hypothèse de travail ne repose sur aucune philosophie purement gratuite.

CONCLUSION
Si ces 2 températures seraient maintenues à un niveau constant, par ce "code cosmique", alors notre Univers ne subirait aucune "mort thermique" ...ni par "grillade" ni par "congélation"...

Références

[1] Bernard Sapoval: "UNIVERSALITÉ ET FRACTALES", préface de Benoît Mandelbrot, Nouvelle Bibliothèque Scientifique, Flammarion, 1997.

[2] Les Fractales Art, Nature et Modélisation, HS n° 18, Bibliothèque Tangente, Éditions POLE- Paris 2004.

Cosentino à "MIMATA" administrateur

Bonjour

Merci de votre accueil!
Dernière modification par kyss191 le jeudi 31 janvier 2013 à 09:05, modifié 1 fois. Raison : Fusion de deux messages postés l'un après l'autre, utilisez la fonction "éditer" en bas de vos messages svp.
 #23966  par MIMATA
 
Cosentino à "MIMATA" administrateur

Bonjour

Merci de votre accueil!

Mais de rien ! Y-43 Par contre il va falloir faire ce que j'ai demandé en MP c'est-à-dire éditer vos messages pour les mettre en forme avec les balises de citation notamment et corriger les liens brisés.

Merci
 #23977  par soralien
 
Il y a l'Univers observé et l'Univers observable.
Sur de tels problèmes je n'engage que les équations du "NBBF" quantique.


1) merci pour toutes tes informations.
2) Mais qu'est ce que l'univers selon toi précisément ? Dans la phrase "l'univers est en expansion", qu'est ce que tu entends par univers par exemple ?
3) peux tu développer ta vision des choses sur la matière sombre et l'énergie sombre ?
 #23988  par bongo
 
Cosantino> comment tu expliques le spectre de corps noir du rayonnement fossile ?

Il y a un point qui me gêne particulièrement, c'est la dimension fractale, comparée à la température du rayonnement fossile, on dirait de la numérologie... Si je change l'échelle de température... ça ne marche plus. Enfin bon ça c'est juste des bases de physique... on ne peut pas comparer un nombre sans dimension, et une mesure...
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 8