La physique quantique semble ouvrir d'autres perspectives et je suis curieux des résultats que l'on peut déjà observer.
Comme tu l'a dit, je ne crois pas à la coexistence de mondes parallèles dans le sens de mondes similaires au notre dont des frontières naturelles s'empêcheraient de communiquer entre eux, et encore moins à des tunnels genres trous noirs/vortex qui les relieraient, bref.
En revanche, je ne suis pas du tout opposé à l'idée selon laquelle des phénomènes présents dans notre propre univers (je me contredit
) nous échappent et ne sont pas perceptibles par nos sens.
Pareil pour certains concepts, je ne suis pas non plus hermétique à des concepts comme celui que tu décrit, à savoir qu'une particule peut être à la fois à un endroit, et à la fois à un autre.
Les exemples de phénomènes qui contredisent notre logique sont nombreux, à commencer par la flexibilité du temps et de l'espace.
Ce qui m'interpelle quand même dans toutes ces expérience, c'est que cela n'est valable qu'avec des particules quantiques, des électrons il me semble, les équations et expériences ne concernent que ces particules, à cette échelle. Or il arrive souvent que des extrapolations à l'Univers entier sont faites, genre si un électron est à deux endroits à la fois, alors il doit y avoir des mondes parallèles...
Moi, ce que j'en déduis, c'est surtout que la nature de l'espace à l'échelle quantique semble bien différente de celle de l'espace à des échelles plus grandes. Il peut s'agir de dimensions supplémentaires qui ne dit pas son nom et qui expliquerait que les deux physiques soit pour le moment incompatibles : non pas parce qu'elles se contredisent mais parce qu'elles ne fonctionnent pas avec les mêmes règles, les mêmes forces.
Donc l'observation selon laquelle une particule peut être à plusieurs endroits en même temps est pour moi une illusion causée par la nature de l'espace à l'échelle quantique.