• Le vide possède t'il une énergie ?

  • Les autres théories ou peut être la votre...
Les autres théories ou peut être la votre...

 #193  par MIMATA
 
Tout d'abord, il faut bien faire la différence entre le vide, l'espace et le néant. Le néant n'est rien et ne contient rien...c'est l'horreur absolue... :Y-17:
Le vide quand à lui est la distance (l'espacement) qu'il y a entre deux particules ou amas de matière. Par extension, on parle du vide quand on parle de l'espace, lui même évoquant l'espace entre les astres. En matière d'astronomie, les mots nous manquent et nous devons employer des mots usuels pour désigner des choses nouvelles (idem pour la théorie des cordes, il ne faut y voir la manifestation de vrais cordes, de ficelles au sens courant du terme).
Pour en revenir à notre affaire, le vide n'est en fait pas si vide que celà, il contient au moins 2 choses : une peu de matière (des particules de matières solides ou gazeuses) et de l'énergie comme par exemple des photons ou des neutrinos. Le vide ne possède donc pas une énergie propre mais plutôt des éléments qui eux possèdent de l'énergie.

Voilà, j'espère avoir été assez clair dans mes explications... :)
Dernière modification par MIMATA le jeudi 13 avril 2006 à 22:12, modifié 1 fois.

 #3030  par lichee
 
le vide possede-t-il une energie ....

je m'etais aussi posé la question...


si on pense que :
- l'air était considéré comme le vide, avant (hypothese)
- le vide spatial (qui n'est pas si vide que ca etant donné qu'il y a des gazs, des solides, etc) n'est donc pas "vide"....

On conclue deja que : l'air est plus dense que le vide, le vide plus dense que le neant.

- l'univers est en perpetuel expansion... un peu comme un ballon qui se gonfle... jusque la rien de nouveau.... mais est-il absurde de penser que si l'univers est en expansion, alors la pression de l'univers est supérieur à celle du "contenant" ? - non je ne pense pas.

Donc, si le contenant est encore moins dense que l'univers, qu'il nous aspire... on peut dire que l'univers se dilate. Donc grossit...

Si l'univers est de plus en plus "gros", il y a deux theories possibles :
A- soit des planetes se créent au fur et à mesure qu'il grossit.
B- soit la distances entre les planetes deja existantes augmente, proportionnelement selon si l'on est loin du mur de Planck (c'est ca?) ou pas.

A---->Donc si les planetes se créent au fur et a mesure, ce qui est à mon sens une hypothese a mettre de cote, l'univers n'a pas forcement été créé à 10-43secondes puisque la galaxie la plus loin n'est pas forcement à 38,5Milliards d'année lumieres...

B----> les distances entre les planetes augmentent, et logiquement la distances devrait augmenter selon si l'on est loin ou pas du mur de franck..... cette theorie semble plausible....
ALORS NOUS POUVONS SAVOIR SI NOUS SOMMES AU CENTRE, OU PAS, de l'univers ...
Nous pouvons nous positionner par rapport à ce TOUT. non???
calculer la distances de la terre à pluton par exemple, et la recalculer un instant plus tard afin de determiner la derive. Puis en faire de meme avec le soleil , la lune, etc... permettrait de se positionner.

Pour finir : un ballon qui se gonfle : les atomes de gaz situés en son plein centre ne bougeront pas, ceux situés legerement pres du centre bougeront un peu, et ceux situés pres de parois du ballon bougeront plus..... (quand je dis bouger, je parle bien sur de distance entre ces atomes)
ATTENTION : je parle evidemment d'un ballon qui se gonfle en prenant de l'amplitude, et non car on ajoute du gaz. Par exemple un ballon remplit d'air qui passe d'une pression de son environnement de 10 bars à une pression de 1 bar.

 #3032  par ZOL@D
 
Au fait petit rappel le vide et l'espace entre deux molécules! :)

Le vide est avant tout un concept philosophique. Il désigne l'absence de matière.

Ce qui nous interesse dans ce doc c'est ce que j'ai mis en italique

Au quotidien
Dans le sens commun, lorsque l'on dit qu'un contenant est vide, il est en fait rempli d'air qui adhère à tout. Un verre vide, une bouteille vide, un carton vide… contiennent en fait environ 2·1015 molécules par millimètre cube, deux billions de molécules.


En philosophie
La notion de vide est intimement liée à la notion d'être. Le vide est l'absence de matière, l'absence d'être. Mais peut-on parler du vide comme d'une entité en soi, ou uniquement comme une absence. Parménide disait « l'être est, le non-être n'est pas » ; le vide est-il de l'être ou du non-être ?

Le statut du vide varie beaucoup selon les cultures. Leucippe, lorsqu'il imaginait la division de la matière, concluait que l'on arrivait à une particule indivisible (a-tomos, l'atome), sinon on arriverait au vide ; il était inconcevable pour lui que la matière pût être faite de vide.

Ainsi, lorsqu'un européen voit un verre, il voit d'abord la matière, sa forme ; un taoïste y verrait d'abord le vide qui le rend utile (qui permet d'être rempli). Le vide taoïste est conçu comme un potentiel, quelque chose qui attend d'être rempli, et par extension d'être réalisé : c'est l'esprit vide de pensée dans lequel peuvent naître les idées, c'est le blanc de la feuille qui attend d'être dessiné (voir Taoïsme : Plénitude du vide et autres paradoxes).

Dans le bouddhisme, le vide désigne l'absence de nature propre de toute chose, la vacuité.


En physique
En physique, le vide est un concept qui recèle des propriétés tout à fait surprenantes et néanmoins fondamentales.

Ce n'est pas le néant (l'absence de tout). La physique moderne nous indique d'ailleurs qu'il est tout à fait pertinent de discuter de l'énergie du vide. Ce n'est pas non plus un éther, un milieu matériel, suivant les époques, mouvant ou fixe et indépendant de tout référentiel, imaginé, par exemple, comme support des ondes électromagnétiques. Faute de preuve de son existence, on a abandonné l'idée de ce dernier.

On peut dans une première approche dire que le vide est un espace dans lequel les molécules sont fortement raréfiées. Ainsi, pour « faire le vide », on prend une enceinte étanche et on pompe l'air avec une pompe à vide ; on définit la qualité du vide par la pression d'air résiduelle, exprimée en pascal (Pa, unité du système international), ou plus souvent dans le milieu industriel en millibar (mbar) ou torr (mm de mercure). On ne peut atteindre ainsi qu'un vide partiel, quelle que soit la température.

Un vide considéré comme très poussé, « ultra-vide », correspond à une pression de l'ordre de 10-8 Pa ; on y dénombre encore 2 millions de molécules par centimètre cube[1]. Par comparaison, la densité au sein des gaz interstellaire est de l'ordre de 1 atome par centimètre cube.

Mais qui dit absence de matière ne dit pas absence d'événement. Ainsi, les ondes électromagnétiques traversent le vide, et c'est le milieu qui s'oppose le moins à leur avancement (la vitesse de la lumière dont on parle usuellement, limite à toute transmission d'information, est celle dans le vide) ; il y a dans le vide des variations du champ électrique et du champ magnétique, mais ces champs ne nécessitent aucun support matériel. Le vide total nécéssite donc l'absence à la fois de matière mais aussi de rayonnement.

Le vide absolu défini ci-dessus est donc un milieu statistiquement sans particules élémentaires. La physique quantique, qui définit le vide comme l'état d'énergie minimale de la théorie, montre qu'il reste néanmoins le siège de matérialisations spontanées et fugaces de particules et de leur antiparticules associées, on parle de particules virtuelles, qui s'annihilent presque immédiatement après leur création. Ces fluctuations quantiques sont une conséquence directe du principe d'incertitude d'Heisenberg qui affirme qu'il n'est jamais possible de connaître avec une certitude absolue la valeur précise de l'énergie. On appelle ce phénomène les fluctuations quantiques du vide[2].

Einstein consacre l'annexe 5 de son livre Relativité - Théories spéciale et générale (Relativity - The Special and the General Theory, traduction de Robert Lawson, 1961) à la relativité et [au] problème de l'espace. Il y cite Descartes et Kant et donne raison au premier contre le second, en niant l'existence du vide, c'est-à-dire, précise-t-il, l'existence d'un espace vide de champ. Il note dans sa préface à la 9e édition du livre : « les objets physiques ne sont pas dans l'espace, mais ces objets ont une étendue spatiale. De la sorte, le concept d' « espace vide » perd son sens. »


La pression du vide

Une des propriétés les plus curieuses du vide quantique est mise en évidence par l'effet Casimir : lorsque le vide est réalisé entre deux plaques conductrices, et en l'absence de toute contrainte mécanique externe, une pression est exercée sur les plaques dont la valeur dépend de la géométrie particulière du système. Cet effet est expliqué dans le cadre de la théorie quantique des champs qui affirme que la notion de vide dépend de la géométrie. Ainsi le vide enfermé entre les deux plaques conductrices possède une densité d'énergie différente du vide extérieur à l'enceinte. Cette différence de densité d'énergie a pour conséquence directe l'apparition d'une force mécanique exercée sur l'interface séparant les deux milieux.





Propriétés physique du vide
perméabilité magnétique du vide ?0

? 4?×10-7 kg·m/A²s² (ou H/m)
Conductance du vide

= 1/119,916 983 2·? S
? 2,654 418 729 438 07×10-3 A²s³/kg·m²
? 1/?0c

permittivité du vide ?0

= 1/35 950 207 149·? F/m
? 8,854 187 817 620 39×10-12 A²s?/kg·m³
? 1/?0c²

Impédance caractéristique du vide Z0

= 119,916 983 2·? ?
? 376,730 313 461 770 68 kg·m²/A²s³
? ?0c

Petite histoire du vide
1644 : Découverte de la notion physique du vide par Torricelli
1646 : Pascal confirme et affine cette théorie
1654 : Otto von Guericke fabrique la première pompe à vide
1855 : Geissler fabrique la première pompe à vide à déplacement de mercure. Le vide obtenu est proche de 1/10 de Torr (= 0,1 mm Hg ou 0,133 mbar)
1865 : Sprengel invente la trompe à mercure
1905 : Gaede crée la pompe à vide rotative à mercure
1910 : Gaede invente la pompe à palettes (principe inchangé à nos jours !)
1913 : Gaede invente la pompe turbomoléculaire, puis, dans la foulée, la pompe à diffusion, qui sera perfectionnée par la suite par Langmuir.

Je pense que penser que le vide a une énergie c'est purement d la science fiction (la preuve a l'époque j'en avais entendu parlé dans stargate atlantis) car l'espace entre deux molécules, ou est l'énergie?

ps:si le mur de planck t'interesse voila la lise des articles connexes

 #3038  par MIMATA
 
Lichee, en ce qui concerne l'expansion de l'univers, celle-ci n'est mesurable que sur de très grandes échelles car il semble qu'à courte distance, la gravitation (l'attraction) prenne le pas sur l'expansion. C'est pourquoi on n'est seulement en mesure de calculer et de mesurer l'expansion de l'univers en observant des galaxies lointaines mais en revanche, dans un système gravitationnel comme pour notre système solaire, l'expansion n'est pas mesurable.

Ensuite ton raisonnement est faux car en fait, quelque soit la direction dans laquelle nous regardons, les objets s'éloignent tous de nous, dans toutes les directions à de la même manière. et si l'on pouvait se déplacer dans l'univers, nous observerions exactement la même chose : les objets célestes nous fuiraient, de la même manière que sur terre. Conclusion, l'univers est infini et en expansion et il n'a pas de centre...

Et pour ton ballon, les atomes au centre du ballon ne sont pas immobiles, ils sont eux aussi repoussés par les atomes voisins, tout comme les atomes situés ailleurs dans le ballon : tous se repoussent de la même manière, et tous voient leurs voisins les plus proche tenter de les fuir. Seul ceux en périphérie ont une interaction différente à cause de la membrane du ballon et à la résistance du caoutchouc et à celle de l'air extérieur, mais là on s'en fout un peu en fait, c'est juste pour nous permettre de mentaliser l'idée.

 #3042  par lichee
 
MIMATA a écrit :Lichee, en ce qui concerne l'expansion de l'univers, celle-ci n'est mesurable que sur de très grandes échelles .
oui, c'est vrai que mon exemple avec pluton etait pas le meilleur, mais entre les galaxies alors..
MIMATA a écrit : Ensuite ton raisonnement est faux car en fait, quelque soit la direction dans laquelle nous regardons, les objets s'éloignent tous de nous, dans toutes les directions à de la même manière. et si l'on pouvait se déplacer dans l'univers, nous observerions exactement la même chose : les objets célestes nous fuiraient, de la même manière que sur terre. Conclusion, l'univers est infini et en expansion et il n'a pas de centre....
Alors la je suis sur le cul, je comprends pas pourquoi
MIMATA a écrit : Et pour ton ballon, les atomes au centre du ballon ne sont pas immobiles, ils sont eux aussi repoussés par les atomes voisins, tout comme les atomes situés ailleurs dans le ballon : tous se repoussent de la même manière, et tous voient leurs voisins les plus proche tenter de les fuir. Seul ceux en périphérie ont une interaction différente à cause de la membrane du ballon et à la résistance du caoutchouc et à celle de l'air extérieur, mais là on s'en fout un peu en fait, c'est juste pour nous permettre de mentaliser l'idée.
ok la paroi on n'en tient pas compte.
Mais un ballon en expansion composé de
50 atomes,
5 litres d'air,
une densité X...

si ce ballon se dilate car la pression interne est supérieure a celle exterieure :
on aura :
un ballon
50 atomes
20 litres d'air
une densité Y


donc soit les atomes du ballon sont toujours a la meme distance les un des autres, et dans ce cas on a un vide entre les parois du ballon ... bref, c'est pas possible

ou alors les atomes (qui ont une taille et masse definie et identique) s'espacent les uns des autres afin d'occuper l'espace disponible.

petit ajout :

les atomes dans le ballons s'espacent, donc un mouvement entre eux existent, la direction de ce mouvement est : centre -> paroi

les atomes au centre du ballon bouge peu, ceux proche de paroi plus rapidement.

une fois le ballon stabilisé, les atomes sont a nouveaux équidistants.


Autre facon d'imager :
un elastique en cahoutchouc : prendre un elastique de 50cm de long, faire 1 trait tous les 1 cm

on a 50 traits (bon ok, 48 !!) qui sont equidistants.

On tire dessus aux deux extremités :
- le centre, pardon, le milieu ne bouge pas
- les traits du milieu bougent moins vite que ceux pres des bords.