Salut les djeus ! non, il est pas mort, quantique, même pas décohéré mais il a du faire subir 10 000 km à sa voiture depuis son dernier post (pas VRP pourtant
)
Je vois que cela s'excite côté information.
Je voudrais déjà réagir aux 2 solutions proposées par JPJ41 pour le grand vide, il y en a d'autres : un hasard statistique, c'est possible, le grand vide est grand mais encore très petit par rapport à l'Univers, de plus, la gravité modifie la répartition de la matière dans l'Univers donc c'est possible.
Le lieu de l'explosion du Big Bang ? cela présuppose que l'espace était pré existant au BB ce qui n'est pas le cas dans les théories actuelles (bon, après...) : le big bang n'est pas une explosion mais une dilatation de l'espace.
Ensuite, en vrac car c'est vrai que Gaïa a mis la dose en termes de questions
:
Un cube de Planck n'est rien d'autre qu'un cube d'espace dont la longueur d'une arête est la longueur de Planck (une longueur au cube = un volume) ; carré de Planck : idem mais pour les surfaces
L'entropie est ce qui caractérise l'état d'excitation d'un système : plus le système est désordonné, plus il est énergétique : la seconde loi de la thermodynamique statistique nous dit d'ailleurs que tout tend vers une augmentation d'entropie donc du désordre (on en a déjà parlé ailleurs : l'entropie, on la voit tout le temps : l'oeuf se casse mais ne se reforme pas, nous vieillissons, quand on ouvre une bouteille de Coca, le CO2 part dans tous les sens au lieu de rester sagement dans la bouteille, etc.)
L'entropie est très liée à l'information : il y a plus d'informations dans un système à faible entropie (comme un être humain, une planète, etc.) que dans un système à haute entropie (en langage clair, un désordre).
En allant aux limites, l'Univers aura atteint l'entropie maximale lorsqu'il n'y aura plus de matière ni de rayonnement mais une soupe diluée de particules errantes dans le vide cosmique ; au même moment, l'information sera alors sous sa forme la plus condensée possible car nous aurons atteint le pur aléatoire (des particules errantes et désordonnées) ; or, l'aléatoire est la seule information que l'on ne peut pas condenser, simplifier (pas de redondances potentielles ou autres).
Le problème est celui de l'information à l'origine car on pense maintenant que le big bang est le résultat de fluctuations du vide quantique, ces fluctuations s'opérant par ailleurs sans temps (une fluctuation donc une variation sans temps paraît paradoxale mais c'est possible dans le royaume quantique). L'information est inconnue ; ensuite, il y a la phase d'expansion de l'Univers avec création d'énergie pour remplir ce nouvel espace (le principe de conservation de l'énergie n'était pas encore une loi), cette énergie provenant du vide quantique et de ses particules virtuelles : nous avons donc eu création d'information lors de cette phase d'expansion.
Enfin, je voudrais terminer sur un point que nous n'avons jamais abordé ici : comment sont déterminées les unités de Planck : le temps de Planck, la longueur de Planck et l'énergie de Planck.
La longueur est liée au temps de Planck simplement par la vitesse de la lumière donc une longueur de Planck est la distance parcourue par la lumière pendant un temps de Planck.
Comment définir le temps de Planck alors ?
L'idée est de partir d'un système physique absolu : on prend donc les postulats de la RG : e=mc2 ou encore v=d/t et on part du principe que les constantes ont la valeur 1 donc la vitesse de la lumière = 1, on en déduit donc que le temps est simplement l'inverse de la distance , on en déduit aussi que l'énergie est donc la masse.
Ensuite, on utilise les règles de la physique quantique et de ses diverses équations de base qui reprennent les 4 constantes de Boltzmann, de Planck, de gravitation et la vitesse lumière. Ces équations utilisent comme données des temps, des fréquences (inverse du temps), des longueurs, des énergies... on donne aux 4 constantes la valeur 1, arbitrairement, cela simplifie considérablement ces équations et on arrivent, en remplaçant certains termes par d'autres rendus équivalents grâce aux "1" à trouver que le temps de Planck = 10 -43 seconde environ. Même chose pour l'énergie, quant à la longueur, enfantin via la vitesse lumière.
Pourquoi parle t 'on d'un système pur ? parce qu'en enlevant l'effet des constantes dans les équations en les positionnant à la valeur un, on définit des équivalences entre les unités qui mettent en évidence les fondamentaux structurels de l'espace, du temps et de l'énergie : on a en quelque sorte définit le pixel élémentaire de l'Univers, le cumul 3D de ces pixels étant notre réalité.
Toutefois, un pixel est un lego de base mais même cette brique élémentaire n'est pas un archimédien (un point mathématique de dimension 0) : il est donc constitué de quelque chose qui n'est plus du ressort de notre réalité et donc de notre compréhension humaine et c'est là dedans que tout se bouscule.
Le problème est que l'on ne peut pas transposer les notions d'espace, de temps, d'énergie... et d'information dans cette brique qu'est le cube de Planck ou alors il faut considérer que l'information est la plus élémentaire possible : un équivalent bit par cube de Planck mais pas plus - n'oublions pas que l'indétermination quantique ainsi que les fluctuations du même nom modifient l'information pour ces dernières et limitent la connaissance de cette même information pour la 1ère).
Un joli sujet... ::):
Nous avons la preuve formelle qu'une forme de vie intelligente extraterrestre existe : ils n'ont jamais cherché à entrer en contact avec nous...