• Lee Smolin et processus du mouvement de l'information

  • Les autres théories ou peut être la votre...
Les autres théories ou peut être la votre...
 #4869  par manuelarm
 
Je n'ai rien contre le procédé d'extrapoler, un scientifique sans imagination ne trouvera jamais une nouvelle theorie, mais après l'imagination il faut valider les choses et la rigueur entre jeu, aujourd'hui 'hui il est vrai qu'il y a plusieurs théories qui tendent de nous expliquer ce qui se passe aux échelle de Planck, le problème c'est que pour valider, nos appareils n'irons jamais à ces échelles donc il faut attendre qu'une de ces théories décrivent une expérience non prédite par la quantique ou la RG, de la on sera quel est la bonne, et aura peut être 50 ans de fausse certitude, jusqu'à trouvé une expérience non prédite par le theorie.
 #4874  par GAIA
 
Comment peut se comporter la lumière en traversant un champ très énergétique de tachyons ?

Est ce que l'énergie tachyon peut modifier la constance de la vitesse de la lumière ?
 #4877  par quantique
 
JPJ 41 L'hypothèse est intéressante bien que restant une vue de l'esprit mais cela ne peut qu'être le cas lorsque l'on mélange la théorie de l'information avec des concepts physiques ; personnellement, je ne crois pas à l'existence du temps qui n'est qu'un comparatif permanent (par l'humain) de l'évolution de l'état du système physique global (incluant l'espace).

Toutefois, mon opinion n'est pas en désaccord avec ta théorie car le temps peut "aisément" être converti en évolution spatiale, croissance relative de la longueur de Planck incluse.

Ton raisonnement situe le temps de Planck comme le battement primordial ; tu fais donc l'impasse sur le domaine quantique et les phénomènes qui s'y déroulent : effervescence quantique, particules virtuelles, etc. ; il y règne une très forte agitation (à tout le moins mathématique) potentiellement porteuse de nombreuses informations. On ne peut émettre l'hypothèse d'un solde moyen nul au niveau de ces informations car cela entrerait en contradiction avec l'existence d'une énergie du vide (dont l'existence est physiquement prouvée, cf. l'expérience des 2 plaques de métal plongées dans un vide, plaques qui se rapprochent légèrement l'une de l'autre en raison précisément de l'énergie du vide).

On retombe donc ici sur le schisme entre la RG et le quantique : tu ne peux pas extrapoler le raisonnement d'un "gonflement" spatial en physique quantique : l'espace est fixe, absolu ; quant au temps, il est pour ainsi dire inutile ou disons sans effet.
 #4879  par manuelarm
 
Je viens de comprendre un peu mieux ton extrapolation, si je résume ton cube de planck, et un q-bit au échelle de planck, idée très intéressante, espoir non avouable
des physiciens.
Est ce bien à cela que tu pensais?
 #4881  par JPJ41
 
JPJ 41 L'hypothèse est intéressante bien que restant une vue de l'esprit mais cela ne peut qu'être le cas lorsque l'on mélange la théorie de l'information avec des concepts physiques ;
Selon moi, la notion d'information commence justement au niveau de la particule élémentaire, quelle qu'elle soit.
Un photon qui interagit avec n'importe quelle autre particule n'est pas reconnu seulement par son énergie, mais par sa nature (et pas seulement par le fait que sa masse est nulle et que sa charge électrique est nulle).
Il laisse une empreinte spécifique, je dirais quelque chose d'équivalent à son "ADN", que l'autre particule "comprend".
De la même façon qu'un ovule fécondé, vide de toute autre information du genre mémoire/neurones/intelligence/expérience/etc. sera parfaitement reconnu comme quelque chose qui sera recevable par la paroi utérine d'une une mère porteuse "motivée".
Là, je vais un peu loin dans l'image, mais c'est un peu ça.

personnellement, je ne crois pas à l'existence du temps qui n'est qu'un comparatif permanent (par l'humain) de l'évolution de l'état du système physique global (incluant l'espace).
La perception par l'humain ne me semble pas constituer une référence en la matière, bien loin de là ! et ce n'est pas un scientifique qui me dira le contraire, s'il est de bonne foi.
Toutefois, mon opinion n'est pas en désaccord avec ta théorie car le temps peut "aisément" être converti en évolution spatiale, croissance relative de la longueur de Planck incluse.

Ton raisonnement situe le temps de Planck comme le battement primordial ; tu fais donc l'impasse sur le domaine quantique et les phénomènes qui s'y déroulent : effervescence quantique, particules virtuelles, etc. ; il y règne une très forte agitation (à tout le moins mathématique) potentiellement porteuse de nombreuses informations.
Je ne fais absolument pas l'impasse sur le bouillonnement quantique.
Au contraire, je m'en sers, et pas qu'un peu, car ce bouillonnement ne fait que traduire le fait que l'information ne peut se véhiculer et s'échanger aux point d'interfaçage qu'au moyen d'une conversion de "format" du milieu quantique vers le macroscopique, ce qui est une évidence, la preuve, c'est que ça marche, même si on n'a pas très bien/du tout compris comment (mais ça viendra)
C'est comparable à un modem, modulateur/démodulateur de bas niveau qui convertit dans les deux sens.
Il y un côté du bidule que l'on perçoit (comme le son, par exemple, au niveau bio de notre pauvre petit corps perfectible), et un côté que l'on ne perçoit pas (les floppées de sinusoïdes qui véhiculent l'"information son" sous une autre forme, électrique ou radioélectrique) : le micro et le haut parleur constituent le modem du son, à notre service, à la grande satisfaction de nos corps bio.
N'oublions pas que l'on a bien fait d'inventer le micro et le haut parler, sinon on se parlerait encore de bouche à oreille, ou à peine plus loin que quelques mètres.
Dés l'instant que l'on veut véhiculer l'information, il faut en passer par un modem, à inventer.
Mais la nature a inventé celui-là.

On ne peut émettre l'hypothèse d'un solde moyen nul au niveau de ces informations car cela entrerait en contradiction avec l'existence d'une énergie du vide (dont l'existence est physiquement prouvée, cf. l'expérience des 2 plaques de métal plongées dans un vide, plaques qui se rapprochent légèrement l'une de l'autre en raison précisément de l'énergie du vide).
J'ai lu ça sur Futura ou Techno Sciences, j'y retourne.
On retombe donc ici sur le schisme entre la RG et le quantique : tu ne peux pas extrapoler le raisonnement d'un "gonflement" spatial en physique quantique : l'espace est fixe, absolu ; quant au temps, il est pour ainsi dire inutile ou disons sans effet.
C'est négliger totalement les informations qui y sont échangées, et pourtant ....
manuelarm a écrit :Je viens de comprendre un peu mieux ton extrapolation, si je resume ton cube de planck, et un q-bit au echelle de planck, idée très interressante, espoir non avouable
des physiciens.
Est ce bien à cela que tu pensais?
Bien sûr, essayez donc de me lire sur mon web, en suivant les fléches vers la prévisualisation intégrale gratuite sur Lulu.
(choisissez plutôt les trente premières pages du Tome 2 qui commencent à traiter de ce petit sujet sur Planck, et n'oubliez pas que ce n'est qu'un roman d'anticipation, donc j'ai édulcoré pour mettre au niveau du lecteur moyen de SF).
http://anticipation-jpj.fr/default.aspx
 #4887  par quantique
 
L'information est liée à la particule élémentaire mais précisément le côté élémentaire de la particule n'existe pas ; comment associes-tu par exemple l'aspect informatif d'une particule par rapport à son vecteur d'état et à sa superposition de probabilités événementielles qui sont autant d'informations parallèles et valides tout en étant... contradictoires puisque par définition elles sont les compléments les unes des autres ?

Le fait de raccrocher l'information au moment de la décohérence vers le macroscopique me semble un peu trop opportun.

Ton idée est intéressante et "tient la route" mais je ne suis pas convaincu sur son interface avec les phénomènes quantiques.
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