• 4-La gravitation euclidienne

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Les autres théories ou peut être la votre...
 #48832  par bongo
 
Sans équation et hypothèse, ce n'est que de la parole en l'air.

Savais-tu que dans la théorie de Lorentz, c'est le mouvement par rapport à l'ether qui provoque contraction des longueurs et dilatation des durées ?
Donc non ce n'est pas équivalent à celle d'Einstein...
 #48833  par externo
 
Et est-ce que le principe d'équivalence a quelque chose à voir avec la métrique de Minkowski ? Non.
Que se passe-ti-il si on développe le principe d'équivalence dans le cadre de la théorie de Lorentz ?
 #48840  par externo
 
Bonne vidéo, où on voit que les objets qui ne suivent pas le mouvement de l'éther dans la rotation de Kerr subissent la contraction des longueurs, alors que ceux qui le suivent ne se contractent pas.



La contraction vient de la compression doppler de la matière sous l'effet du ralentissement de la lumière dans le référentiel de l'objet. On voit très bien aussi que la vitesse de la lumière se mesure par rapport à l'éther. Un rayon lancé dans le sens de rotation de l'éther est accéléré, et ralenti en sens inverse.
De même qu'en RR avec l'effet Sagnac, autour des trous noirs de Kerr on peut mettre en évidence la variation de la vitesse de la lumière : la lumière est accélérée dans le sens de rotation de l'espace et ralentie dans l'autre sens.

Donc ce qui n'est pas illustré dans la vidéo c'est le fonctionnement de l'attraction normale : l'éther [les ondes] étant tiré vers la masse, la lumière est accélérée dans la direction de la masse et ralentie quand elle s'en échappe.
Ces phénomènes sont considérés dans la relativité d'Einstein comme liés à des découpages espace-temps particuliers, mais qui n'ont rien de plus physique que les autres. C'est seulement dans la gravitation issue de la théorie de Lorentz que cette particularité est considérée comme étant le découpage physique correspondant à l'éther lui-même.

La vitesse de rotation est définie par rapport à un objet sans vitesse propre. De même, la vitesse de translation doit être définie par rapport à un objet sans vitesse propre, c'est donc la vitesse de la chute libre depuis l'infini cad la vitesse de libération.

A noter que le référentiel du trou noir n'est pas le vrai référentiel cosmologique de l'éther, car le trou noir n'étant pas immobile toutes les mesures effectuées dans son référentiel sont faussées, mais en raison du principe de relativité on peut faire comme si elles étaient vraies et supposer le trou noir immobile dans l'éther.
Dans les faits, la lumière entrante est plus rapide en sens inverse du déplacement et plus lent dans le sens du déplacement. La lumière sortante, au contraire, est plus lente dans le sens inverse du déplacement et plus rapide dans le sens du déplacement. Cela laisse invariant la vitesse moyenne de l'aller-retour.

https://arxiv.org/abs/gr-qc/0411060
http://www-cosmosaf.iap.fr/traduction_River_model.pdf
L'article ci-dessus contient une description du modèle de la rivière pour trou noir de Schwarzschild et pour trou noir de Kerr. Le point de vue adopté est le celui de la théorie mainstream de la relativité et on y trouve par conséquent ces passages erronés :
Question : "Sachant qu’une des hypothèses fondamentales de la Relativité restreinte et générale est que l’espace-temps n’a pas d’existence absolue, que veut on dire lorsqu’on stipule que l’espace tombe dans un trou noir ?"
Réponse : "Le modèle de la rivière utilise un ensemble de coordonnées (globales, pour l’espace de fond) et un ensemble de référentiels localement inertiels qui évoluent dans les coordonnées globales. Relier un ensemble de coordonnées (globales) et un ensemble de référentiels localement inertiels ne rend pas pour autant l’espace-temps absolu"
Et encore "L’image d’un espace s’écoulant comme une rivière dans un trou noir peut troubler certains par son caractère « matériel » rappelant les théories incorporant un éther. Pourtant ce caractère matériel n'est pas plus substantiel que dans l’image cosmologique familière d’un espace en expansion."

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https://forums.futura-sciences.com/phys ... temps.html

Dans ce fil sur Futura il est expliqué qu'au point d'annulation de la force gravitationnelle entre deux masses la dilatation du temps n'est pas nulle mais doublée car elle dépend du potentiel gravitationnel et non de la courbure.

En fait, la vitesse de la lumière est plus lente entre les deux masses, ce qui fait que même si l'objet en ce point ne subit aucune accélération, sa fréquence diminuera avec la vitesse de la lumière. Ce qui suit est FAUX, car on n'a pas tenu compte de ce fait.

C'est une information que l'on trouvera partout. On ne trouve aucune explication nulle part, juste que la dilatation du temps dépend du potentiel, donc d'une formule mathématique.
Sauf que cela ne semble pas possible si on prend la peine de comprendre la physique derrière les maths.
D'après la gravitation euclidienne, la dilatation du temps doit être nulle en ce point parce qu'un objet qui s'y trouve est immobile par rapport à l'éther, qui est lui aussi en équilibre.
En fait, l'idée que la dilatation du temps dépend du potentiel n'est pas valable dans ce cas. Le potentiel indique simplement la quantité d'énergie à fournir à un objet pour qu'il échappe au champ gravitationnel. S'il y a deux masses il est évident que le potentiel est deux fois plus important, qu'il faut fournir deux fois plus d'énergie pour échapper. On peut se dire aussi que de loin, un objet sera deux fois plus attiré par deux masses que par une.
Il n'en reste pas moins que le calcul de la dilatation du temp en fonction du potentiel n'est pas valable lorsque l'objet se trouve entre deux masses, ça ne fonctionne que s'il y a un champ gravitationnel d'un côté et l'espace plat de l'autre. C'est dans cette situation seulement que la dilatation du temps est dérivée du principe d'équivalence et donne la formule qui la fait dépendre du potentiel.
Si je suis dans une fusée qui accélère, le temps passera moins vite à l'arrière qu'à l'avant car la contraction des longueurs fait que l'arrière se déplace plus vite que l'avant. Par le principe d'équivalence, on dérive de ceci la dilatation du temps gravitationnelle. [C'est un peu plus compliqué, voir ce fil :viewtopic.php?p=48848#p48848, la bonne dérivation se fait dans le pseudo-référentiel synchronisé d'Einstein.] Mais si la fusée se trouve au point d'équilibre gravitationnel, elle ne subira d'accélération ni propre ni inertielle et par conséquent il n'y aura ni contraction ni différence de passage du temps entre les deux extrémités (on suppose que la zone d'équilibre possède une certaine étendue dans laquelle se trouve la fusée). Si l'arrière de la fusée (qui est immobile) se trouve dans le champ d'attraction d'une des deux masses et l'avant dans la zone neutre, les horloges à l'arrière iront moins vite qu'à l'avant puisqu'il y a une accélération de l'arrière vers l'avant. Le temps ne peut donc pas être dilaté dans la zone neutre puisqu'il passe plus vite, en fait aussi vite qu'en espace plat, ce qui est normal puisque l'espace y est plat et que la fusée est immobile dans cet espace...

https://journals.openedition.org/bibnum/1072

https://physics.stackexchange.com/quest ... two-masses
https://www.physicsforums.com/threads/t ... s.1045984/
Dernière modification par externo le vendredi 17 novembre 2023 à 15:20, modifié 51 fois.
 #48844  par externo
 
PRINCIPE D'EQUIVALENCE
Soit une fusée qui s'éloigne de la Terre à accélération constante. Alors la Terre est en chute libre par rapport à cette fusée.
On va imaginer un champ de gravitation sans effet des marées (uniforme).
Soit une cabine dans un tel champ de gravitation qui accélère donc exactement comme la fusée et qui se déplace dans la même direction qu'elle. Un observateur en chute libre est dans la même situation par rapport à la cabine que la Terre par rapport à la fusée.
Et un observateur terrestre est par rapport à la cabine dans la même situation que l'observateur en chute libre dans le champ de gravitation par rapport à la fusée.

Pour l'observateur placé à l'avant de la fusée le temps à l'arrière passe moins vite en raison du changement de simultanéité (dilatation du temps gravitationnelle).
Pour l'observateur terrestre le temps à l'arrière de la fusée passe moins vite en raison de la contraction des longueurs. Cette dilatation correspond à une fraction de celle constatée par l'observateur de la fusée.
L'observateur en chute libre dans son champ de gravitation et qui est immobile par rapport à la fusée fera les mêmes constatations que l'occupant de la fusée.

Pour l'occupant en haut de la cabine le temps en bas passe moins vite en raison de la dilatation du temps gravitationnelle.
Pour l'observateur en chute libre dans son champ de gravitation le temps en bas de la cabine passe moins vite en raison de la contraction des longueurs. Cette dilatation correspond à une fraction de celle constatée par l'observateur de la cabine.
L'observateur terrestre qui est immobile par rapport à la cabine fera les mêmes constatations que l'occupant de la cabine.

Les situations sont strictement équivalentes, on ne peut pas savoir qui est dans le champ de gravitation et qui n'y est pas.
C'est ainsi qu'Einstein a généralisé l'équivalence des référentiels inertiels aux référentiels accélérés.
De même qu'il n'y a pas de vitesse constante absolue il n'y a pas d'accélération coordonnée absolue.
L'origine de la dilatation du temps gravitationnelle (changement de simultanéité) à bord de la fusée se comprend ainsi :
Quand la fusée accélère, la lumière émise par l'arrière met plus de temps à atteindre l'avant. La vitesse de la lumière valant localement c, cet effet doppler est assimilé à une dilatation du temps. Réciproquement, l'occupant de l'arrière voit la lumière arriver de l'avant plus rapidement et attribut cette accélération à une accélération du temps à l'avant de la fusée. Il s'agit ni plus ni moins que du changement de simultanéité de la fusée en train de se réaliser, c'est à dire le décalage de temps entre l'avant et l'arrière qui s'accroît du fait de l'augmentation de la vitesse.
L'observateur de la terre ne perçoit pas cet effet car il ne change pas de simultanéité. Par contre, celui-ci va constater une dilatation du temps de l'arrière de la fusée par rapport à l'avant en raison du phénomène de contraction des longueurs.
De la même manière, l'observateur en chute libre ne percevra pas la différence de passage du temps entre l'avant et l'arrière de la cabine autrement que par la contraction de celle-ci.

Donc dans le référentiel de la terre et de la cabine le temps dans la cabine passe moins vite en haut qu'en bas mais par contre le même phénomène dans la fusée n'est qu'une illusion d'optique.
Dans le référentiel du chuteur et de la fusée c'est la différence de passage du temps dans la cabine qui est une illusion d'optique.
La théorie d'Einstein ne propose pas de référentiel absolu associé à l'espace, elle ne peut donc pas trancher la question de savoir qui a raison et qui a tort

Il y a quelque chose d'essentiel dans le champ de gravitation engendré par les masses, c'est que la courbure radiale de l'espace n'est pas constante, ce qui rend possible de distinguer de manière absolu l'accélération de la gravitation avec effet de marées.
Mais cette différence est quantitative et non qualitative, c'est à dire qu'elle n'est pas l'essence du phénomène que l'on a sous les yeux.
Ce qui compte ce n'est pas le mot employé mais que l'espace environnant soit courbe et de courbure constante. Donc un "champ de gravitation sans force de marées" "ou champ de pesanteur" est un environnement dans lequel l'espace serait courbe d'une courbure espace/temps constante dans la direction du déplacement.
Du point de vue d'une fusée qui accélère, elle se trouve dans un "champ de gravitation sans force de marées" "ou champ de pesanteur", ou "champ de gravitation uniforme" mais du point de vue de la Terre l'espace est plat et la fusée ne fait qu'accélérer dans un espace plat.

Il faut distinguer : Il y a courbure de l'espace quand au moins deux dimensions d'espace sont soumises à la courbure, or dans le cas d'une fusée seule la direction du mouvement est concernée, la courbure n'est donc effective que dans la dimension du temps, qui est un scalaire, l'espace dans cas n'est pas dit "courbe", mais comprimé ou contracté dans le sens du mouvement. C'est une courbure du type temps/espace, seule une courbure espace/espace peut engendrer une courbure physique.

Imaginons deux points sur un cercle, donc avec courbure constante, la situation est symétrique, et chacun peut se supposer à la place de l'autre. Si au lieu d'un cercle on introduit une courbure comme celle du paraboloïde de Flamm, la symétrie est rompue, mais l'essence du phénomène reste le même : il y a courbure temps/espace.

La courbure spatiale d'un champ de gravitation est une courbure des trois dimensions de l'espace, mais dans le cas où il n'y a pas de force de marées, l'espace ne se courbe que dans la direction du mouvement, donc deux objets en mouvement ne se rapprocheront pas et comme mentionné plus haut on ne peut pas vraiment parler de courbure mais d'augmentation de la densité dans ce cas.
https://forums.futura-sciences.com/newr ... y&t=937484

Physiquement, cela se passe ainsi (utilise des éléments des épisodes suivants) :
Dans un champ de gravitation, la cabine est immobile et le réseau des ondes planes de l'éther la traverse en accélérant, tandis que dans le champ d'accélération, le réseau des ondes de l'éther est immobile et la cabine est en accélération. Pour cette raison, dans le cas de l'accélération, la vitesse par rapport aux réseau d'onde croit indéfiniment alors que dans le cas gravitationnel, la vitesse reste toujours la même, le réseau d'onde ayant une vitesse en haut de la cabine et une autre en bas qui sont toujours les mêmes.
On voit donc que tandis que le point commun est l'anisotropie des ondes par rapport à la cabine, les deux situations ont des origines différentes.
Le réseau des ondes de l'éther forme un réseau d'ondes stationnaires loin de toute masse. Dans un champ de gravitation la vitesse n'est plus la même dans les deux directions et il y a déplacement d'énergie.


PROBLEME DE LA MODELISATION DE LA RG

En RG on suppose en coordonnées de Schwarzschild que la vitesse de la lumière est isotrope partout ce qui oblige à supposer une dilatation du temps cinématique pour le chuteur, car si la lumière est isotrope par rapport à l'observateur elle ne peut pas l'être par rapport au chuteur et il doit donc subir la dilatation du temps.
Si on se place en coordonnées de Lemaître la lumière devient isotrope par rapport au chuteur et il ne subit pas la dilatation du temps, mais du coup elle n'est plus isotrope par rapport à l'observateur éloigné.
Si on se place en coordonnées de Painlevé la vitesse est isotrope par rapport au chuteur mais pas par rapport au r, ce qui revient à dire comme pour Lemaître que le chuteur ne subit pas la dilatation.
Avec les équations de la RG en changeant de système de coordonnées on peut jouer avec les paramètres et tout reste cohérent, mais la théorie ne sait pas discerner la réalité parmi toutes les possibilités.
Or on voit que les équations ne peuvent pas prendre en charge simultanément l'isotropie par rapport au chuteur et l'isotropie par rapport à l'observateur éloigné. En coordonnées de Schwarzschild l'isotropie n'étant pas vraie pour le chuteur il subit donc en contrepartie la dilatation du temps pour que les résultats mathématiques restent corrects.

Les coordonnées de Schwarzschild sont donc une déformation de la réalité.
Cette solution est incapable de prendre en charge la variation de la vitesse de la lumière.
Son côté artificiel est facile à voir : Elle prétend que la vitesse c est isotrope par rapport à l'immobile et anisotrope par rapport au chuteur de l'infini.
Il faudrait tenir compte de ce que près de l'observateur de l'infini la vitesse c est isotrope mais plus loin dans le champ de gravitation elle ne l'est plus. C'est la solution de Lemaître ou Painlevé.
C'est de cette anisotropie que vient la contraction de l'espace.
On voit alors qu'elle est de même nature que la contraction de la RR. La vitesse c est anisotrope par rapport à l'objet en mouvement contracté de la RR et par rapport à l'objet immobile contracté de la RG.
Nous avons bien une courbure de l'espace dans la dimension scalaire du temps tant en RR qu'en RG.

PRECISIONS SUR LES FORMES ET LES METRIQUES

Il y a la forme de Painlevé simple changement de coordonnées de la forme de Schwarzschild ou le t de Schwarzschild est le temps propre de l'observateur éloigné et le tr qui lui est substitué est un simple changement de coordonnées mais qui n'a pas de le sens physique du temps propre de l'observatzur éloigné, et la métrique de Painlevé avec le tr en tant que temps propre de l'observateur éloigné et du chuteur à la fois qui est une métrique différente et la RG est incapable de dire quelle est la bonne métrique. Dans la seconde métrique l'espace-temps n'est pas courbe et c'est là que la vitesse de la lumière accélère pour de vrai.

Preuve que la lumière accélère dans un champ de gravitation et donc que la métrique de Schwarzschild est fausse :
Si on suppose la vitesse isotrope il y a une singularité sur l'horizon car le temps s'arrête (la lumière n'a plus aucune vitesse).
Si on la suppose anisotrope la singularité disparaît, le temps est juste orienté autrement (Il existe un référentiel dans lequel la lumière va à c dans les deux sens, celui du chuteur de l'infini), mais le signal ne peut pas remonter jusqu'à l'observateur.
La métrique de Schwarzschild (celle qui affirme que t est le temps propre de l'observateur éloigné) est fausse et ne donne pas la même physique que la métrique de Painlevé, qui, elle, est bonne, c'est seulement la forme de Schwarzschild, issue de la métrique de Painlevé et dans laquelle t n'est qu'un changement de coordonnée et tr le temps propre de l'observateur éloigné qui est correcte mais n'en est pas moins une déformation de la réalité.

Cette preuve n'est pas valable étant donné que l'horizon n'est pas franchissable. La meilleure preuve est de dire qu'il doit y avoir échange d'énergie ce qui n'est pas possible avec l'isotropie ou que la lumière doit accélérer comme la matière.

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En RR, ce qui est fondamental ce sont la contraction des longueurs et le temps local, c’est-à-dire la simultanéité locale, la dilatation du temps n’est qu’une conséquence directe de ces deux phénomènes. Ces deux phénomènes sont d’ailleurs une même chose. L’objet se contracte parce qu’il change de simultanéité.
Question : en RG où est passé le changement de simultanéité ? Comment peut-il y avoir contraction des longueurs et dilatation du temps sans changement de simultanéité ?
Réponse : On la trouve en coordonnée de Lemaître/Painlevé. Le découpage de Schwarzschild est artificiel.

Pour l’observateur immobile de Schwarzschild, la lumière est isotrope autour de lui et elle l’est également plus bas dans le champ de gravitation.
Pour l'observateur en chute libre de Lemaître situé plus bas dans le champ de gravitation la lumière est également isotrope par rapport à lui et par rapport à l’observateur immobile de Schwarzschild.
Etant donné qu'ils sont en mouvement accéléré l'un par rapport à l'autre, comment la lumière peut-elle être isotrope pour les deux à la fois ?
C'est qu'il y a un changement de simultanéité progressif le long de l’axe du champ gravitationnel, mais comme le chuteur est en inertie, ce n'est pas de son mouvement propre que vient ce changement progressif de simultanéité, mais de l'espace-temps dans lequel il évolue. En d'autres termes ce n'est pas lui mais l'espace-temps qui change de simultanéité.
Si on applique un changement de simultanéité à l'espace-temps, il faut imaginer que dans un champ de gravitation les axes du temps et d’espace d'un objet immobile s'intervertissent. Ainsi, l’axe du temps, en s'inclinant entraîne avec lui la ligne d’univers de l'objets immobile : par rapport à la zone située hors du champ de gravitation, les objets immobiles sont mis en mouvement sans effort apparent.

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Dans un référentiel inertiel, la ligne d'univers des objets immobiles définit l'axe du temps de ce référentiel.
Dans un référentiel de trou noir, la même approche dit que c'est la ligne d'univers du chuteur de l'infini qui définit l'axe du temps du référentiel, et cet axe s'incline et celui de l'espace avec lui. C'est la seule configuration physique. La ligne du présent est donc inclinée et forme une cuvette autour du trou noir.
Dernière modification par externo le mardi 23 janvier 2024 à 19:39, modifié 48 fois.
 #48851  par externo
 
On peut utiliser la métrique dL² = dt²+dx²
A chaque évènement (t, x) correspond la longueur dt²+dx² en métrique euclidienne.

Faux, reliquat d'un point de vue transitoire laissé ici pour référence :
En métrique euclidienne Tau n'est pas représenté géométriquement, et c'est normal car tau n'est pas le vrai temps mais un temps local conséquence de l'anisotropie locale de la vitesse de la lumière. Les processus physiques sont ralentis comme une horloge de lumière (en fait comme des ondes stationnaires en mouvement) donc il ne faut attribuer aucune réalité géométrique à tau.
Einstein a voulu a toute force que les référentiels galiléens soient équivalents, or ils ne le sont pas car la vitesse de la lumière n'est pas la même relativement à chacun d'eux. Dans un seul et unique référentiel la lumière est localement isotrope.


En RG, les objets plus ou moins immobiles dans un champ de gravitation sont dans un environnement où la lumière n'est pas isotrope et subissent donc un "vent d'éther" qui les contractent et dilatent. En fait l'énergie ondulatoire enfermée dans la matière et qui fait sa masse ne peut pas se propager symétriquement dans un mouvement de va et vient stationnaire à la vitesse de la lumière, car elle est elle-même en mouvement par rapport à son milieu de propagation. C'est la mécanique des ondes qui pilote la contraction des longueurs et la dilatation du temps. En RR et en RG ces phénomènes ont exactement la même origine : le "vent d'éther."

Bien entendu, la lumière accélère (vitesse >c) quand elle tombe dans la gravitation et elle accélère (vitesse <c) quand elle en sort. Plus exactement, c'est son support (les ondes de l'éther) qui se déplace.
De même qu'en RR avec l'effet Sagnac, autour des trous noirs de Kerr on peut mettre en évidence la variation de la lumière : la lumière est accélérée dans le sens de rotation de l'espace et ralentie dans l'autre sens.

La courbure de l'espace est une courbure comme une toile froncée dans la 4e dimension. L'image de la toile tendue est vraie, et il y a une 4e dimension dans laquelle s'enfonce la toile d'espace, c'est le temps coordonnée, pas le temps propre qui est toujours orthogonal à l'espace.

La vraie raison des trajectoires en champ de gravitation est que l'espace se désoriente comme on le voit très bien dans la vidéo de ScienceClic, entraînant un changement de la direction du temps et donc de la ligne d'univers, car les deux restent toujours orthogonaux. En espace 2D cela forme une cuvette car l'espace se désoriente tout autour de la masse.

Principe d'équivalence.png
Dans le document ci-dessus, on retrouve l'espace d'un champ gravitationnel. L'abscisse représente l'espace plat à l'infini et l'ordonnée le temps associé à cet espace.
Les lignes verticales bleues sont les lignes d'univers d'un objet immobile dans le champ. Les traits rouges sont la longueur de l'objet telle que mesurée depuis l'espace plat.


Sur ce schéma,
https://en.wikipedia.org/wiki/Bell%27s_ ... orizon.svg
on peut voir les lignes d'univers de l'avant et de l'arrière d'une objet qui accélère.
La ligne horizontale correspond au référentiel de départ que l'on peut assimiler à celui de l'éther. Il existe un référentiel dans laquelle la fusée conserve sa longueur propre et où la vitesse de la lumière est isotrope, on le trouve par le changement de simultanéité. Les lignes vertes et rouges correspondent aux lignes de simultanéité de l'arrière et de l'avant de la fusée. Si on utilise la métrique de Minkowski on trouve que la longueur de la fusée reste invariante.

Effet Shapiro radial.

On sait en RR qu'un rayon de lumière met gamma² fois plus de temps pour faire un aller-retour dans le sens du mouvement le long d'un objet se déplaçant à la vitesse v associée au facteur gamma, et que cette durée est réduite à gamma en raison de la contraction de la longueur de l'objet elle-même de gamma.
L'effet shapiro radial est identique à la différence qu'il n'y a pas contraction des longueurs puisque la lumière épouse la courbure temps/espace radiale. La lumière est donc plus lente d'un facteur gamma² sur l'aller-retour.
Shapiro radial.png
Les traits rouges représentent le cône de lumière incliné vers la droite. La lumière est accélérée vers la droite et ralentie vers la gauche.
Sur ce dessin l'accélération "gravitationnelle" n'obéit pas à la loi de Newton, la vitesse augmente de 0 à l'infini le long du quart de cercle.
Dans un vrai champ gravitationnel la courbure n'est pas un arc de cercle mais le principe est le même.
Ce diagramme est un diagramme de Minkowski ou de Newton. Angle de trajectoire = 0 = vitesse nulle, angle = 90° = vitesse infinie.
La lumière rouge qui va vers la droite est accélérée par rapport à l'éloigné : dr/dt > 1
Comme la lumière rouge allant à droite se dirige dans une direction différente de la lumière jaune allanr à droite, du point de vue de l'éloigné elle semble descendre en suivant un arc de cercle. Au fur et à mesure qu'elle descend elle tourne et accélère : elle descend le puits gravitationnel tout en accélérant du point de vue de l'éloigné. Mais en fait, elle ne fait que changer de direction en suivant la courbure du cercle.
Les lignes rouges sont les lignes d'univers de la lumière, c'est la "géodésique" de genre temps. Ces lignes se courbent en descendant le cercle mais ce n'est pas représenté sur le dessin, qui ne donne que la trajectoire instantanée.
L'arc de cercle correspond à la simultanéité absolue, c'est pour cela que les deux "t" sont sur le cercle.
N'est pas représenté non plus sur le dessin le fait que l'ensemble est emporté verticalement par le temps coordonné.

Tout ce qui a été dit jusqu'à présent ne nécessite même pas d'éther. La dilatation du temps et contraction des longueurs s'expliquent par la variation de la vitesse de la lumière. Sur le dessin il y a une petite flèche bleue sur le cercle. C'est la ligne d'univers d'un immobile. Placé à cet endroit il subit une forte dissymétrie de la vitesse de la lumière qui cause sa contraction et dilatation.
L'éther, tissu de l'univers, est donc un problème subsidiaire.
La RG peut donc être représentée comme un diagramme d'espace-temps incliné.
Géométrie gravitation.png
Pour résumer :

RR :
La vitesse de la lumière n'est pas la même dans deux référentiels galiléens différents.
On peut faire comme si c'était la même, à condition de rendre la simultanéité relative. L'anisotropie naturelle de la vitesse de la lumière est remplacée par la relativité de la simultanéité.
Il est normal que dans les référentiel en mouvement la longueur propre se conserve puisque ces référentiels simulent qu'ils sont dans le référentiel de l'éther.
La synchronisation d'Einstein permet de resynchroniser des processus que la vitesse a désynchronisés et ça permet de conserver les mêmes lois pour tous les référentiels. Ca permet aussi de faire des calculs simplement sur les durées.

Coordonnées de Schwarzschild :
Même méthode. L'anisotropie de la vitesse de la lumière dans le champ de gravitation est remplacée par un changement de simultanéité induit par la courbure de l'espace-temps. Comme les objets ne se déplacent pas c'est que le changement de simultanéité vient de l'espace lui-même.

Quand un objet immobile dans le champ synchronise ses deux extrémités celles-ci ne sont pas synchronisées, celle qui est plus en bas dans le champ est en avance sur celle qui est plus en haut du point de vue de l'observateur éloigné.
La lumière qui fait un aller-retour de l'éloigné vers un immobile met en métrique de Schwarzschild standard la même durée pour l'aller que pour le retour. En réalité, le trajet d'aller est plus court que celui de retour, donc l'heure indiquée par l'immobile et portée par la lumière qui revient vers l'éloigné a été indiquée plus tôt que ce que nous disent les coordonnées de Schwarzschild. C'est parce que ces coordonnées, en supprimant l'anisotropie de c, ont en même temps supprimé le décalage des heures introduit par la synchronisation d'Einstein.
C'est la même chose pour le chuteur, qui est arrivé sur le point où la lumière le rattrape bien avant ce que nous disent les coordonnées de Schwarzschild. Donc même si la lumière qui le rattrape sur l'horizon ne remonte jamais jusqu'à l'éloigné, elle le rattrape assez vite et le chuteur passe bien l'horizon du point de vue de l'éloigné aussi.
La métrique de Schwarzschild encode la contraction des longueurs et la dilatation du temps gravitationnels dans la métrique mais ne leur donne pas pour origine l'anisotropie de la vitesse de la lumière.


Plus on s'enfonce dans le puits plus les horloges immobiles qui marquent la même heure sont décalées dans le futur de l'éloigné. Si bien que si un immobile se met à chuter, partout où il passera l'heure que son horloge marquera ne sera différente de l'heure locale qu'en raison de la dilatation temporelle (apparente ou réelle) due au mouvement. Sa dilatation temporelle gravitationnelle sera simulée par le décalage initial. On aura l'impression que son temps à lui aussi est ralenti par la gravitation, parce que le fait que son horloge tourne plus vite que celle de son environnement sera masqué par le décalage initial qui compensera exactement.
Donc si un chuteur démarre de loin, bien que son temps reste toujours synchrone avec le point d'où il démarre, il semble malgré tout subir la dilatation du temps.

Schéma avec explications

L'image ci-dessous représente schématiquement la courbure gravitationnelle. Sur l'horizon elle atteint un angle de 90°, la vitesse de la lumière mesurée par rapport à l'observateur éloigné est de 0 en sortie et 2c en entrée. Comme la ligne d'univers de l'espace est partout verticale la vitesse de la lumière n'est pas isotrope et le chuteur n'est pas immobile : L'espace est anisotrope.
Géométrie cosmos.png
La représentation que l'on trouve de la géométrie de Painlevé a deux défaut qui la rende illisible :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File ... iagram.png
1-On voit que l'axe r est horizontal et que la ligne d'univers du chuteur sur l'horizon est de 45°. Il faut abaisser cette ligne d'univers de 45° ainsi que le cône de lumière et donc elle n'atteindra plus à la même hauteur, elle sera en contrebas par rapport à la ligne du présent de l'observateur éloigné. Ce défaut vient que le temps de l'observateur éloigné est utilisé pour représenter un espèce de présent absolu.
2-L'axe r doit en outre s'incurver et s'incliner d'un angle de 90° sur l"horizon et non demeurer éternellement horizontal.

Il est difficile d'expliquer la raison de toutes ces anomalies car la forme de Painlevé est mathématiquement explicite et impose que l'axe t et l'axe r ne soient pas orthogonaux mais fassent un angle de 180° sur l'horizon.

Impossibilité de franchir l'horizon
La trajectoire de Newton a 45° sur l'horizon est une illusion d'optique : on suppose que l'objet qui chute reste sur la ligne à t constant. C'est pour cela que la ligne d'univers du chuteur semble plus longue que celle de l'éloigné. En fait elles ont la même longueur, le chuteur ne suit pas du tout le temps cosmique t, mais son propre temps. Sur l'horizon sa ligne d'univers est orientée à 90°, c'est seulement si on y ajoute artificiellement le temps de l'éloigné qu'elle se redresse à 45°, mais c'est artificiel et ça supprime le creux de l'espace. C'est l'erreur de la RG orthodoxe.
Le chuteur mesure un espace euclidien, mais ce qu'il voit est faux, il rallonge l'espace. D'après la métrique de Painlevé les objets immobiles ne sont pas contractés, ce qui est impossible. Ce qu'il voit est le contraire de ce que voit en RR un objet en mouvement, c'est une illusion en sens inverse et c'est normal car il reste isotrope par rapport à la lumière tout en étant en mouvement par rapport à l'espace et l'effet est donc différent, il mesure les longueurs avec son axe du temps qui n'est pas le vrai axe du temps, le vrai axe est vertical et ne suit pas la pente de l'espace.
La pente atteint 90° sur l'horizon mais se radoucit au delà de l'horizon car on entre dans la matière, c'est sur l'horizon que la compression de l'espace-temps est la plus forte. La compression d'un objet matériel jusque et en deçà du rayon de Schwarzschild est probablement impossible.

La physique orthodoxe prétend que l'on peut passer l'horizon si on supprime la singularité de coordonnées en r = Rs. Mais il se trouve que Petit et d'Agostini ont montré que cette singularité cache le symétrique inférieur du paraboloide de Flamm et n'est pas en rapport avec la possibilité ou non de passer l'horizon. Le passage de l'horizon implique que la signature de la coordonnée t devient négative et que t devient ainsi de l'espace, le diagramme montre alors une discontinuité :
https://commons.wikimedia.org/wiki/File ... iagram.png
De plus, en coordonnées de Painlevé les quatres coordonnées deviennent négatives et il n'y a plus de temps.


https://www.jp-petit.org/papers/cosmo/Janus-22-9.pdf
Etudes historiques :
https://arxiv.org/pdf/physics/9905030.pdf
https://arxiv.org/pdf/physics/9912033.pdf
https://www.jp-petit.org/papers/cosmo/1916-Flamm-fr.pdf
https://www.jp-petit.org/papers/cosmo/1917-Weyl-fr.pdf

Débat sur ce point :
https://forums.futura-sciences.com/arch ... -noir.html
https://forums.futura-sciences.com/disc ... usale.html
https://forums.futura-sciences.com/disc ... iques.html

La coordonnée R n'est pas radiale dans la solution de Schwarzschild, mais inclinée :
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 30#p639430

https://commons.wikimedia.org/wiki/File ... iagram.png
Sur cette image on voit les deux parties r> Rs et r <Rs en coordonnées de Schwarzschild. Mais si on représentait la partie inférieure du diabolo en rajoutant un axe de temps négatif elle serait le symétrique renversé de la partie supérieure. Pour passer de haut en bas il y a également une discontinuité. Le temps est dirigé vers le haut dans la partie supérieure du diabolo, dirigé vers le bas dans la partie inférieure et dirigé vers la gauche dans la partie <Rs.
Dans ce système de coordonnées tous ces changements sont brutaux. Mais en réalité la transformation du temps positif en temps négatif s’opère par le basculement progressif de l’axe du temps local qui de vertical à l'infini devient horizontal sur l’horizon (l'éther se courbe jusqu'à la verticale). Sur l’horizon le temps devient de l’espace brutalement seulement si on effectue les mesures avec le système de coordonnées de l’observateur éloigné parce que ce système de coordonnées est statique et figure toujours le temps verticalement, la courbure étant figurée par un facteur d'échelle devant les dt et dr, c'est la projection cartographique d'une courbure.

Si le chuteur continue radialement sous l'horizon les composantes de la forme de Painlevé sont toutes de l’espace : La métrique de Painlevé c'est dt²- (dr + rac(Rs/r)dt)² et si r < Rs la composante de type temps disparaît pour devenir de type espace. Il s’agit d’un système de coordonnées dans laquelle les 4 composantes sont de genre espace, c'est possible. Le problème n'est pas dans ce système de coordonnées mais dans la question du dévoiement de la nature de la courbure de l'espace. Quand on projette une sphère sur un plan la courbure mathématique qui apparaît sur le plan dérive de l'espace 3D, c'est un dénivellement dans la dimension orthogonale au plan qui est non représentable autrement que par cette courbure mathématique inscrite dans le plan. Pourquoi la courbure spatiale qui apparaît à temps constant ne dériverait-elle pas de l'espace 4D et ne serait-elle pas due à un dénivellement de l'espace dans une dimension orthogonale au plan de représentation à t constant et qui est donc le temps lui-même ?

Si on considère la géométrie comme donnée par Schwarzschild/Flamm/Weyl et où l'espace est vertical en Rs = 0 le passage (géométrique) ne peut se faire qu'en passant dans la partie inférieure du diabolo, car le passage radial impliquerait que les axes du temps et d'espace se figent soudain (cessent leur basculement), mais si on considère l'approche mainstream dans laquelle l'espace est partout horizontal par rapport au temps et le paraboloide est orienté dans une 5e dimension (?), le passage se fait radialement (il n'y a pas de basculement).
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 25#p639536

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La théorie d'EInstein-Cartan prend en compte le spin des particules dans la déformation de l'espace-temps. Il est évident que ce cette prise en compte est nécessaire.
Voir une série de liens à ce sujet dans le dernier post du dernier épisode :
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 25#p639536
Dans cette théorie, qui est une extension de la RG, il n'y a pas de singularité du Big Bang ni de trou noir, lors de l'effondrement la matière passe le pont de Rosen (sphère de gorge) et débouche dans un nouvel espace-temps.
Voir : https://iopscience.iop.org/article/10.3 ... X/832/2/96
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Dernière modification par externo le samedi 24 février 2024 à 22:49, modifié 54 fois.
 #48900  par externo
 
EN RESUME
L'observateur de Schwarzschild suppose que la vitesse de la lumière est isotrope et balise l'espace-temps du champ de gravitation avec cette supposition (le cône de lumière ne bascule pas).
Cela donne une géométrie fausse bien que les résultats mathématiques soient cohérents. (Regarder un film au ralenti ou à vitesse variable ne modifie pas son contenu.)
Cette supposition implique que le chuteur de l'infini semble lui aussi subir les effets de la dilatation du temps et contraction des longueurs, ce qui est faux.
L'observateur de Painlevé/Lemaître suppose de même que la vitesse de la lumière est isotrope et balise l'espace-temps du champ de gravitation avec cette supposition.
Il a raison. Son point de vue est le bon et tient compte de ce que la lumière accélère en même temps que lui dans sa chute. De son point de vue le temps propre de l'observateur éloigné de Schwarzschild est le même que le sien.

Les coordonnées de Schwarzschild disent que la lumière est isotrope non seulement localement mais encore au loin, c'est à dire que la vitesse de la lumière n'accélère pas en tombant et n'est pas plus lente en conséquence à la remontée.
Du point de vue du chuteur de Lemaître la lumière est isotrope tout le long de sa chute donc elle accélère avec lui.
Comment la lumière peut-elle à la fois accélérer et ne pas accélérer ?
Il y a deux solutions à ce problème :
1-La lumière n'accélère pas par rapport à l'observateur immobile, auquel cas pour qu'elle paraisse isotrope au chuteur il faut qu'il change la simultanéité de ses horloges, c'est à dire qu'il doit resynchroniser ses horloges en permanence pour maintenir l'isotropie, comme dans le cas des deux horloges qui accélèrent. Pendant ce temps, son rythme biologique va ralentir au fur et à mesurer qu'il accélère sans compter qu'il était déjà ralenti (on ne sait comment) par sa présence dans le champ de gravitation.
2-La lumière accélère avec lui et le chuteur ne subit aucune dilatation du temps, auquel cas il n'a pas besoin de remettre à l'heure ses horloges durant sa chute, mais par contre, l'observateur immobile attendra la lumière du chuteur plus longtemps que prévue parce qu'elle sera moins rapide en remontant le champ gravitationnel. Par conséquent, ce que l'observateur immobile attribuera au ralentissement du temps du chuteur ne sera en fait que la plus grande lenteur de la lumière.
Le point 1 correspond aux coordonnées de Schwarzschild, le 2 aux coordonnées de Painlevé/Lemaître.
Les deux solutions cachent deux réalités différentes.
Les relativistes diront qu'il n'y a pas de point de vue plus vrai que l'autre mais nous savons qu'il existe un référentiel de repos par rapport auquel la lumière est isotrope et qu'il existe par conséquent une point de vue vrai unique.

Lequel du point 1 et du point 2 correspond à la réalité ? Pour répondre il suffit de regarder un trou noir de Kerr (la lumière est entraînée dans la rotation avec les objets matériels) . Il y a d'autres réponses plus fortes, comme l'effet doppler des ondes stationnaires de la matière (le temps des immobiles est ralenti parce qu'ils subissent un effet Doppler).
Mais il y a encore une autre réponse. La gravitation correspond à un échange d'énergie (voir épisodes suivants) et si les ondes sont à même vitesse le réseau qu'elles forment est stationnaire et l'énergie ne peut pas circuler.
https://forums.futura-sciences.com/disc ... ation.html


Précisions sur ce que voit l'observateur éloigné :
Pour le chuteur, chuteur et observateur ont le même temps propre.
L'observateur, avec sa forme de Schwarzschild considère que le chuteur subit la dilatation du temps. Au fur et à mesure que le chuteur progresse, l'observateur va réduire le temps propre du chuteur de cette progression.
C'est parce que son point de vue est statique, son r radial est horizontal et son t est vertical, ils n'épousent pas la forme réelle de l'espace-temps. Il ne tient pas compte du basculement du cône de lumière, cad qu'il considère que le chuteur est en mouvement actif alors qu'en fait c'est un mouvement passif comme l'expansion de l'univers et ne génère pas de dilatation du temps.

Les immobiles par contre ne bougent pas et leur temps propres d'après l'observateur ne sont pas réduits cinématiquement.
Ils sont réduits de ce qui est appelé la dilatation du temps gravitationnelle et qui est un raccourcissement de leur ligne d'univers par courbure.
Cet accourcissement est là pour justifier la dilatation du temps des immobiles par le même moyen qu'en RR, sauf qu'ici comme il n'y a pas de mouvement on est obligé de passer par un allongement artificiel de la ligne d'univers. On remarque que si on penche le cône comme il se doit cet effet n'a plus aucune raison d'être car ainsi les immobiles subissent une dilatation temporelle cinématique.
Cet effet artificiel ralentit également le temps des chuteurs. Cela vient de ce que l'espace changeant de simultanéité, plus on s'enfonce plus les horloges sont en avance et plus le chuteur semble perdre du temps dans sa descente par rapport à celles-ci. C'est le décalage de temps qui correspond à la hauteur du dénivelé. Cette hauteur n'est que géométrique mais l'observateur la prend pour un retard temporel réel.
Donc, ce que voit l'observateur n'est qu'un biais observationnel lié au fait que pour lui le cône de lumière ne bascule pas.

Conclusion :
L'interprétation orthodoxe de la RG contient une erreur géométrique fondamentale. Elle courbe le temps et l'espace dans une dimension scalaire supplémentaire alors qu'ils se courbent l'un dans l'autre.
Ne pas faire basculer le cône revient à ne pas faire se courber l'espace dans le temps mais dans une dimension scalaire fantôme.
Du point de vue de la forme de Schwarzschild les axes du temps et de l'espace ne bougent pas, ils se déforment simplement dans la dimension scalaire supplémentaire. L'axe du temps est ainsi diminué par la courbure ce qui diminue le temps propre des objets immobiles et la courbure de l'axe d'espace donne une contraction apparente des objets vu depuis l'objet éloigné.
Mais si on suppose, comme le chuteur, que le cône bascule (cad la lumière accélère), il faut supposer que les axes de temps et d'espace basculent peu à peu de 90 à 0° et 0 à -90° sur l'horizon. Or cela ferait une deuxième courbure qui s'ajoute à la première. En fait il faut comprendre que du point de vue du chuteur la première courbure n'existe pas et il n'y a que la seconde car il n'y a pas de champ gravitationnel et donc pas de changement de la métrique. D'après ce point de vue la courbure de l'espace est bien la courbure entre l'axe du temps et l'axe d'espace et il n'y a pas de dimension fantôme supplémentaire.
Ainsi, si les immobiles paraissent plus courts pour l'éloigné c'est parce que la courbure de l'espace les rétrécis, mais c'est la 2e courbure, celle qui correspond au basculement du cône qui est à l'origine de ce rétrécissement. Quant au temps propre des immobiles, il est réduit en raison de l'anisotropie de la vitesse de la lumière, la ligne d'univers des immobiles ne suit pas leur axe du temps et leur vieillissement est perturbé.
Du coup l'interprétation orthodoxe de la RG est géométriquement fausse, elle utilise une 5e dimension inutile et trompeuse pour courber l'espace et le temps quand en fait ils se courbent l'un dans l'autre.

Bilan :
L'éloigné mesure l'espace avec son axe d'espace donc il ne mesure pas les longueurs propres dans le champ de gravitation.
L'éloigné mesure le temps avec son axe du temps donc il ne mesure pas les temps propres (sa mesure du temps propre du chuteur est fausse mais pas sa mesure du temps des immobiles car ils ont le même axe du temps que lui). Son axe du temps revient à dire que la lumière n'accélère pas en tombant (pour les immobiles cela revient à dire qu'ils sont isotropes par rapport à la lumière de l'éloigné et non par rapport à leur lumière locale). Du coup il y a dissociation entre la courbure et la vitesse de la lumière. Les deux phénomènes sont en réalité physiquement liés, mais ce biais d'observation les sépare.
Les étalons de mesure de l'éloigné ne sont donc pas adaptés et ça empêche de pouvoir passer l'horizon. [Mais de toute façon on ne peut probablement pas le passer, la chuteur s'écrase avant l'horizon car celui-ci correspond à la compression maximale du médium] . En RR, la fausseté des étalons de mesure ne peut pas être mis en évidence parce que l'espace est plat et tout est symétrique, mais ici la courbure fait que tout n'est pas symétrique.
Les deux phénomènes sont en réalité physiquement liés, mais ce biais d'observation les sépare. Nous nous trouvons alors avec une dilatation du temps et une contraction des longueurs sans autre cause physique apparente que la gravitation, comme une propriété intrinsèque de la gravitation. En RR l'accélération donne lieu à un redshift et une dilatation du temps. C'est comme ça qu'Einstein a dérivé le redshift gravitationnel. Quand on accélère, les deux extrémités de l'objet ne vieillissent pas au même rythme seulement si on suppose que la vitesse de la lumière reste constante. Si on reconnaît que lors de l'accélération la vitesse de la lumière varie il n'y a plus de dilatation du temps gravitationnelle, il y a seulement un retard ou une avance de la lumière. Einstein remplace donc la variation de la vitesse de la lumière pendant une accélération par un phénomène de dilatation du temps, et d'après le principe d'équivalence il en déduit que cette dilatation du temps se produit aussi dans un champ gravitationnel. C'est une dilatation du temps issue de l'accélération par volonté de nier que la vitesse de la lumière varie par rapport à l'observateur, c'est donc la même chose que le point de vue de l'éloigné. Le miracle c'est que ça fonctionne, le phénomène se produit en effet dans un champ gravitationnel. Einstein a eu de la chance, car les situations sont différentes. Du point de vue d'un objet en inertie, les deux extrémités de la fusées qui accélère ont le même écoulement du temps mais pas du point de vue des occupants de la fusée. Par contre, dans le champ gravitationnel le phénomène est vrai tant pour le chuteur (équivalent de l'objet en inertie) que pour les occupants de ce qui tient lieu de fusée. Les occupants de la fusée mesurent le temps propre des objets situés à l'autre bout à l'aide de leur axe du temps qui fige la lumière de manière qu'elle leur soit isotrope : ils estiment donc mal le temps propre des objets à l'autre bout : quand la lumière arrive à leur niveau elle est plus ou moins rapide qu'au moment où elle a été émise à l'autre bout, ce qui créé un décalage temporel artificiel, c'est comme la situation entre l'éloigné et le chuteur : l'éloigné estime mal le temps propre du chuteur, mais en revanche l'éloigné estime bien le temps propre de l'immobile, ce qui montre que la correspondance que voit Einstein entre les deux situations n'est qu'une illusion d'optique : en réalité la lumière se déplace aussi vite par rapport aux deux extrémités de la fusée qui accélère mais par contre elle ne se déplace pas aussi vite par rapport à l'éloigné que par rapport à un immobile ou par rapport à deux immobiles distants. On peut le voir comme cela : entre le moment où la lumière est émise à une extrémité et le moment où elle est reçue à l'autre la fusée a changé de simultanéité, et cette différence de simultanéité est la même qu'entre deux immobiles distants. Mais dans un cas cela se produit à deux moments différents où la lumière a deux vitesses différentes par rapport à la fusée alors que dans l'autre c'est au même moment et dû à ce que la vitesse de la lumière diffère entre les deux immobiles.
Toute la théorie de la relativité consiste à supposer que l'observateur est immobile dans l'éther et la lumière isotrope par rapport à lui. C'est ça qui donne l'espace-temps de Minkowski. Mais ce n'est qu'un artifice de calcul.

Un point crucial : dans un diagramme d'espace-temps, si la lumière accélère on ne peut pas se retrouver avec le ciseau de Minkowski, il faut que les axes d'espace-temps effectuent une rotation euclidienne pour que ce soit bon, parce qu'avec le ciseau de Minkowski, la vitesse de la lumière reste constante. C'est la preuve que la métrique de Minkowski ne fonctionne pas dans un champ gravitationnel si on accélère la lumière. C'est normal parce que cette métrique est basée sur la constance de la vitesse de la lumière. Donc cette métrique est incompatible avec une représentation réelle de l'espace-temps.
La vraie représentation de la RR c'est avec un espace-temps euclidien. Un objet en mouvement modifie localement la densité de l'éther du fait de sa vitesse et change donc la simultanéité locale de l'espace-temps comme un champ de gravitation. Cela produit un changement de densité circonscrit à la perturbation ondulatoire représentant l'objet, modélisable par une rotation euclidienne dans le temps scalaire. Mais en raison du mouvement de l'objet par rapport à l'éther la rotation ainsi produite est mouvante. On peut parler de pente mouvante dans l'espace.

ANNEXES
B. Chaverondier a émis l'hypothèse de l'éther en chute libre et de l'anisotropie de la vitesse de la lumière dans un champ de gravitation en 2004 :
https://groups.google.com/g/fr.sci.phys ... 8C8J?hl=fr

"Il faut à mon avis aller encore plus loin et enlever à l'espace-temps toutes ses propriétés géométriques (même l'invariance par translation spatio-temporelle) pour les rendre à ses vrais propriétaires les phénomènes physiques qui respectent ces invariances."

"L'éther est en chute libre par rapport aux observateurs situés à un rayon constant dans la métrique de Schwarzschild. Physiquement, ces rayons correspondent aux rayons de structures matérielles stables entourant la masse en question. La contraction radiale de Lorentz du mètre des observateurs immobiles et la dilatation temporelle du temps des observateurs immobiles ayant cours dans la métrique de Schwarzschild s'interprète alors comme une conséquence du mouvement centrifuge de l'observateur immobile par rapport à cette éther en chute libre à la vitesse v=(2GM/r)^(1/2). Selon ce point de vue le photon tombe à la vitesse c+v et remonte à la vitesse c-v ce qui se voit très bien dans la métrique de Painlevé (c'est comme ça que je suis tombé sur cet métrique d'ailleurs sans savoir qu'elle était déjà connue. C'est Maltek qui me l'a appris). En outre, le fait que la masse grave soit égale à la masse inertielle s'interprète alors très simplement. En effet, l'observateur immobile subit en fait une accélération centrifuge gamma = GM/r^2 par rapport à l'éther en chute libre. Pas étonnant qu'il faille le pousser avec un effort P = m gamma pour le maintenir immobile dans ce flux d'éther en chute libre."

"On sait traiter aujourd'hui la MQ relativiste en présence d'une courbure fixe dans l'espace, mais j'évoquais aussi (dans la partie non présente de mon post) la courbure au sens de la RG qui serait induite par la prise en compte de la densité d'énergie du vide.
On pourrait prendre cette énergie en compte sans que ce soit un problème en considérant que ce qui courbe l'espace, ce n'est pas la densité moyenne d'énergie, mais au contraire l'écart entre la densité locale et la densité moyenne d'énergie dans l'univers."

Fil Futura avec intervention de B. Chaverondier sur le même sujet où il est question de la théorie de Winterberg.
https://forums.futura-sciences.com/phys ... ienne.html
Article : https://arxiv.org/pdf/0805.2417.pdf

La théorie de Winterberg :
https://arxiv.org/pdf/gr-qc/0401021.pdf (page 9 et suivantes)
Cette théorie prévoit l'entraînement de l'éther et explique la contraction et dilatation de la matière dans un champ gravitationnel par son mouvement par rapport au substrat (éther).
"This assumption leads him to state that “the effect of the substratum motion on rods and clocks in an accelerated frame of reference, as in the ether interpretation of special relativity, is uniquely determined by the motion of the substratum. The substratum velocity in the accelerated frame of reference here too causes the rod contraction and
time dilation effects.”
NOTE : ce n'est plus ce qui est supposé ici. L'éther ne se déplace pas, il est comme l'eau dans la mer sur le passage d'une vague. Ce sont les vagues d'éther qui se déplacent dans un champ de gravitation.

Discussion longue et antagonique avec B. Chaverondier : https://forum-sceptique.com/viewtopic.php?t=16976


Prochain fil : 5-La cosmologie euclidienne