• 3-Preuves que la relativité d'Einstein-Minkowski est fausse et celle de Lorentz est vraie

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Les autres théories ou peut être la votre...
 #48835  par externo
 
Ce fil est la suite de celui sur la La Structure Ondulatoire de la Matière
Dans ce qui suit on avait d'abord assimilé le point de vue d'Einstein a celui de Minkowski, c'est à dire à l'univers-bloc. Einstein introduit en 1905 un espace-temps à 4 dimensions sans éther. Cela rend la théorie incohérente et équivalente à l'espace-temps bloc de Minkowski. Mais après la complétion de la relativité générale il est revenu sur la suppression de l'éther et introduira l'éther relativiste. Cet éther n'a pas d'état de mouvement, c'est à dire que tous les objets sont immobiles par rapport à lui. (Voir l'épisode 6 ou cette hypothèse est étudiée et réfutée car ce n'est que l'univers-bloc déguisé en éther.)

On pose souvent la situation comme ça :

Dans notre référentiel la lumière se déplace à la vitesse c.
Soit un autre référentiel se déplaçant à par exemple c - 1 par rapport à nous.
On pense naturellement que depuis ce référentiel la mesure de la vitesse de la lumière devrait être 1.
Il se trouve contre toute évidence que c'est c, et la seule explication c'est de postuler que le temps doit ralentir avec la vitesse de sorte que depuis le référentiel en mouvement la vitesse de la lumière paraisse toujours être c.
Ainsi on peut accepter le postulat de l'invariance de la vitesse de la lumière comme une loi fondamentale.

Sauf que ce raisonnement est totalement erroné.

On peut prévoir par la physique classique que la mesure de la vitesse de la lumière est invariante dans les référentiels galiléens. Voici comment.

On peut montrer par calcul que, si l'on considère qu'il n'y a pas contraction des longueurs, par rapport à un référentiel où la lumière se déplace à c la durée d'un trajet d'aller-retour de la lumière dans le sens du déplacement de la matière sera multiplié par gamma^² le carré du facteur de Lorentz,.
Or, ceci implique obligatoirement une grave perturbation des processus physico-chimiques, ralentis de gamma^² dans le sens du mouvement et de gamma dans le sens orthogonal. On ne serait plus en mesure de penser à de grandes vitesses, les processus biologiques seraient fortement perturbés...
L'hypothèse de la contraction des longueurs permet d'uniformiser le ralentissement du temps au facteur gamma. Mais alors, il est évident que le ralentissement des phénomènes physiques du corps humain implique qu'il est impossible de se rendre compte que la lumière va moins vite relativement à nous. La vitesse de la lumière sera toujours mesurée à c.
Donc, en simplement supposant la contraction des longueurs, la physique classique prévoit la relativité.
Et même en ne rien supposant, la dilatation du temps, sous une forme différente, est prévue par la physique classique. Ce fait ne peut être écarté.

C'est ce que Lafrenière veut dire ici :

"Contrairement à ce qu'on a toujours prétendu, la transformation de Galilée implique un ralentissement des horloges car elle ne prévoit aucune contraction. Ce ralentissement surviendrait pour des raisons mécaniques et il ne serait pas le même selon qu'il se produirait sur l'axe du déplacement ou sur un angle transversal. Très clairement, la transformation de Galilée est erronée. C'est une chose que même Descartes aurait pu remarquer, puisqu'il a découvert l'existence de l'éther et la nature ondulatoire de la lumière. C'est pourquoi son système de coordonnées à trois dimensions doit être au repos dans l'éther s'il faut évaluer le parcours de la lumière."

https://web.archive.org/web/20120223191 ... helson.htm

L'explication de Minkowski, en plus d'être bizarre, est superflue et même ne permet pas de comprendre les mécanismes en jeu. Ce n'est pas de la physique, mais une modélisation mathématique qui donne des résultats corrects.

La dilatation du temps s'explique sans le recours à la géométrie de Minkowski alors que cette géométrie détourne l'attention des mécanismes en jeu.

Si ceci n'est pas la preuve que l'explication de Minkowski est mauvaise cela semble prouver celle de Lorentz est bonne, car les horloges sont obligées de ralentir lorsqu'on se rapproche de la vitesse de la lumière, et cela n'est pas une hypothèse ad hoc mais une réalité physique.

Conclusion :
La lumière met plus de temps pour faire un aller-retour le long d'un segment en mouvement qu'au repos.
Les phénomènes physiques évoluent au rythme d'échanges d'énergies s'effectuant à la vitesse de la lumière. Si cette vitesse ralentit, les phénomènes se produisent moins rapidement et donc leur durée augmente.
Malgré le fait que la vitesse de la lumière vers l'avant et vers l'arrière ne soit pas la même, la synchronisation des phénomènes est assurée par un décalage dans le temps : les phénomènes de l'arrière étant en avance sur ceux de l'avant. Ce décalage se met naturellement en place pendant l'accélération.
On rajoute la contraction de la matière dans le sens du mouvement pour que le ralentissement des phénomènes soit homogène dans toutes les directions et ait pour valeur le facteur gamma. Cette contraction a son explication physique très bien documentée.
Et tout cela fait que la vie continue comme si de rien n'était, mais plus lentement.

La relativité semble ne pouvoir s'expliquer que par la physique classique à la façon de Lorentz.

Pour référence :
http://www.
forum2.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=1ce8fce7ee440830d5ac0f6dcae73570&id=13713

https://www.reddit.com/r/AskPhysics/com ... reseen_by/
https://physics.stackexchange.com/quest ... -mechanics
https://physics.stackexchange.com/quest ... na-also-be

https://physics.stackexchange.com/quest ... 808#525808
Dernière modification par externo le vendredi 19 janvier 2024 à 13:45, modifié 53 fois.
 #48845  par externo
 
D'après l'interprétation de Lorentz, le principe d'équivalence pourrait impliquer qu'il existe un vent d'éther dans un champ gravitationnel à l'origine des distorsions relativistes. En raisonnant on peut comprendre que ce vent d'éther correspond à la chute accélérée de l'éther vers la masse attractive. La vitesse de l'éther est localement celle de la vitesse de libération. D'où la contraction des longueurs et la dilatation du temps à une altitude donnée correspondent à la vitesse de libération à cette altitude. Ce ne sont plus les objets qui se déplacent dans un éther immobile, mais des objets immobiles qui subissent un éther en mouvement. Le résultat est le même. Les objets plus ou moins immobiles dans un champ de gravitation sont dans un environnement où la lumière n'est pas isotrope et subissent donc un "vent d'éther" qui les contractent et les dilatent.
Néanmoins l'hypothèse de l'éther en chute libre doit être modifiée car elle n'est pas cohérente. On verra plus loin que l'éther est immobile sauf ses oscillations et que ce qui se déplace est l'énergie qu'il véhicule.
L'énergie ondulatoire enfermée dans la matière et qui fait sa masse ne peut pas se propager symétriquement dans un mouvement de va et vient stationnaire à la vitesse de la lumière, car les ondes de l'éther qui l'alimentent sont en mouvement par rapport à elle. C'est la mécanique des ondes qui pilote la contraction des longueurs et la dilatation du temps. En RR et en RG ces phénomènes ont exactement la même origine : l'anisotropie des ondes planes de l'éther par rapport à l'objet matériel.

Pourquoi Einstein a tort et Lorentz a raison : https://arxiv.org/ftp/physics/papers/9808/9808052.pdf

Explications complémentaires.
Nous avons aujourd’hui des explications très bien documentées sur l’origine mécanique de la contraction des longueurs et la dilatation du temps, explications qui sont même publiées dans des papiers scientifiques mainstream :

https://arxiv.org/pdf/1401.4356
https://arxiv.org/abs/1401.4534
https://arxiv.org/abs/1503.02534

Cela étant passons aux explications.
Un objet qui accélère voit ses processus physiques ralentir, sa longueur se contracter et ses processus se désynchroniser pour des raisons qui ont des explications naturelles.
La désynchronisation est tout à fait comparable à celle de la réception des signaux lumineux. Si la fusée est en mouvement les signaux partant de l’avant mettront beaucoup moins de temps pour arriver à l’arrière que les signaux partant de l’arrière pour arriver à l'avant. Il y a donc une désynchronisation. Le signal 1 parti de l’avant arrivera après le signal 1 parti de l’arrière, il arrivera par exemple en même temps que le signal 3 parti de l'arrière. Lorsque la vitesse est constante cette désynchronisation est constante et on peut considérer que les mécanismes physiques se passant à l’arrière de la fusée ont de l’avance sur ceux se passant à l’avant.
La vitesse de la lumière ne peut être mesurée correctement dans ce contexte que dans un aller-retour. Les effets conjugués de la contraction, dilatation et de la désynchronisation font que l’on mesure toujours c comme vitesse pour la lumière quelle que soit la vitesse de la fusée. Il n’y a aucun mystère, c’est simplement la conséquence des transformations subies par la matière à haute vitesse. En fait la durée d’un aller-retour de la lumière sera multipliée par le facteur gamma de dilatation du temps, mais comme les horloges tournent moins vite de ce même facteur gamma, la mesure de la vitesse de la lumière reste toujours égale à c. Tout cela est logique. Par contre, si on pouvait mesurer la vitesse de la lumière dans un sens ou dans l’autre à l'aide d'une seule horloge elle serait différente. La lumière qui vient de l’avant met moins de temps pour atteindre l’arrière que celle qui part de l’arrière. Dans un sens la vitesse mesurée serait supérieure à c et dans l’autre inférieure à c.
La théorie d'Einstein revient à postuler les conséquences et non les causes, c'est à dire que la vitesse de la lumière dans les deux sens est c. D'après cette théorie tous les référentiels galiléens sont équivalents. La lumière se déplace donc de la même manière relativement à chacun d'eux. Or ce n'est pas ce que l'on constate quand on passe d'un référentiel à l'autre : la lumière ne semble pas aller à la même vitesse relativement aux autres référentiels. On doit expliquer cela par la relativité de la simultanéité. Il existerait une sorte de juxtaposition des présents. C’est à dire que la fusée serait désynchronisée pour un observateur au repos mais synchronisée pour un occupant de la fusée.
Une vue stricte de la théorie est de dire que la simultanéité est physique et que la synchronisation par rapport à la lumière est réelle, que la lumière ne met pas plus de temps pour aller de l’arrière vers l’avant que de l’avant vers l’arrière, donc que le mouvement de la fusée par rapport à la lumière n’existe pas, que tous les objets sont de leur point de vue au repos dans l'éther. Einstein a voulu l'équivalence physique des référentiels galiléens, quant à la vitesse de la lumière et à la simultanéité il semblerait que ce seraient des conventions... aujourd'hui une partie des scientifiques pense qu'il s'agit de réalités et une autre de conventions. Mais une chose est claire : L'équivalence des référentiels galiléens implique que la vitesse de la lumière est physiquement la même dans tous ces référentiels, et par conséquent que la relativité de la simultanéité est forcément physique aussi, car si ce n'est pas la vitesse de la lumière qui varie d'un référentiel à l'autre il faut que ce soit la simultanéité. Dans l'équation permettant de passer d'un référentiel à l'autre, afin de trouver le résultat correct, si ce n'est pas la vitesse qui change il faut que ce soit le temps...

https://arxiv.org/pdf/1207.1430.pdf
"Confusing a space and time coordinate system with actual space and time phenomena has confounded physics for more than 100 years, with this illustrated above by the recently discovered exact relationship between Galilean Relativity and Einstein Relativity. In mainstream physics it is claimed that Special Relativity reduces to Galilean Relativity only in the limit of speeds small compared to c. But the various so-called “relativistic effects” ascribed to Special Relativity are nothing more than coordinate effects - they are not real. It was Lorentz who first gave a possible dynamical account of relativistic effects, namely that they are caused by absolute motion of objects relative to the aether (LR) or, now, dynamical space (nLR), which according to the evidence discussed above, is absolute motion relative to a dynamical and structured quantum foam substratum: space. In Lorentz Relativity relativistic effects are genuine dynamical effects and must be derived from some dynamical theory. This has yet to be done, and for the length contraction effect would involve the quantum theory of matter"

[Ceci étant, nous ne croyons pas aux théories néo-lorentzienne promues dans ce papier.]
Dernière modification par externo le mercredi 31 mai 2023 à 20:05, modifié 25 fois.
 #48846  par externo
 
1-https://www.physicsforums.com/threads/p ... t.1046049/
2-https://www.physicsforums.com/threads/c ... r.1046071/
3-https://www.physicsforums.com/threads/t ... n.1046087/

Ils ont fermé le fil 3. Malgré l'évidence la plus absolue, il leur est impossible d'accepter que la contraction des longueurs est à l'origine de la différence des accélérations propres entre les extrémités de la fusée...

Objectivement, le changement de simultanéité ne peut avoir de réalité physique en dehors de la matière qui le subit, c'est un décalage de coordonnées de l'avant de la fusée dans le futur pour rétablir géométriquement une simultanéité perdue.
Minkowski décale les processus physiques désynchronisés le long d'une ligne imaginaire où ils se retrouvent synchronisés. Ce n'est pas le présent qui est relatif, mais la synchronisation des processus physiques. Son référentiel synchronisé doit donc être dénommé le pseudo-référentiel de la pseudo-métrique. En fait, tous les référentiels sont des pseudos-référentiels hormis celui de l'éther.


[Une chose qui est dite dans le fil 1 : Le décalage des fréquences a deux origines possibles pour le son : ou bien la source s'éloigne dans l'air (1), ou bien le récepteur s'éloigne dans l'air (2). En général les deux effets sont mêlés. Or, le postulat d'isotropie de la vitesse de la lumière d'Einstein interdit que le récepteur soit en mouvement par rapport à l'éther et ait une vitesse relative par rapport à la lumière différente de c (cas 2), d'où la seule origine possible du décalage vers le rouge est l'allongement de la longueur d'onde due à l'éloignement de la source (cas 1). Cela revient à dire que nous-mêmes sommes toujours immobiles par rapport à l'éther mais que les autres ne le sont jamais. D'où l'éther n'existe pas car ses propriétés sont anti-physique.]
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Un extrait de la suite du fil qui s'est faite en privé :
Externo :
The math looks good.
You calculated the ratios in both repositories, okay. So I understand better.
But both ratios originate from length contraction. In the rocket, the proper accelerations of the rear and the front differ. Why ? Because the rocket contracts in accordance with the acceleration of rigid bodies. It is true that I am influenced by my point of view which considers that the rocket is actually contracting and that there is no hyperbolic rotation. If you prefer, you can say it's because the rocket rotates and not contracts, but it's the same thing.
So I am right to say that the difference in accelerations and all its consequences on time come from length contraction (or from rotation, or from conservation of proper length in the rocket's frame)

Dale "... why don't you read my post about the two different meanings of reference frame and learn. Once you have learned what reference frames actually mean, then think about how those concepts can apply to the rocket, instead of arguing that they don't."
"First, reference frames are coordinate systems used to assign position and time numbers to events. That is part of the mathematical analysis. LET and BU use the exact same math for the coordinate transforms."
[ Externo : This definition cannot give the same reference frames in the two theories because they do not have the same notion of time, so the times numbers differ.]
"Second, reference frames are a system of physical clocks and rulers used to assign position and time numbers to events. That is part of the experimental setup. This is an experimental fact independent of any theory.
Externo : This definition can give the same reference frames in both theories, but in that of Einstein the reference frames will be true 4 dimensions block universe physical geometry, whereas in that of Lorentz it will only be a mathematical artifice, for moving clocks do not indicate time but something slower.
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Dale : "So you claim, but having actually done the math I can tell you that at no point did I use length contraction. There was not even a Lorentz transform which is the mathematical operation that produces length contraction. So I find your argument unconvincing."
Externo : You used for the math two points which did not have the same acceleration. Why didn't these two points have the same acceleration in your opinion? I asked this question in the closed thread but you didn't answer it.
Dale : "They are different points. Why should they have the same acceleration? This isn't Newtonian physics, it is relativistic physics."
:') :sos: :confounded:

Et je lui ai fait remarquer que la théorie de Lorentz était supérieure à la théorie d'Einstein car elle dissociait le temps du vieillissement, alors que celle Einstein continue de voir le temps à la vieille manière galiléenne comme étant simplement l'heure indiquée par les horloges. Du coup, ne supportant pas le prosélytisme LET, il a fermé la conversation.
Dans son dernier message il a eu comme argument que si seul le référentiel de départ était réel cela me privait du référentiel dans lequel le bon ratio des temps se trouvait et falsifiait l'expérience de la dilatation du temps gravitationnelle. La première difficulté que je vois dans le cadre de la théorie de Lorentz, c'est comment rendre compte du redshift dans le référentiel de départ ? L'explication est probablement celle-là : le redshift est double, il possède une part liée à la différence des temps propres entre l'avant et l'arrière et une part liée à l'anisotropie de la vitesse de la lumière. Ceci doit marcher, car passer du référentiel de départ au pseudo-référentiel synchronisé de la fusée revient à passer d'une lumière anisotrope à une lumière isotrope, et par conséquent à transformer le redshift de l'anisotropie en un redshift de la dilatation du temps. Ensuite, dans un champ gravitationnel le référentiel de départ correspond au référentiel de l'éther (pluie, rivière).

Pour prolonger : https://www.physicsforums.com/threads/t ... s.1046586/
L'isotropie de la vitesse de la lumière ne serait considérée que comme une convention sans conséquence physique par les spécialistes. On peut assigner n'importe qu'elle vitesse à la lumière matière par rapport à la matière. L'essentiel est que ce soit la même chose pour tout le monde.

Le fond de la théorie d'Einstein est l'équivalence des référentiels inertiels, dont il déduit tout le reste, alors que Lorentz fait le chemin inverse puisqu'il déduit l'équivalence des référentiels de considérations mécaniques. La théorie d'Einstein n'a pas de base physique, elle renverse simplement les causes et les effets.

https://fqxi.org/community/forum/topic/1391
https://en.wikiversity.org/wiki/Extende ... relativity

Voir ce fil :
https://forums.futura-sciences.com/phys ... clair.html
Il existe aujourd'hui un point de vue plus ou moins majoritaire disant que la synchronisation d'Einstein n'est qu'une convention, car elle n'est pas possible dans les référentiels tournants, il faut en choisir une autre. La seule synchronisation universelle est celle de Selleri, qui est la formalisation de la théorie de Lorentz. Néanmoins, les physiciens essaient encore par des arguties de sauver la théorie d'Einstein en disant que la convention de Selleri n'est pas en désaccord avec elle : tout reposerait sur des conventions et absolument rien ne serait réel...

Voir cet article : https://arxiv.org/pdf/gr-qc/0604118.pdf
La synchronisation de Selleri est bonne mais il n'y aurait pas de métrique globale associée. Mais ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que si la simultanéité ne dépend que d'un seul référentiel, la contraction et la dilatation deviennent absolues et non plus relatives. On se retrouve donc de facto dans la théorie de Lorentz.

Une phrase mensongère qui revient en boucle. "La vitesse de la lumière est mesurée constante dans tous les référentiels inertiels et cela ne s'est jamais démenti". C'est le gros mensonge des relativistes. Si on synchronise Einstein-Poincaré deux horloges dans un référentiel on mesurera bien sûr une vitesse de la lumière égale à c. Si les horloges accélèrent et qu'ensuite on refait une mesure, on trouvera une vitesse de la lumière différente tant qu'on aura pas resynchronisé. Cette affirmation est donc le plus gros mensonge de la théorie de la relativité.
Dernière modification par externo le vendredi 19 janvier 2024 à 13:36, modifié 22 fois.
 #48848  par externo
 
Preuve empirique.
[Deux preuves par l'effet Doppler et par la longueur des lignes d'univers sont données à la toute fin de cette page]

Dans une fusée, après accélération, si on ne tient pas compte du décalage de temps dû à la contraction des longueurs, les horloges de devant et de derrière mesurées dans le référentiel de départ sont restées synchronisées. Mais elles ne sont pas synchronisées dans le référentiel de la fusée puisque dans ce référentiel la vitesse de la lumière est anisotrope si on utilise ces horloges pour la calculer. Il est nécessaire de changer les heures à la main pour synchroniser à la façon d'Einstein-Poincaré. Donc la procédure de synchronisation est artificielle. Si on suppose que la simultanéité dans le référentiel de départ est réelle, celle du référentiel d'arrivée ne peut pas l'être. Elle ne peuvent tout simplement pas être réelles toutes les deux. Si les deux simultanéités étaient vraiment réelles les horloges seraient restées synchronisées dans la fusée qui accélère et se seraient désynchronisées dans le référentiel de départ le tout sans manipulation humaine. On sait que ce n'est pas possible puisque alors les heures marquées par les horloges ne correspondraient pas aux longueurs de leurs lignes d'univers. Donc soit une des deux simultanéité est factice, soit toutes les deux sont factices, ce qui est le cas général.
On remarque que si les occupants de la fusée ne changent pas les heures des horloges à la main ils ne mesureront pas les objets immobiles dans le référentiel de départ comme étant contractés, mais allongés du facteur gamma en raison de la contraction de leurs étalon de longueur dans le référentiel de départ. Ceci montre que la symétrie des mesures de la relativité n'existe pas, il faut la provoquer par des changements d'heures artificiels.

On suppose que la lumière est isotrope.
On accélère à 1000 km/s
On peut négliger les effets relativistes.
La lumière se déplace maintenant à 299000 km/s dans un sens et 301000 km/s dans l'autre.
La vitesse de la lumière n'est donc pas constante.
On change la simultanéité. On mesure de nouveau la vitesse de la lumière à c dans les deux sens.
Très bien sauf que changer la simultanéité des horloges ne peut pas impacter l'état de mouvement de la lumière. La lumière se moque que l'on change notre simultanéité ou pas.
On peut la changer, on peut ne pas la changer, il reste le fait brut : la vitesse de la lumière a varié. On peut artificiellement modifier cette vitesse mais on ne peut pas faire que cette variation n'ait pas été.
En général, les gens ne savent peut-être pas que la vitesse de la lumière doit être corrigée à la main, ils pensent que ça se fait tout seul. Et effectivement dans ce cas Einstein aurait raison.

Mais certains imaginent que parce qu'on peut changer la simultanéité des horloges il n'y a pas de simultanéité absolue.
Si on synchronise les horloges avec les ondes sonores on se trouvera dans la même situation de la relativité de la simultanéité qu'avec la lumière, mais est-ce que la simultanéité de l'espace sera affectée par la vitesse à laquelle on se déplacera ? Pourra-t-on dire que les ondes sonores ne se déplacent pas par rapport à un référentiel fixe sous prétexte qu'on peut trouver d'autres référentiels dans lesquels l'onde sonore semble également isotrope ?

Si le soleil est au zénith, qu'il est midi et que je décide de régler ma montre pour qu'elle indique 18 h, je peux dire si je veux qu'il est 18 h à ma montre, mais le soleil n'en sera pas moins pour cela au zénith.
Or les relativistes font comme si le soleil montait ou descendait quand je règle ma montre.
Si on change notre simultanéité, la mesure de la vitesse de la lumière peut changer pour nous puisqu'on change nos étalons de mesure mais ça ne va pas changer la façon dont se comporte la lumière dans l'espace, ça ne va pas changer la simultanéité de l'espace.

Problème : les relativistes prétendent que la simultanéité n'existe pas et donc qu'il n'y a pas d'espace physique, qu'il n'y a que des systèmes de coordonnées équivalents. Cet a priori rend cette preuve empirique inopérante pour leurs esprits.
Solution : Dire que l'espace n'existe pas n'a aucun sens puisque leur corps est la preuve vivante du contraire.

Le paradoxe des jumeaux

Dans l'interprétation des jumeaux celui qui part vers une autre planète a lui aussi l'impression que son frère resté sur terre vieillit moins vite que lui.
Il approche de sa destination, il ralentit, il s'arrête. Et paf, il est devenu plus jeune que son frère resté sur terre.
Cette situation ne peut s'expliquer que dans le cadre de la relativité de Lorentz. C'est l'argument de Lorentz Jr sur le forum anglais.
Vous aurez beau tourner le problème, le seul moyen de donner un sens physique à cette situation, c'est de supposer que les étalons de mesure du jumeau voyageur ne mesurent pas correctement le temps et l'espace des objets dans le référentiel de la Terre pendant tout son voyage.
Lors de l'accélération, on synchronise un ensemble d'horloges afin qu'elles maintiennent la vitesse de la lumière égale à c dans la fusée et on garde un autre jeu d'horloges qu'on ne resynchronise jamais et qui va nous permettre de continuer à mesurer le temps qui passe sur Terre.
Le premier jeu d'horloges dira que le temps sur terre s'écoule plus lentement que dans la fusée, mais ce jeu d'horloges n'est pas adapté à mesurer le temps qui passe sur la terre.
Le second jeu d'horloges dira que le temps s'écoule sur la terre plus vite que dans la fusée, et ce jeu d'horloge, qui est resté réglé sur la simultanéité terrestre (contraction des longueurs de la fusée mise à part) indique correctement le temps qui passe sur Terre.

En fait, quand la fusée accélère, les horloges resynchronisées cessent d'être capables de mesurer le temps terrestre. Elles sont régulées de manière à mesurer que la vitesse de la lumière est égale à c, donc de manière à simuler que la fusée est immobile, ce qui a pour conséquence inéluctable de simuler que c'est la Terre qui se déplace et donc que c'est son temps qui ralentit. Quand la fusée approche de sa destination et ralentit, les horloges resynchronisées (premier jeu) peu à peu retrouvent la simultanéité terrestre et sont peu à peu en mesure de mesurer la vraie vitesse du passage du temps sur Terre et là, surprise, on s'aperçoit que c'est la Terre qui a vieilli plus vite.
Si on regarde ce qu'il se passe pendant l'accélération, la lumière issue de la terre frappe la fusée avec une fréquence croissante ce qui peut faire penser que le temps sur Terre accélère si on ne prend pas garde que c'est la variation de la vitesse de la lumière qui est à l'origine de ce changement de fréquence. La conjugaison entre cette variation de fréquence et l'augmentation de la dilatation du temps de la fusée pendant son accélération donne le changement de simultanéité perçu par la fusée.

Il n'y a absolument aucun autre moyen d'expliquer que le jumeau parti soit plus jeune que son frère sédentaire.
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 25#p630621

Le paradoxe des jumeaux, suite

Au moment du demi tour, la terre vieillit brusquement.


Cela vient du changement de simultanéité. Or ce changement n'est qu'un changement de synchronisation des horloges, il ne peut pas influer sur l'âge des objets éloignés, ce n'est qu'un changement des coordonnées.
Imaginons que sur la Terre on adopte soudain la simultanéité qui a lieu dans la fusée qui s'éloigne, eh bien soudain le jumeau voyageur devient plus vieux que le jumeau terrestre. Si nous avons deux jeux d'horloges, un basé sur la simultanéité terrestre et une autre basé sur la simultanéité de la fusée, les deux nous donneront des informations contradictoires. Le premier nous dira le jumeau terrestre est plus vieux et l'autre plus jeune. On voit bien que c'est seulement la façon de mesurer qui a changé.
Lors d'une accélération, il se passe la même chose, on change la synchronisation des horloges, à la différence près que la matière qui subit l'accélération change également physiquement sa synchronisation, c'est à dire que sa perception des évènements éloignés va changer exactement de la même manière. Mais en aucun cas on ne peut en déduire que l'objet éloigné saute brusquement dans le passé ou le futur réellement.
Pour expliquer la situation Einstein a prétendu que l'accélération engendrait un champ gravitationnel. Lorsque le jumeau ralentit, il se trouve environné d'un champ gravitationnel qui ralentit son temps, ce qui explique que relativement à lui, la Terre vieillit brusquement.

Mais cette explication ne tient pas la route.
En effet, le ralentissement de la fusée peut être aussi court que l'on veut, il peut se produire en quelque secondes du point de vue de la Terre, elle ne peut donc pas en quelques secondes ou minutes ou heures vieillir de plusieurs mois ou années. Son vieillissement apparent de plusieurs mois ou années du point de vue de la fusée ne peut venir que d'un changement de la mesure et non pas d'un changement réel.

De plus, comme ça a été dit ici :
https://physics.stackexchange.com/quest ... 456#750456
l'équivalence entre accélération et gravitation homogène se limite aux référentiels qui subissent l'accélération, et non pas à tous les référentiels. Deux horloges situées à deux altitudes différentes vont battre à des rythmes différents pour elles-mêmes et pour tous les observateurs inertiels, alors que deux horloges qui accélèrent de la même façon battront à des rythmes différents pour elles-mêmes mais battront au même rythme pour des observateurs inertiels. La gravitation et l'accélération ne sont pas équivalents, dans un cas il y a courbure de l'espace mais pas dans l'autre. Ils ne sont équivalents que pour celui qui subit l'accélération et donc cette équivalence n'est qu'une illusion dont il est victime. Ca vient de ce que pendant une accélération le corps qui accélère n'est pas au repos par rapport à l'éther et que son point de vue est biaisé. Quand la fusée ralentit et change de direction, la Terre ne vieillit pas, elle semble seulement vieillir par changement du repère de temps et d'espace utilisé par la fusée pour faire ses mesures.

Si on utilise une autre méthode pour expliquer le paradoxe, celle de l'effet Doppler de la lumière, on se rend compte que tant que les jumeaux s'éloignent l'effet est forcément symétrique. Que ce soit le jumeau resté sur terre qui vieillisse réellement plus ou moins ne change pas la symétrie de la situation. S'il est immobile dans l'éther, il va recevoir les signaux décalés vers le rouge en raison de l'éloignement de la fusée et il les recevra encore plus décalés en raison du ralentissement du temps endurée par la fusée. La fusée, de son côté, fuit les signaux émis par la terre, ce qui va retarder leur réception et donner les mêmes mesures que pour celles effectuées sur Terre. L'effet Doppler relativiste donne une impression de symétrie qui n'est pas réelle.
On trouve les calculs sur cette page : https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Doppler
Dans le cas classique, il y a dissymétrie dans le décalage fréquentiel selon que l’émetteur ou le récepteur est en mouvement (les fréquences reçues diffèrent par les termes du second ordre pour une même fréquence d’émission). Cette dissymétrie est due à la présence du milieu dans lequel se propagent les ondes, elle est justifiée pour les ondes sonores.
On sait que l'effet Doppler classique n'est pas symétrique. Par contre, l'effet Doppler relativiste basé sur la mécanique classique est symétrique. Que la fusée vieillisse moins que la Terre ou réciproquement n'altère pas la symétrie. Le calcul s'appuie sur l'existence d'un mouvement réel par rapport à un milieu de propagation pour établir que ce mouvement réel est indiscernable du fait de la dilatation du temps subie par celui qui se déplace. Par conséquent l'effet Doppler relativiste, donc la symétrie apparente des points de vue, ne s'explique que par l'existence d'une dissymétrie réelle dans la dilatation des temps éprouvées par l'émetteur et le récepteur, dissymétrie qui compense et annule la dissymétrie de l'effet Doppler classique.
https://forums.futura-sciences.com/disc ... ivite.html

Preuve de l'existence de l'éther.
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 25#p639097
Dans le paradoxe des jumeaux, quand la fusée accélère après le demi tour elle doit modifier sa ligne de simultanéité en changeant l'heure de ses horloges et donc l'âge de la Terre. Grâce à cela la vitesse de la lumière reste c par rapport à la fusée. Pendant le changement de simultanéité la fréquence de la lumière venant de la Terre augmente. Cela vient :
-soit de l'accélération de la vitesse de la lumière.
-soit de l'accélération du temps sur Terre.

Dans le premier cas rien ne change sur Terre, ce sont seulement les horloges de la fusée qui ont changé leur façon de mesurer le temps, seules les coordonnées de temps de la Terre dans le système personnel de mesure de la fusée ont changé.
Dans le second cas le temps sur Terre accélère vraiment, ce qui veut dire que l'accélération de la fusée, qui est un phénomène local, aurait une influence sur le passage du temps sur Terre. C'est de la magie.

Il n'y a donc aucun doute que l'interprétation d'Einstein est erronée.

Dans le second cas on aimerait supposer que c'est la Terre qui accélère et non la fusée, parce qu'en RR c'est toujours l'autre qui se déplace et pas soi, mais ça ne marche pas. L'accélération de la Terre ne va pas accélérer son temps, la symétrie est brisée, il faut donc faire intervenir un autre phénomène : la gravitation.
Or il suffit d'imaginer que c'est la fusée qui se déplace et non la Terre et tout est clair.

Voici une vidéo qui pose le problème et qui donne la réponse orthodoxe (c'est le temps sur Terre qui accélère en raison du champ de gravitation uniforme engendré par la fusée qui accélère) :
Dernière modification par externo le dimanche 21 janvier 2024 à 13:02, modifié 53 fois.
 #48850  par externo
 
Autre exemple : D'après Einstein, la contraction d'un objet en mouvement provient de ce que les points de mesure sont pris à deux instants différents par rapport à la fusée. Mais si ces deux instants ne sont différents pour la fusée que parce que les horloges de la fusée ont été resynchronisées selon Einstein-Poincaré, alors dans la réalité physique il s'agit d'un seul et même instant pour tout le monde, et la contraction mesurée n'est pas d'origine géométrique mais mécanique.
Les Einsteniens sont obligés de croire en la réalité absolue de la simultanéité d'Einstein-Poincaré sous peine d'auto-annihiler leur théorie. Le problème c'est que cette simultanéité est provoquée manuellement, ce qui est la preuve qu'elle n'appartient pas à l'espace-temps de façon absolue, qu'elle n'en est qu'une orientation particulière. Une simultanéité de l'espace-temps s'opèrerait automatiquement, comme dans le cas de la dilatation du temps, où les horloges ne sont pas ralenties manuellement...

Fils liés, dans lesquels on montre que la désynchronisation des horloges d'un train qui accélère ne peut venir que de la variation de la vitesse de la lumière par rapport au train.
https://forums.futura-sciences.com/phys ... neite.html
https://forums.futura-sciences.com/phys ... neite.html
http://www.
forum2.math.ulg.ac.be/viewthread.html?SESSID=b1dd5d46b3e3bc0c3461734e526388fc&id=13737
https://forums.futura-sciences.com/phys ... mpeur.html
L'effet Sagnac met en évidence le même problème de façon bien plus évidente :
https://forums.futura-sciences.com/phys ... clair.html
On en déduit qu'il existe un référentiel privilégié au sens où aucune horloge ne peut battre plus vite que dans ce référentiel, c'est le référentiel cosmologique où se trouve l'observateur fondamental.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Observateur_fondamental
Si les horloges de tout le monde sont synchronisées sur ce référentiel, plus les objets vont vite plus leur temps local est lent (on ne tient pas compte de la gravitation), et sans effet symétrique. Il n'y a plus aucun paradoxe. Donc s'il y a un référentiel de l'éther, c'est forcément celui-ci. En champ de gravitation, un vent d'éther gravitationnel souffle en plus du vent d'éther cinématique, et il faut aussi en tenir compte.
Fil en anglais : https://physicsdiscussionforum.org/how- ... t2485.html

PREUVE PAR LE PRINCIPE D'EQUIVALENCE
En relativité générale, même l'accélération est relative. Quand un objet accélère, on peut dire que c'est en fait tout l'univers qui accélère et que l'objet reste immobile.
La force qu'il éprouve alors émane du champ gravitationnel de tout l'univers parce que tout l'univers accélère par rapport à lui.
La gravitation se propage à la vitesse de la lumière dans l'espace. L'espace contient donc les propriétés du champ gravitationnel et lorsque toutes les masses de l'univers accélèrent l'espace accélère avec elles car sinon la force d'accélération ne serait pas transmise jusqu'au corps comme si elle émanait instantanément des masses éloignées.
L'espace est donc nécessairement fixe par rapport au référentiel cosmologique et accélère du point de vue de l'objet considéré.
Du principe d'équivalence on déduit donc l'existence d'un référentiel spatial réel associé au CMB.
Einstein disait que l'accélération et la rotation étaient des mouvements absolus par rapport à l'espace. C'est pour la même raison que celle que je viens de donner. Quand un objet accélère, il accélère par rapport à l'espace. L'accélération entre l'objet et l'espace est relative, c'est à dire qu'on ne sait pas lequel accélère vraiment, mais leur mouvement relatif est absolu.


TROIS PREUVES (et même cinq)
1-Le changement de simultanéité lors de l'accélération a pour seule cause physique possible la variation de la vitesse de la lumière par rapport au corps en mouvement -> Lorentz a raison.
2-La vitesse de la lumière ne peut pas rester constante dans les deux sens du champ gravitationnel. En particulier c'est impossible si la lumière est entraînée dans la rotation de Kerr.
3-L'action instantanée de l'inertie ne peut s'expliquer que par un mouvement par rapport à l'espace.
4-Une preuve par l'effet Doppler donnée à la toute fin de cette page.
5- Une preuve par la longueur des lignes d'univers donnée à la toute fin de cette page.

CONCLUSION

Lorsqu'on change de vitesse, pour éviter que la vitesse de la lumière ne change relativement à nous, on modifie la simultanéité.
C'est d'ailleurs conforme avec le fait que la matière (pour des raisons ondulatoires) se désynchronise en même temps que la vitesse de la lumière devient anisotrope.
Ce changement de simultanéité permet de suivre la matière dans sa nouvelle synchronisation et de garder les lois de la physique invariantes.
Quand on prolonge la ligne de simultanéité au delà de l'objet en mouvement vers l'espace immobile et que la terre lointaine semble être dans le passé par rapport à nous, elle a juste une coordonnée temporelle dans le passé en raison de notre nouvelle façon d'étiquer le temps. C'est un changement de coordonnées. C'est comme si aujourd'hui on remettait les compteurs à 0 et au lieu d'être en 2023 on repartait de l'an1. Ca ne va pas nous faire revenir dans le passé, c'est juste une étiquette. Ce n'est pas pour autant que l'on remonterait le temps. Dans un diagramme de Minkowski, l'axe du temps ne représente pas le temps physique, mais donne seulement l'indication qu'affichent les horloges dans tel ou tel référentiels par croisement avec leur ligne de simultanéité. Ca n'a qu'un intérêt pratique. Le diagramme Euclidien que je mets en lien ci-dessous est un bon antidote, il donne la vraie géométrie physique :
Image
https://physicsdiscussionforum.org/lore ... tml#p22182

Donc la matière en mouvement change de simultanéité parce qu'elle se désynchronise, mais ça ne concerne qu'elle, ça ne touche pas l'espace extérieur.
Il existe bien entendu une simultanéité de l'espace extérieur. La relativité n'a absolument pas remis en cause cela.
Donc tous les référentiels inertiels sont équivalents à partir du moment où on définit clairement les référentiels inertiels mouvants comme ayant une simultanéité qui n'est pas la simultanéité de l'espace extérieur.
Indépendamment de ce qui se passe dans l'objet en mouvement, c'est bien la vitesse de la lumière par rapport à l'objet qui varie quand on la détermine à l'aide de la simultanéité de l'espace extérieur.
Ne pas oublier que quand un objet accélère son changement de simultanéité correspond à l'avant de l'objet qui parcourt plus vite sa ligne d'univers que l'arrière. Cela signifie que la simultanéité absolue de l'espace extérieur ne change pas et que c'est la vitesse de la lumière qui change par rapport à l'objet.

Approche gravitationnelle de l'accélération
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... b9#p639132
Dans le cadre du paradoxe des jumeaux on suppose que la Terre se déplace :
A vitesse constante la lumière qu'elle émet subit un décalage vers le bleu. Si la Terre frôle la vitesse de la lumière ce décalage peut croître indéfiniment, mais il sera modéré par le ralentissement du temps qu'elle éprouve du fait de sa vitesse.
On suppose que la fusée du jumeau se déplace :
A vitesse constante la lumière qu'elle reçoit subit un décalage vers le bleu, mais ce décalage ne peut pas être supérieur à deux fois la fréquence naturelle de la lumière, car la vitesse relative de la fusée et de la lumière ne peut pas dépasser 2c. Cependant le ralentissement du temps éprouvé par la fusée va lui faire mesurer que ce décalage est plus important et il pourra tendre vers l'infini.
Au bout du compte il n'y a aucun moyen de vérifier qui se déplace vraiment parce que les signaux reçus par la fusée sont les mêmes dans les deux cas ainsi que dans tout les cas où une partie du mouvement est propre à la Terre et une partie propre à la fusée.

Au moment de l'accélération de la fusée, de son point de vue, la Terre se met en mouvement vers elle, les différentes horloges de la fusée recevront des signaux de même fréquence augmentée, ce qui n'impactera pas leur synchronisation. Ce sera l'effet Doppler lié à la vitesse de la Terre qui se met en place. Il augmentera avec l'augmentation de la vitesse de la Terre jusqu'à sa vitesse de croisière. Cette situation ne peut donc pas expliquer le changement de simultanéité de la fusée et donc le saut de la Terre dans le futur du point de vue de la fusée.

En revanche, si on suppose que c'est la fusée qui se met en mouvement quand elle accélère, la lumière issue de la Terre arrivera sur ses différentes horloges avec des fréquences différentes ce qui perturbera la synchronisation (entre le moment où elle atteint deux horloges différentes la fusée aura changée de vitesse (accélérée) et les signaux mesurés n'auront plus la même longueur d'onde). La synchronisation devra être renouvelée. C'est donc un phénomène local à la fusée accélérant qui fait passer la Terre dans le passé ou le futur. Nous avons donc une explication naturelle de la situation si on suppose que la fusée accélère par rapport au signal lumineux et que ses étalons de mesure du temps et de l'espace s'en trouvent modifiés.
Mais cette explication nécessite de reconnaître que la vitesse de la lumière varie du point de vue de la fusée. La relativité préfère dire que la vitesse de la lumière est constante du point de vue de la fusée qui accélère (c'est la Terre qui se déplace) et que le changement de fréquence provient du champ gravitationnel uniforme émanant de l'accélération (l'accélération ne produit donc pas le déplacement de la fusée puisque c'est la Terre qui se déplace, mais un champ gravitationnel). Ce champ gravitationnel uniforme, du point de vue de la fusée, accélèrerait le temps de la terre qui se trouve au loin dans un potentiel gravitationnel inférieur. Le problème est que la Terre et l'univers ne ressentent pas ce champ gravitationnel uniforme, il n'existe que du point de vue de la fusée. Les champs gravitationnels pourraient donc être relatifs, ce qui ajoute une bizarrerie de plus à la bizarrerie de la relativité. Les champs gravitationnels sont censés être absolus et non exister ou pas selon le point de vue. On semble se trouver ici devant un artifice de calcul destiné à éviter que la fusée ne soit considérée par elle-même comme étant mouvement et non pas devant un vrai champ gravitationnel.

Une anecdote apparemment réelle :
“The following is an example of a conversation between Einstein and friend Philipp Frank that illustrates Einstein’s personal feelings towards emerging quantum theories.

“Einstein: “A new fashion has arisen in physics, which declares that certain things cannot be observed and therefore should not be ascribed reality.”
“Frank: “But the fashion you speak of was invented by you in 1905!”
“Einstein: “A good joke should not be repeated too often.”

https://www.gsjournal.net/Science-Journ ... nload/4451
Dernière modification par externo le dimanche 21 janvier 2024 à 13:03, modifié 41 fois.
 #48861  par externo
 
Il y a 3 points de vue.
1-Un éther immobile mais avec un état de mouvement (Lorentz)
2-Un éther sans état de mouvement (Einstein)
3-Pas d'éther (communauté scientifique)

La communauté scientifique a dévoyé l'interprétation que faisait Einstein de sa propre théorie en niant le substrat.

Les quaternions doivent permettre d'unifier la courbure spatiale de la RG avec la rotation de la RR.
En ce sens ils sont la vraie représentation physique de l'espace-temps, comme le pensait Hamilton.
Ils permettent aussi de pallier au problème de la discontinuité physique de l'espace de Minkowski dans les rotations.
On sait que la métrique de Minkowski ne marche pas dans les rotations, car elle est basée sur le dogme de l'invariance de la vitesse de la lumière, qui ne se vérifie que dans les mouvement inertiel de translation.
Explication du problème de la discontinuité :
https://www.qeios.com/read/6C4WDR
https://www.qeios.com/read/0IG1HX
Sujet traité dans ce fil de Futura : https://forums.futura-sciences.com/phys ... clair.html
L'effet Sagnac peut être considéré comme une preuve de la validité de la théorie de l'éther.

La vraie approche est celle-ci : si je mesure dans mon référentiel une longueur de temps de T, cette longueur se décompose dans le référentiel en mouvement en T² = temps propre² + distance parcourue². Il y a conservation de la longueur T par rotation euclidienne dans l'espace-temps des quaternions. (Pour la longueur spatiale on a la relation : L² = longueur contractée² + décalage de temps²)
Mais on peut tout aussi bien décider de faire les mesures à partir du référentiel en mouvement, et cela marcherait aussi.
Les référentiels sont donc équivalents et chacun pris séparément est un espace métrique tout entier, au contraire de Minkowski, où c'est l'ensemble des référentiels qui forment un espace métrique.
Ca ne permet pas de trancher entre Lorentz et Einstein car il n'y a aucune raison à priori de privilégier un référentiel inertiel plutôt qu'un autre.
Ca prouve au moins que l'idée d'Einstein ne conduit pas nécessairement à Minkowski. Einstein pouvait très bien penser en terme d'espace-temps euclidien.
Mais l'idée d'Einstein est à première vue compatible avec la métrique de Minkowski (seule approche mathématique considérée), car dans les deux cas les référentiels inertiels sont équivalents, et l'amalgame entre les deux a été fait.

En fait, des raisonnements logiques permettent de comprendre que l'espace constitue un référentiel privilégié (voir les preuves données dans ce fil). L'éther est alors dans une configuration particulière. Trois des dimensions sont affectées à l'espace et une au temps.

Autre raisonnement qui passe par l'existence de l'espace :
Quand on change sa simultanéité, cela ne peut pas avoir d'impact sur l'espace extérieur, ce n'est pas parce que l'on change l'heure de nos horloges que la simultanéité extérieure va changer. C'est seulement les coordonnées que l'on projette sur le monde extérieur qui changent. On ne donne plus la même date aux mêmes évènements. Mais en aucun cas cela ne peut altérer le présent absolu.
Quand la fusée accélère, la lumière va mettre plus de temps à la rattraper et donc si la fusée suppose que la lumière se déplace toujours à c par rapport à elle elle va identifier l'objet qu'elle observe comme étant dans le passé et le vrai présent de l'objet elle va l'identifier comme étant dans le futur. Mais comme ce n'est qu'un jeu de coordonnées ça ne remet pas en cause la réalité absolue.
L'idée qui consiste à dire qu'il n'y a pas de réalité absolue parce que je peux effectuer des changements de coordonnées n'est pas valable. La "réalité" est synonyme de "présent". Avec la relativité il n'y a plus de réalité. Pour remettre en cause le présent il faut des raisons extrêmement puissantes, et il est évident que l'hypothèse de l'éther est une hypothèse bien plus probable que celle qui veut qu'il n'y ait pas de présent. On est entré dans la déconstruction du réel par de la pseudo-science.
Au lieu de rendre le réel intelligible, elle le rend inintelligible.

La fusée fait demi tour et accélère vers la Terre : si on suppose que la vitesse de la lumière venue de la Terre reste constante pendant l'accélération de la fusée, l'augmentation de la fréquence de la lumière impose que la Terre subit une accélération du temps gravitationnelle, mais si on suppose que c'est simplement la lumière qui arrive plus vite par rapport à la fusée donc avec une fréquence plus importante, il n'y a pas de magie, le phénomène ne vient que de l'effet Doppler classique combiné à l'augmentation de la dilatation du temps de la fusée pendant son accélération. Pendant la période de l'accélération, la variation de la vitesse de la lumière par rapport à la fusée entraîne une nouvelle synchronisation de ses horloges et avec cette nouvelle synchronisation le temps de la Terre semble accélérer.

La relativité s'explique si on tient compte du trajet naturel de la lumière dans son milieu de propagation, alors pourquoi aller chercher une explication ubuesque dans laquelle il n'y a pas de milieu de propagation et où le trajet de la lumière se contredit d'un référentiel à l'autre ?
De mon point de vue l'image que perçoit de moi la fusée est une image qui arrive de plus loin que la fusée ne le pense et qui la dupe sur les distances et le passage du temps. De son côté elle a la même impression que moi concernant ce que je vois d'elle. Les deux points de vue sont donc contradictoires. S'ils sont contradictoires c'est que cette façon de voir est fausse.
La lumière ne peut pas se propager à c à la fois dans mon environnement et dans le sien. C'est seulement par un changement de coordonnées que la mesure de la vitesse est la même dans les deux référentiels, mais la lumière possède une trajectoire dans l'espace qui est indépendante de ces systèmes de mesure. Cette trajectoire est unique et s'il est vrai que la fusée se trompe dans son analyse du trajet de la lumière elle ne peut pas avoir raison par ailleurs. De mon point de vue elle se trompe, par conséquent soit j'ai raison et elle se trompe soit j'ai tort et je me trompe mais on ne peut pas dire que je me trompe de penser qu'elle se trompe et qu'en même temps j'ai raison de penser que la lumière se déplace par rapport à moi à c. Si je me trompe quand je pense que la fusée fuit la lumière et que la lumière se déplace par rapport à elle à une vitesse inférieure à c et si en fait la lumière se déplace à c par rapport à elle alors je me trompe aussi de penser que la lumière se déplace à c par rapport à moi.
Il est exclu que les deux points de vue puissent être vrais tous les deux.
Mais les relativistes contournent le problème en niant l'existence de l'espace. Comme il n'y a que des systèmes de coordonnées, je peux emprunter celui de la fusée pour faire mes mesures et je serai d'accord avec elle. Si elle emprunte le mien à son tour, elle sera d'accord avec moi, et il n'existe pas de réalité absolue, les résultats ne sont que des mesures, ils n'existent pas... on ne peut pas lutter contre ce raisonnement car il n'a pas d'implantation dans la réalité, il est purement idéologique.

Raisonnements divers :
Les découpages ne sont pas arbitraires :
Quand la fusée accélère elle se contracte, et cette contraction n'est pas une convention, par conséquent elle change vraiment de simultanéité, ce qui fait que la simultanéité n'est pas une convention.
Quand la fusée se contracte sa simultanéité change physiquement. Si les découpages étaient déconnectés de la physique aucun objet ne pourrait changer de référentiel, ils seraient comme figés dans un seul.
Quand on change de découpage l'objet change de taille artificiellement, mais quand l'objet change de taille sans qu'on change de découpage que se passe-t-il ? C'est le découpage physique qui change.
Sans découpage physique il n'y a pas de RR possible. La théorie des découpages arbitraires est donc fausse.

L'espace existe :
Quelles sont les ondes qui n'ont pas de milieu de propagation à part les ondes électromagnétiques ? Même les ondes gravitationnelles déforment l'espace... Ici on reste tout le temps dans le même référentiel, et pourtant l'espace se déforme. C'est factuel : l'espace se déforme par les ondes gravitationnelles.

Preuve que l'espace possède son référentiel :
Si deux horloges accélèrent elles se contractent mais pas l'espace qui les sépare, c'est une preuve que l'espace ne change pas de référentiel dans ce cas, si c'est moi qui accélère elles se contractent aussi mais par contre l'espace qui les sépare se contracte aussi, c'est une preuve que l'espace ne change pas de référentiel avec moi quand j'accélère. Il se comporte exactement comme la matière, donc comme la matière il a son référentiel propre. C'est une preuve.

Comment toucher du doigt que la constance de la vitesse de la lumière est fausse :
D'abord il faut comprendre qu'à priori elle varie :
Deux horloges sont synchronisées, elles mesurent la vitesse de la lumière comme étant c dans les deux sens. Elles accélèrent par exemple à 10 km/s et elles cessent de mesurer la vitesse de la lumière à c dans les deux sens, elles la mesurent à c+10 et c-10 et on peut négliger à cette vitesse les effets relativistes.
Donc où est l'invariance de la vitesse de la lumière ? Si on ne fait aucune hypothèse particulière la vitesse de la lumière varie comme n'importe quoi.
On peut aller plus loin. Si les deux horloges sont propulsées indépendamment la vitesse aller-retour varie aussi, la durée est plus longue du facteur gamma car il n'y a pas de contraction des longueurs.
Le seul phénomène perturbateur à grande vitesse sera que le rythme des horloges diminue, ce qui empêchera que la durée de l'aller-retour mesurée augmente du facteur gamma², comme il devrait le faire.
Alors on peut choisir de changer la simultanéité des horloges mais cela ne fonctionnera pas car la durée du trajet aller-retour varie du facteur gamma et n'est pas constante.
Il est donc impossible de changer la simultanéité de façon à simuler que la vitesse de la lumière n'augmente pas.
Donc on voit bien que la lumière obéit a priori à la cinématique tout ce qu'il y a de plus classique, mais que les horloges en mouvement sont simplement ralenties.
Si on cherche à comprendre pourquoi le rythme des horloges ralentit on trouve qu'elles se contractent et semblent désynchronisées, le mécanisme à l'arrière ayant de l'avance sur l'avant. Néanmoins les deux horloges sont restées synchronisées entre elles donc l'espace intermédiaire n'y est pour rien, seule la matière est concernée par cette transformation.
Par contre, si on place les horloges dans une même fusée la contraction des longueurs de la fusée fera que la durée mesurée de l'aller-retour sera constante, mais on voit que cela est dû à la transformation physique de la fusée, qui obéit à l'effet Doppler et se contracte exactement comme les horloges le font.
Alors on peut commencer à imaginer que la distance du point de vue des horloges a augmenté et qu'on peut en changeant les unités de longueur et en changeant la simultanéité arriver à faire en sorte que la vitesse de la lumière n'ait pas changé. Mais ce ne sont là que des hypothèses incompréhensibles.
Puisque toutes ces mesures ne sont que des conventions, pourquoi les mettre en oeuvre ? Afin que l'on puisse dire que les lois de la physique sont les mêmes ? Mais justement elle sont les mêmes parce que la matière se transforme, c'est précisément ce qui fait qu'elles sont les mêmes. Si on supprime ce constat on ne sait plus pourquoi les lois de la physique sont les mêmes, on conserve le fait mais on supprime la cause.
Si on dit : la matière est faite d'ondes et se transforme en se mouvant, on fait de la physique, mais si on dit : on change les conventions de longueurs, de temps, de simultanéité quand on change de référentiel, on ne fait pas de la physique mais quelque chose de hasardeux. Cela revient à projeter dans le monde physique extérieur les changements de mesures provenant de la transformation de la matière. Mais comme ces transformations sont celles subies par des ondes stationnaires mobiles on est bien obligé en tant que scientifique d'en conclure que la matière est faite d'ondes qui se transforment.

Autres preuves qu'il existe un référentiel de l'espace :
L'univers visible est sphérique dans le révérenciel du CMB mais est elliptique dans le référentiel d'une particule relativiste.
La seule explication possible à cette dissymétrie est que du point de vue de la particule l'univers est contracté du fait de son mouvement. L'espace n'est pas neutre, il appartient à un référentiel et à un seul, le référentiel cosmologique. En dehors de celui-ci il perd sa symétrie.

Imaginons que nous accélérons jusqu'à une vitesse relativiste quelconque. A cette vitesse les galaxies loin devant sont plus vieilles que nous et celles loin derrière sont plus jeunes tandis que les galaxies latérales ont notre âge. Donc l'univers n'a plus partout le même âge, il n'y a plus de temps cosmique... on voit que ce référentiel n'est pas physique puisque l'âge de l'univers n'y est pas partout le même, ce qui semble contredit la théorie du Big-Bang.

Comment fait-on pour faire converger les galaxies de derrière et celles de devant vers le Big Bang ?
Réponse : la courbure de l'espace-temps cad la gravitation était plus importante par le passé et le temps passait plus lentement, de cette façon les galaxies convergent vers un même point.

Bilan :

Si on s'en tient aux maths il y a forcément un référentiel de la lumière parce que c'est de la cinématique naturelle. Si on imagine que la vitesse de la lumière ne varie pas et que c'est le temps qui varie on n'a plus de présent, mais alors il faut en assumer les conséquences. Soit c'est l'univers-bloc soit c'est l'éther (= le référentiel au repos). Et si on ne choisit pas, on ne peut pas dire que l'éther est une hypothèse inutile mais simplement que c'est une des deux hypothèses. Si on dit qu'elle est inutile c'est qu'on a déjà choisi laquelle est la bonne.

Lorentz a écrit en 1910 :
Pourvu qu'il y ait un éther, alors de tous les systèmes x, y, z, t, un est préférentiel du fait que les axes de coordonnées ainsi que les horloges reposent dans l'éther. Si l'on rattache à cela l'idée (que je n'abandonnerais qu'à contrecœur) que l'espace et le temps sont des choses complètement différentes, et qu'il existe un « vrai temps » (la simultanéité serait donc indépendante du lieu, en accord avec la circonstance que nous pouvons avoir l'idée de vitesses infiniment grandes), alors on voit facilement que ce temps réel doit être indiqué par des horloges au repos dans l'éther. Cependant, si le principe de relativité avait une validité générale, on ne serait pas en mesure de déterminer si le système de référence que nous venons d'utiliser est le système préférentiel. On arrive alors aux mêmes résultats que si l’on (à la suite d’Einstein et Minkowski) niait l’existence de l’éther et du temps vrai, et considérait tous les systèmes de référence comme également valables. Laquelle de ces deux façons de penser l'on suit peut sûrement être laissée à l'individu.
https://en.wikipedia.org/wiki/Hendrik_Lorentz

L'idée d'Einstein n'était pas vide de sens, on peut dire que l'objet change sa simultanéité. Le problème, c'est que sa ligne de simultanéité n'est plus alignée sur l'éther, elle pointe donc en quelque sorte vers le néant, et cet objet qui est synchronisé par rapport à lui-même ne l'est pas par rapport à l'éther, mais l'éther c'est la réalité physique, donc la simultanéité de l'objet, même si on peut la considérer "vraie" n'est vraie que pour lui et pas pour l'espace extérieur qui n'a rien à y voir. Quand l'objet accélère il change sa simultanéité mais l'espace extérieur ne change pas la sienne sinon c'est de la magie, donc cette simultanéité pointe vers le passé et le futur, qui sont le néant, dans la réalité physique l'objet est simplement désynchronisé.

Einstein dit que tous les référentiels sont équivalents donc que les temps locaux qu'ils indiquent se valent. Donc les temps de tous les référentiels entrent en conflits, ils se contredisent, pour cette raison il n'y a plus de présent car le présent est unique. Comme toutes les lignes de simultanéités sont également valables leur somme est également valable et elles forment un bloc à quatre dimensions.
Pour Lorentz, le temps local des systèmes inertiels est une ligne de simultanéité qui pointe dans le futur qui n'existe pas encore et dans le passé qui n'existe plus, contrairement au temps de l'éther qui pointe vers le présent dans les deux directions, mais pour Einstein et Minkowski, tous les temps locaux sont équivalents, donc il n'y a plus de présent et le temps se réduit à un système de coordonnées de type spatial, tous les temps d'EInstein/Minkowski existent en même temps de la même manière que tous les lieux existent en même temps.

La covariance s'obtient dans un espace à 3 dimensions parce que les 3 dimensions sont de même nature vectorielle. Si on y ajoute le temps et qu'on le traite comme un vecteur ce n'est plus du temps qu'on a c'est de l'espace, car la nature de l'espace est d'être vectorielle.
Le vrai temps évolue en séquence continue et ne se laisse pas mettre en covariance avec l'espace, il est associé à une seule tranche d'espace physique et est une valeur scalaire qui représente la mesure de la densité. La variation de cette densité est le vieillissement, l'univers est obligé de modifier sa densité sous peine de ne plus vieillir.

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https://forums.futura-sciences.com/astr ... ophysique/

La simultanéité est physique, c'est factuel et c'est la base de la relativité.
Donc quand le jumeau fait demi tour il change physiquement de simultanéité.
Soit l'univers tout entier vieillit autour de lui, c'est de la magie et c'est la théorie d'Einstein.
Soit le changement de simultanéité est local et ne concerne que l'objet qui accélère, auquel cas ses étalons de mesure ne sont plus en état de mesurer correctement ce qui se passe en dehors de lui. C'est Lorentz même si cela demande de considérer le temps local comme un changement physique et pas un simple calcul mathématique.
La première solution est de la magie, il ne reste que la seconde.

Le train accélère : il se contracte parce que sa simultanéité change.
Depuis le train, c'est le quai et tout l'univers qui se contractent et qui accélèrent, donc la simultanéité de tout l'univers change. Il y a symétrie parfaite mais à condition de reconnaître que la simultanéité de l'espace n'est pas affectée par l'accélération du train.

Oui, l'espace se contracte parce que sa simultanéité se décale par rapport à l'objet qui accélère, donc l'espace possède bien sa simultanéité, la contraction de l'univers et le décalage de ses horloges en est la preuve.
Si on place des horloges le long de l'univers un objet qui accélère va les mesurer se décaler avec l'éloignement donc comment nier que l'espace change sa simultanéité par rapport à un objet qui accélère, comment nier qu'il possède un état de mouvement ?

Supposons que tous les objets de l'univers accélèrent en même temps.
Les horloges posées de place en place tandis qu'elles accélèrent vont se désynchroniser de leur point de vue et l'univers va s'allonger, les horloges vont s'éloigner et ça revient au même que de dire qu'elles ne s'éloignent pas et ne se désynchronisent pas. Donc on voit que l'espace conserve sa simultanéité propre différente de celle de tous les objet de l'univers ayant accélérés.

Preuve par effet Doppler
https://forum-sceptique.com/viewtopic.p ... 44#p639144
Quand on explique le paradoxe des jumeaux en utilisant l'effet Doppler
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_ ... et_Doppler

on affirme que le jumeau qui fait demi tour reçoit instantanément les signaux de la Terre en accéléré. Mais si c'est la Terre qui se déplace l'effet Doppler ne devrait être effectif qu'après un certain délai, le temps que les signaux dopplérisés franchissent l'intervalle. Cette explication passe donc par l'hypothèse que c'est le jumeau voyageur qui se déplace et non la Terre et c'est pour cela que ça fonctionne. Cette fois-ci le doute n'est plus possible, l'explication du paradoxe des jumeaux par effet Doppler passe forcément par le mouvement physique de la fusée lors de la phase d'accélération et la variation de la vitesse de la lumière par rapport à elle. C'est en fait une preuve par l'éther.

Preuve par la longueur des lignes d'univers
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_ ... _d'univers

Celui qui a la plus longue ligne d'univers est plus jeune.

Dans le référentiel de la Terre c'est le jumeau voyageur qui a la plus longue ligne d'univers mais dans le référentiel du jumeau c'est la Terre.
D'après la métrique de Minkowski celui qui est plus jeune à la plus longue ligne d'univers donc c'est le jumeau voyageur qui a la plus longue ligne d'univers : donc c'est lui qui s'est déplacé le plus des deux, donc c'est lui qui a effectué le plus grand mouvement et ce qu'il voit de son propre point de vue est faux, cad qu'il affecte faussement son propre mouvement à la Terre.
La métrique de Minkowski elle-même affirme que du moment où il revient plus jeune le jumeau voyageur était en mouvement absolu.

Preuve que le postulat d'Einstein est faux:
Le postulat d'Einstein dit que :
Les lois de la physique ont la même forme dans tous les référentiels inertiels.
C'est faux puisque quand on passe d'un référentiel inertiel à l'autre il faut procéder à l'opération manuelle de la resynchronisation des horloges pour que les lois semblent prendre la même forme.

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Article qui prétend que l'on peut expérimentalement trancher entre les transformations de Lorentz absolues (LTA) qui sont réciproques et les transformations classiques (LT) :
https://www.researchgate.net/publicatio ... agnac_type
Contre article et réponses :
https://www-qeios-com.translate.goog/re ... r_pto=wapp
https://sites.pitt.edu/~jdnorton/papers/decades.pdf

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