• Et s'il manquait une planète à notre système solaire ?

  • Vos questions concernant la formation des objets du système solaire, des planètes et de leurs satellites en général, la naissance du soleil bref : la formation du système solaire
Vos questions concernant la formation des objets du système solaire, des planètes et de leurs satellites en général, la naissance du soleil bref : la formation du système solaire
 #22778  par martins
 
Pour le modèle de Nice, oui, j'adhère au raisonnement, c'est peut-être la meilleure explication qu'on ait pour le moment. Mais il a été élaboré sur la base de notre seul système solaire, désormais, nous pouvons commencer à étudier des systèmes externes autour d'autre étoiles et étudier la répartition des planètes autour de ces autres systèmes, ça nous apprendra peut être de nouvelles chose ou confirmera l'hypothèse du modèle de Nice.


bonsoir,vu que je ne connaiser pas "le model de Nice" (Evolution système solaire ) l’univers plasma et
faux, par ce que je n’avais pas penser a ça,c'est pour ça que sa m’embête Y-7

Pour les eux Lunes autour de la Terre, aucune idée, je n'ai d'ailleurs jamais entendu parler de cette théorie.

J’avais oublié les dinos du coup je me suis demandé, pourquoi ils etaient aussi gros ?

Les avantages du gigantismehttp://www.dinosoria.com/gigantisme.htm
bullet_go ....Plus on est grand et moins on a besoin de brûler d’énergie pour bouger et donc pour survivre.
Le gigantisme est la meilleure arme pour se défendre contre les prédateurs. On constate d’ailleurs que l’accroissement de la taille des carnivores a été proportionnel à celle des herbivores.
Mais aucun carnivore n’a atteint la taille des grands sauropodes ; on imagine assez mal un prédateur de 50 t courir après une proie...
bullet_go ...Plusieurs explications sont avancées pour comprendre le gigantisme des dinosaures.
Les plus grands dinosaures sont des herbivores et notamment les sauropodes. Ceci s’explique par leur mode de digestion. En effet, la digestion des plantes s’effectue plus facilement quand elles sont absorbées en grande quantité.
Des micro-organismes sont nécessaires pour assimiler ce type de nourriture. Ceux-ci dégagent de la chaleur pendant la période de digestion ce qui la rend plus rapide.
Plus l’estomac du dinosaure était grand et plus il générait de chaleur....

ultrasaurus-d1.jpg

....C'est aussi une brillante démonstration de l'évolution. Elle s'est quelque peut
emballée, les proies grandissant toujours plus pour se protéger et les prédateurs aussi pour rester dans la course......
Une course a l'armement
Les principales extinctions:
bullet_go Extinction de masse de l’Ordovicien (438 Ma) Pourcentage de disparitions : 50%
bullet_go Extinction de masse du Dévonien (367 Ma) Pourcentage de disparitions : 40%
bullet_go Extinction de masse du Permien (245 Ma) Pourcentage de disparitions : 75% sur terre. 95 % dans les océans
bullet_go Extinction de masse du Trias (208 Ma) Pourcentage de disparitions : 45%
bullet_go Extinction de masse du Crétacé (65 Ma) Pourcentage de disparitions : 45%


-si la terre a possède, 2 satellites... a par les marées plus haute, s ne change rien de plus ? Sa serais Temp mieux.
-Les dinos étaient moins lourd (gravite plus faible), plus grand ?
-Ou le taux d’oxygène,qui été plus élevé ?
Une dernière :
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trex_edited.jpg
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 #22831  par martins
 
bonjour,
climat/oxygène
ps:c'est un resume l'article doit etre lut en entier au lien :http://www.linternaute.com/science/environnement/dossiers/05/0510_climat/3.shtml

Pour certains scientifiques, la hausse du taux d'oxygène a été régulière, passant même peut-être par un maximum autour de 23% il y a quelques dizaines de millions d'années. Pour d'autres, l'évolution s'est effectuée par paliers. Sur ces points, la question n'est pas tranchée dans l'état actuel de la recherche.

Les grandes étapes de l'histoire du climat:
CHRONOLOGIE :
Autour de
bullet_go 2,3 milliards d'années
Première glaciation connue, sans doute due à l'activité volcanique, à un affaiblissement de l'effet de serre et à une baisse de l'intensité lumineuse reçue du Soleil. Océan gelé sur 800 à 1000 mètres de profondeur
bullet_go 2,3 milliards à
950 millions d'années
Climat sec et chaud. La Terre semble libre de glace malgré une luminosité solaire faible et une réduction de l'effet de serre. L'existence d'un pareil climat sous de telles conditions reste un mystère
bullet_go 950 à 570 millions d'années
Trois glaciations successives aux basses latitudes d'une durée chacune de 100 millions d'années environ. Une des causes évoquées serait l'obliquité élevée de l'écliptique
bullet_go 600 à 450 millions d'années
Climat généralement chaud, continents inondés
bullet_go 450 millions d'années
Poussée glaciaire au Sud, climat doux au Nord
bullet_go 420 à 300 millions d'années
Climat doux, beaucoup de nuages. Les récifs coralliens se développent dans le Nord, les glaces sont toujours présentes au Sud
bullet_go 300 à 250 millions d'années
Poussée glaciaire
bullet_go 250 à 65 millions d'années
Climat frais et humide, puis plutôt chaud et sec avec disparition des calottes glaciaires. Les températures polaires varient entre 10 et 20°C. Les palmiers poussent en Alaska, le niveau des mers est 200 m plus haut qu'aujourd'hui
bullet_go 65 millions d'années
Refroidissement brutal, probablement à cause d'une chute de météorite ou d'une importante activité volcanique
bullet_go 14 millions d'années
La calotte glaciaire Antarctique se forme.
bullet_go 8 millions d'années
Climat asymétriques entre les hémisphères. L'Europe est peuplée d'arbres tropicaux. La calotte Antarctique atteint sa taille actuelle
bullet_go 2,4 millions d'années
Baisse des températures. Avancée glaciaire et diminution du niveau marin de 100 mètres
bullet_go 1,3 millions d'années
à 900 000ans
Stade interglaciaire, climat comparable au climat actuel
bullet_go 600 000 à 540 000 ans
Stade interglaciaire
bullet_go 540 000 à 400 000 ans
Stade glaciaire
bullet_go 400 000 à 120 000 ans
Stade interglaciaire
bullet_go 120 000 à 10 000 ans
Stade glaciaire, avec un maximum glaciaire il y a 18 000 ans


A l'origine : l'atmosphère primitive
Les climats du premier milliard d'années restent largement hypothétiques
Peu après la formation de la Terre, la première atmosphère, rapidement balayée par les vents solaires, était composée d'hydrogène, d'argon, d'azote, de néon et d'hélium.

Peu à peu, le dégazage du manteau terrestre a donné naissance à une atmosphère primitive riche en vapeur d'eau (à hauteur d'environ 20%). La Terre s'est alors progressivement refroidie. L'eau sous forme de vapeur (les températures étaient alors supérieures à 100°C) a commencé à se condenser. Il devait donc probablement pleuvoir des trombes d'eau sur la planète. Ces pluies sont à l'origine des océans.
L'effet de serre, déjà...
Autre caractéristique de la météo de l'époque : la forte chaleur. Mais le responsable de ces hautes températures n'est certainement pas le Soleil, dont l'intensité lumineuse était inférieure de 30% à sa valeur actuelle. Non, il faisait chaud à cause d'un important effet de serre. Car l'atmosphère primitive, beaucoup plus dense qu'aujourd'hui, était, riche en méthane, dioxyde de soufre, ammoniac et, en plus de la vapeur d'eau, en dioxyde de carbone (CO2).

Or le CO2 est un gaz à effet de serre : il piège, dans l'atmosphère, les rayonnements infrarouges que la Terre renvoie d'ordinaire au Soleil. L'énergie de ces rayons captifs contribue alors à réchauffer la planète. Sans cet effet de serre, la Terre grelotterait sous -18 °C !

En quelques centaines de millions d'années, ces masses d'eau dissolvent le CO2 atmosphérique. L'effet de serre diminue peu à peu, comme la température. Le climat se stabilise alors et la soupe chaude primitive que constituent les océans permet l'apparition de la vie, il y a 3,8 milliards d'années.


Quand la vie s'en mêle :

Il y a 3,8 milliards d'années, quelques centaines de millions d'années après la naissance la planète, la vie apparaît sous forme de bactéries anaérobies (n'utilisant pas l'oxygène) dans des océans où la température avoisine probablement les 70°C !

Trois cents millions d'années plus tard, c'est au tour des algues bleues. Ces algues unicellulaires (des cyanobactéries), dont on retrouve aujourd'hui les traces dans les stromatolites, commencent à produire de l'oxygène à partir du gaz carbonique dissous dans les océans.

L'oxygène ainsi libéré par l'activité de ces premiers êtres vivants est d'abord mobilisé par l'oxydation de composés abondants sur la surface de la planète. Suite à quoi le dioxygène en excès est libéré dans l'atmosphère. Il y a 2,5 milliards d'années, ce gaz atteint probablement une valeur proche de sa concentration actuelle (21%) dans l'air.

Mais quel rapport avec le climat ?
Durant ces millions d'années le taux de gaz carbonique est stocké et absorbé par les océans: la composition de l'atmosphère change et l'effet de serre diminue. La température moyenne de l'atmosphère s'abaisse alors, malgré une augmentation concomitante de l'activité solaire de 30%. Les premiers glaciers apparaissent il y a environ 3 milliards d'années.

De plus, lorsque la quantité d'oxygène dans l'atmosphère devient suffisamment importante, sous l'action du rayonnement solaire, une couche d'ozone (O3) se forme dans la haute atmosphère. Filtrant le rayonnement ultraviolet, elle permet à la vie de coloniser la terre ferme.


L'âge de glace :
Un long hiver qui dure plus de 450 millions d'années. Voilà la deuxième grande période froide de l'histoire de la planète.

Ce laps de temps est surtout marqué par la glaciation Varanger : il y a 610 millions d'années, et pendant trente millions d'années, la Terre est transformée en boule de neige cosmique. Les températures chûtent à -50°C. Tous les continents sont couverts de glace, ainsi qu'une grande partie des océans. Les calottes glaciaires s'étendent jusqu'à l'équateur.

shocking Redressement terrestre shocking
Comment expliquer un tel phénomène ? Il est possible que lors de cette période, la Terre se soit redressée sur son axe. Ce changement l'angle entre l'axe de rotation de la Terre et la perpendiculaire au plan de l'orbite terrestre autour du soleil a pu chambouler le climat.

En effet, l'obliquité de la Terre est responsable des changements de saisons. Elle détermine aussi quelle partie de la planète est froide et quelle partie est chaude. Aujourd'hui, cette obliquité est de 23,27°; les pôles sont les zones les plus froides et l'équateur la plus chaude. Si l'obliquité dépassait les 54°, la situation serait inversée.

Inversement, une diminution d'inclinaison correspond à des étés moins chauds et à des hivers moins froids, configuration qui permet le développement des calottes glaciaires et donc des glaciations.

Un phénomène astronomique a pu s'ajouter : la variation de l'orbite de la Terre. En effet, les grosses planètes du système solaire, Jupiter et Saturne, perturbent les mouvements orbitaux du globe. Selon une périodicité de l'ordre de 100 000 ans, l'ellipse formée par l'orbite terrestre s'excentre ainsi d'environ 18 millions de kilomètres, ce qui modifie la distance de la Terre au Soleil. Et le climat.
La variation de l'obliquité de la Terre est en partie responsable de certaines glaciations..jpg


complement d'info
Les grandes glaciations. Ce sont de longues périodes de temps froid durant lesquelles les glaciers continentaux couvrent de vastes surfaces. Les climatologues comptent 4 épisodes majeurs dans l'histoire de notre planète : autour de -2,3 milliards d'années, entre -950 et -570 millions d'années (Ma), entre -300 et -250 Ma et depuis 2 Ma.



L'atmosphère de la terre actuellement et il y a 4 milliards d'années (tiré de l'ouvrage de James Lovelock : Les âges de Gaïa:(http://www.volodalen.com/13physiologie/oxygene2.htm)
L'oxygène s'accumule
Les organismes anaérobies assurent leur survie dans un environnement qui devient de plus en plus hostile. Une pollution à grande échelle est en effet en train de se produire. Un véritable poison s'accumule progressivement dans l'atmosphère. Le danger toxique : c'est l'oxygène.
Mais d'où vient cet oxygène ? Avant l'apparition du vivant, l'oxygène était quasiment absent de l'atmosphère. Il y a 2 milliards d'années, au début de la période appelée protérozoïque par les géologues, il devient un gaz dominant.
Quels mécanismes permettent de rendre compte de cette accumulation d'oxygène ? Telle est la question à laquelle nous allons tenter d'apporter des réponses.


1.2 Comment l'oxygène devient un gaz important de l'atmosphère

Au total, trois mécanismes sont susceptibles d'expliquer l'accumulation de l'oxygène dans l'air.

La photosynthèse
La photosynthèse est le processus par lequel, les plantes captent le dioxyde de carbone (CO2) de l'air et rejettent de l'oxygène. Si l'on fait la différence entre le gaz capté et celui renvoyé, nous obtenons :
CO2 - O2 = C c'est à dire du carbone. La photosynthèse permet aux plantes d'assurer leur croissance grâce au prélèvement du carbone. Elle semble un candidat idéal rendant compte de l'accumulation d'oxygène dans l'air. Oui, mais les plantes actuelles alternent une phase lumineuse de photosynthèse et une phase obscure de respiration. Pendant cette seconde période, elles accomplissent le mouvement inverse à la photosynthèse. Elles utilisent l'oxygène de l'air et renvoient du dioxyde de carbone.
Le processus de photosynthèse-respiration ne peut donc pas engendrer d'augmentation marquée de la quantité d'oxygène. Il nous faut trouver un autre candidat.

La photolyse de l'eau
Dans les couches supérieures de l'atmosphère, la vapeur d'eau est fortement soumise aux rayonnements solaires. Cette énergie scinde les molécules laissant d'un côté les atomes d'oxygène et de l'autre les atomes d'hydrogène. Ces derniers sont suffisamment légers pour sortir du champ de gravitation terrestre et aller voyager dans l'espace. Les atomes d'oxygène peuvent soit s'accoupler pour donner de l'oxygène (O2) ou se rassembler à trois pour former l'ozone (O3).
Il semble toutefois que les taux d'oxygène engendrés par ce mécanisme soient négligeables.

La fixation du carbone
Comme tous les composés organiques, les végétaux sont composés, entre autres, d'atomes d'oxygène et de carbone. Quand ils se dégradent, ils emportent dans le sol l'élément carbone. Quant à l'oxygène, il est rejeté dans l'atmosphère.
Une hypothèse proposée par Rubey en 1951 stipule que la principale source d'oxygène atmosphérique provient certainement du rejet d'oxygène qui accompagne l'enfouissement dans les roches sédimentaires d'une petite partie du carbone fixé par les végétaux.
Cette proposition semble la plus apte à rendre compte de l'accumulation d'oxygène dans l'air. Cela ne signifie pas pour autant que le taux de ce gaz doit croître en permanence. En effet, une grande partie de l'oxygène est "consommée" par les matériaux oxydables libérés par les volcans, par l'érosion.

Si cette troisième hypothèse est la bonne, elle est directement responsable du plus grand empoisonnement que le vivant ait eu à endurer jusqu'à aujourd'hui.


L'oxygène, un défit pour la vie

Nous avons dit dans la page consacrée à l'énergie (physiologie / énergie) combien un petit feu nous chauffe alors qu'un brasier nous brûle. Nous avons vu combien une petite source d'énergie nous nourrit tandis qu'une grande nous embrase. Cette remarque s'applique au propre et au figuré à l'oxygène.

Au propre : le pourcentage d'oxygène dans l'air est proche de 21%. A 28-30%, la forêt la plus humide du globe s'embraserait à l'approche de la moindre source de chaleur.

Au figuré : l'oxygène transporte un potentiel énergétique important. Les sources d'énergie élevées sont dangereuses pour des structures aussi finement organisées et aussi fragiles que les êtres vivants. En outre, il suffit que l'oxygène perde un électron pour qu'il devienne un élément instable, susceptible de détruire les organisations du vivant. Il est à l'origine de ce que les scientifiques appellent les radicaux libres, acteurs de réactions en chaîne responsables pour partie de la destruction et du vieillissement des cellules.
Voilà pourquoi l'oxygène est le poison le plus puissant que le vivant ait eu à affronter. Voilà aussi pourquoi il a été et reste pour lui une chance. La chance de disposer de l'énergie nécessaire à sa diversité, sa complexité et son autonomie.

Mais pour atteindre ces dispositions, encore faut-il que les organismes vivants soient capables d'utiliser cet oxygène. Et pour l'utiliser, ils doivent dans une première étape le capter dans l'air et le transporter au plus profond des cellules. (page suivante : de l'atmosphère aux cellules



Le transport de l'oxygène : de l'atmosphère aux cellules

De l'atmosphère aux poumons

Les animaux ont développé quatre sortes de respiration. Celle utilisée par les oiseaux et les mammifères est appelée respiration pulmonaire tout simplement parce les poumons assurent l'échange des gaz entre l'air et le sang.
Avant d'aller plus loin, notons que le terme de respiration pulmonaire s'applique au passage des gaz à travers la membrane du poumon.

Pour toute la partie aérienne allant des poumons à l'air ambiant, nous parlerons de ventilation.
Ce détail de langage nous permettra de ne pas faire la confusion avec le passage du poumon au sang et avec un processus que nous rencontrerons par la suite ; la respiration cellulaire.
Jusqu'aux poumons, l'organisme ne fait pas de discriminations entre les gaz. Il ne sait que déplacer de l'air.

La ventilation pulmonaire est réalisée par des phénomènes d'expansion et de rétraction de la cage thoracique. Les mouvements respiratoires sont obtenus par les contractions du diaphragme et des muscles costaux. Ils créent des dépressions et surpressions qui provoquent l'entrée (inspiration) et la sortie (expiration) d'air par la trachée. Au repos, chaque inspiration amène environ un demi-litre d'air dans les poumons (volume courant) et ceci en moyenne 15 fois par minute (fréquence respiratoire). Le rôle majeur de ce va-et-vient mécanique est l'assurance de disposer de l'oxygène nécessaire et de pouvoir évacuer le dioxyde de carbone (CO2) excédentaire.

Comme tout système vivant, la ventilation est régulée (à propos de régulation voir physiologie/énergie). Autrement dit, son fonctionnement est soumis à contrôles.
Contrairement à ce que nous pourrions croire, ce n'est pas l'oxygène qui règle le débit de la ventilation. Le grand chef d'orchestre, c'est le CO2. Des récepteurs situés dans l'artère aorte et dans les artères carotides sont stimulés par la teneur en dioxyde de carbone du sang. Quand le taux est augmenté, la respiration est activée. L'inverse se produit quand le taux baisse.
La preuve en est qu'une petite technique consistant à inspirer du chlorure de chaux - qui a pour effet d'enlever le CO2 - peut amener à des taux d'oxygénation incompatibles avec la survie.

En conditions habituelles, il n'y a rien de particulier à signaler en ce qui concerne le transport de l'oxygène de l'atmosphère aux poumons. Là où le parcours du combattant commence c'est au niveau des poumons.


Faisons un petit rappel !
Quelquefois, l'énergie des aliments est transformée directement en énergie utile (ATP) par coupure du substrat. Mais le plus souvent, elle est d'abord récupérée sous une forme encore inutilisable ; l'électron de l'atome d'hydrogène (voir physiologie/énergie).
Après avoir été enlevés au substrat par les réactions anaérobies et aérobies, l'hydrogène et son électron sont placés sur des transporteurs qui les emmènent au niveau de la chaîne respiratoire. C'est là que l'électron va faire le grand saut.

La chaîne respiratoire peut être comparée à une suite de cascades. En haut du cours d'eau, se situe l'arrivée des transporteurs. A ce niveau, l'électron et l'atome d'hydrogène sont séparés. L'hydrogène emprunte la voie express pour aller rejoindre le bas des chutes où il va attendre son électron préféré.
Quant à ce dernier, il est placé dans le courant.

Emporté, il subit la première cascade en bas de laquelle il est pris en charge par un composé ferreux appelé cytochrome. Ce dernier le lâche à son tour dans une deuxième chute suite à quoi il est pris en charge par un deuxième cytochrome. Cette partie de "passes et chutes" se poursuit sur 5 cytochromes.
Dernière chute ! Arrivé en bas des cascades, l'électron retrouve son proton mais aussi un élément que nous attendions depuis longtemps. Mais n'anticipons pas le nom de cet élément, ni le résultat de cette rencontre à trois. Parlons plutôt de la métaphore que nous venons de faire.

Entre le départ de l'électron en haut du cours d'eau, et son arrivée en bas, chaque altitude représente le niveau énergétique atteint par l'électron. En haut, il est bourré d'énergie, en bas il en est vide. Chaque cascade représente donc un saut au cours duquel l'électron se vide d'une partie de son énergie. Trois fois, le saut est suffisamment grand pour que l'énergie dégagée puisse être récupérée par un ADP pour régénérer un ATP. Au cours des autres sauts (60% de la hauteur totale), l'énergie de l'électron part en chaleur.

Au total, plus des 9/10èmes de l'énergie des aliments est transformée en énergie utilisable par l'organisme au niveau de cette chaîne respiratoire. C'est principalement par elle que le soleil donne de quoi vivre à notre organisme (physiologie/énergie).

Mais pour qu'il en soit ainsi, il faut qu'en bas des cascades, la rencontre à trois ait lieu.

Rencontre à trois
Que peuvent faire deux électrons e-, deux protons H+ et la moitié d'un oxygène O2 ?
(H+ + e-) x 2 + ½O2 H20
Réponse : de l'eau !

Voilà enfin découvert le rôle de l'oxygène. Venir récupérer les électrons et les protons pour donner une molécule d'eau. Cette eau peut être utilisée dans les différentes réactions chimiques de la cellule ou rejetée dans le milieu sous forme d'urine ou de vapeur d'eau.
Le vivant ayant bien fait les choses, le niveau d'énergie séparant l'hydrogène de l'oxygène est le plus grand que la chimie puisse trouver. Ce n'est donc pas un hasard, si les sauts qui mènent de l'un à l'autre dégagent la majorité de l'énergie dont l'organisme à besoin pour vivre.

Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
 #22832  par martins
 
la il me faut l'avis de paléontologue ou d'un soralien (il sont de ta famille,non Y-43 )
[url]1/ point de vue:

Les raisons pour lesquelles la gravité,à l'époque des dinosaures, était plus faible qu'aujourd'hui : http://frederic.malmartel.free.fr/Fin_d ... esolus.htm

Le premier problème est la taille monstrueuse de certains dinosaures, en particulier diplodocus et autres séismosaures et le poids qu'auraient eu ces derniers si la gravitation avait été la même qu'aujourd'hui. Ce poids, les dinosaures n'auraient pas pu le supporter.

1 - Ils n'auraient pas pu, avec un tel poids - 30 tonnes par exemple pour un petit séismosaure -, simplement...tenir debout; leurs muscles ne le leur auraient pas permis.

La raison en est que tous les vertébrés sont globalement bâtis de la même façon. Ils reposent sur deux ou quatre pattes et possèdent un squelette autour duquel existent des muscles qui le supportent ( les insectes, à titre d'exemple sont structurés de manière radicalement différente, puisqu'ils sont tenus non par leur squelette mais pas leur carapace et possèdent 6 pattes ).
Or les fibres musculaires sont, au niveau microscopique, toujours identiques quel que soit l'animal auquel on a affaire: lézard, souris, rhinocéros ou éléphant! Et il existe un poids maximum soulevable par de tels muscles pour un animal quadrupède! Holden l'estime à environ 10 tonnes ( 9,5 tonnes exactement )! Cela correspond à ce que nous observons puisque les éléphants les plus lourds ne dépassent généralement pas 7 tonnes!
En aucun cas ils ne pourraient supporter un animal de 30 tonnes.

2 - Non seulement le poids des dinosaures aurait été trop élevé, mais en conséquence, également le poids de ses organes!

Le coeur d'un sauropode, pour amener le sang du coeur à la tête, 8 mètres plus haut, aurait dû peser...400kg!
Un tel coeur aurait simplement déchiré les tissus qui le soutenaient et cassé les os qui étaient en dessous de lui! Si tant est qu'il ait jamais pu exister.

3 - Sans parler de leur hyper-tension!

Ledit sauropode pour avoir du sang au niveau de la tête, sous une gravité semblable à celle d'aujourd'hui, aurait dû avoir une pression artérielle quatre fois plus élevée que celle d'un mammifère "classique" actuel! Il aurait risqué l'infarctus à tout moment!



Comment rafraîchir un diplodocus ou la preuve par la température!:

Plus un animal est lourd, plus il lui est difficile de se refroidir.

Tout simplement parceque plus il est lourd, plus son volume est important par rapport à la surface
de peau dont il dispose. Doublez la taille d'un animal, sa surface corporelle sera multipliée par 4 ( deux au carré ),
mais son volume, lui, sera multiplié par 8 ( deux au cube ). Or, c'est la peau d'un animal qui, par échange thermique avec l'extérieur va lui permettre de réguler sa température!

A partir de sept tonnes, le poids d'un éléphant, un animal terrestre a du mal à réguler sa température!
( un animal marin a moins de difficultés car la conduction thermique de l'eau est plus importante que celle de l'air, autrement dit vous vous refroidissez plus vite dans de l'eau froide que dans de l'air froid! Si vous n'êtes pas convaincu faites l'expérience d'aller vous baigner dans une eau à 14 degrés! ).
Pour l'éléphant, la nature a trouvé une astuce: ses oreilles! Le sang circule dans les immenses oreilles de l'animal. En faisant battre celles-ci le grand mammifère arrive à rafraîchir son sang et lui même!

Mais les diplodocus, séismosaures et autres brontosaures n'avaient pas eux, de tels dispositifs pour refroidir leur organisme!

Comment donc rafraîchissaient-ils leur 40 tonnes lorsque le Soleil avait tapé un peu fort!?

Il est impossible de répondre à la question sans avoir recours à l'Hypothèse Gravitationnelle!

A l'époque des dinosaures la gravité était plus faible qu'aujourd'hui, donc, le sang circulait plus facilement, plus rapidement dans le corps du diplodocus. Il était donc plus souvent et plus en longtemps en contact avec la peau de l'animal, plus fraîche que le reste du corps, aussi se refroidissait-il plus facilement! [/url]


La fragmentation de la Pangée a commencé fin-Trias/début-Jurassiquehttp://pythacli.chez-alice.fr/geologie2.htm
Extrai :
Il aura fallu plus de 200 Ma pour rassembler tous les morceaux de la Pangée, soit de l'Ordovicien au Permien. Il en faudra 200 autres, soit de la fin du Trias à aujourd'hui, pour disperser les morceaux de la Pangée, une dispersion qui se poursuit toujours.

Au Trias et au début du Jurassique, les principaux mouvements se sont faits du côté de la Téthys, un océan à l'est de la Pangée. Un climat chaud et humide règne sur l'ensemble de la Terre, favorisant le développement d'une jungle marécageuse avec des fougères géantes. Les tout premiers dinosaures sont de petite taille.
La fragmentation de la Pangée a commencé fin-Trias/début-Jurassique.

Les espèces vivent maintenant sur des con tinents différents et se diversifient en s'adaptant.
C'est à cette époque qu'apparaissent les géants

C'est vers la fin du Jurassique, il y a 160 Ma, que la fragmentation est devenue plus évidente et qu'elle a commencé à individualiser les masses continentales que nous connaissons aujourd'hui.


Quel est votre avis ( plusieurs lune ?) oui ou non ?,si non pourquoi ?
pour ma par le taux d’oxygène ne me satisfait pas du tout
il reste plus que la course a l'armement...Mais je ni crois pas beaucoup.
 #22836  par MIMATA
 
Je pense que l'explication de l'oxygène est une bonne hypothèse. Ceci dit, la paléontologie est aussi riche que l'astronomie et le forum n'est pas positionné sur les dinos, il y a donc pas de spécialistes de cette discipline qui fréquentent le forum, pas a ma connaissance.
 #22837  par martins
 
Redressement terrestre
Comment expliquer un tel phénomène ? Il est possible que lors de cette période, la Terre se soit redressée sur son axe. Ce changement l'angle entre l'axe de rotation de la Terre et la perpendiculaire au plan de l'orbite terrestre autour du soleil a pu chambouler le climat.



Et pour ce fameux redressement sa vient doux ,c'est vrai au moins ?
Peut étre un astéroïde qui nous aurait frôlé ?

Pour l'oxigéne les taux n'ont pas signifiquement varier
le pourcentage d'oxygène dans l'air est proche de 21%. A 28-30%, la forêt la plus humide du globe s'embraserait à l'approche de la moindre source de chaleur.

mais il me reste beaucoup de lien a vérifier si quelqu'un en aurai un ( fiable ) sa serai sympas

PS : si j'aurai su je n'aurai pas autans dormir en cour (à l'école) ils l'ont peut étre explique ( ce fameux redressement ) . 0-icon_question
je suis pas spécialement fane des reptiles( sauf le TREX ) ,par contre une deuxieme lune sa c'est cool
 #22987  par MIMATA
 
Au sujet des changements d'axes de rotation, plusieurs facteurs peuvent en être à l'origine je crois :
- la précession qui fait varier l'inclinaison de la Terre et fait alterner période glaciaires et réchauffement en fonction de l'exposition au Soleil plus ou moins prononcée d'un hémisphère par rapport à l'autre.
- la Lune a aussi fait office de stabilisateur, comme un balancier et a permis de redresser l'axe de rotation de la Terre et de la stabiliser

Étudier les différents mouvements de la Terre est très intéressant, il y a plein de cycles en fait, plus ou moins longs. Il faudrait peut être creuser un peu mais pas ici dans ce sujet. Ouvre un autre sujet spécifique à cette question si tu veux.