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Re: Planètes et distances

Message non luPublié :lundi 22 avril 2013 à 09:54
par bongo
En fait je vais reformuler la réponse de dave.

Pour une température donnée correspond une énergie cinétique moyenne donnée, relation de Boltzmann, et relation classique de l'énergie cinétique :
- E = 3/2 kT = 1/2 mv²
Obtenant : v = √(3 kT / m)

Ce que l'on voit, c'est que plus la masse est élevée, moins la vitesse moyenne est grande et inversement.
Je ne pense pas que les atomes atteignent la vitesse de libération, sinon il n'y en aurait plus du tout dans le système solaire. En effet, la vitesse de libération correspond à la vitesse qu'un mobile doit avoir pour quitter l'attraction gravitationnelle de la source.
Par exemple pour la terre c'est 11 km/s.

Donc en résumé : éléments légers = grande vitesse, élément lourd = faible vitesse.

Dans un potentiel gravitationnel, une vitesse élevée correspond une énergie mécanique élevée, et donc une altitude plus élevée.
Donc en résumé : les éléments lourds ont tendance à évoluer à basse altitude (plus proche du soleil) et les éléments légers à hautes altitudes (plus loin du soleil).

Re: Planètes et distances

Message non luPublié :vendredi 24 mai 2013 à 08:47
par honey
Donc il reste les atomes lourds (fer, silicium) et seule une atmosphere peut les contraindre à "rester sur place".

Re: Planètes et distances

Message non luPublié :vendredi 24 mai 2013 à 11:55
par bongo
Je n'ai pas compris l'implication.
Une atmosphère implique une pression atmosphérique, et donc permet de maintenir des éléments volatiles. Par exemple sur Mars, la pression est tellement faible qu'elle ne peut maintenir l'eau à l'état liquide sur la planète.

Les éléments lourds comme le fer n'ont pas grand chose à faire avec une atmosphère. Je dirai même que c'est l'inverse, c'est parce qu'une planète est composée de fer etc... qui confère à la planète une densité suffisante pour retenir une atmosphère.