Réflexions à partir de la projection du film "L'effet papillon" de NewsLine Cinéma - acteurs Ashton Kutcher et Amy Smart dans les rôles principaux.
J'ai hésité avant de poster ce sujet et je tenterais par la suite de le rapprocher avec la Théorie du Chaos dans la perspective d'un ordre dynamique, du déterminisme des systèmes chaotiques, (voir les attracteurs étranges).
Le principe de l'effet papillon, à rapprocher avec la théorie du chaos et indissociable des voyages dans le temps, est comparable aux battements d'ailes d'un papillon en un point précis d'un système qui engendrerait dans ce système un déterminisme souvent lourd de conséquences, le principe du tout est lié. Ainsi quand les humains font manger de la viande à des poissons d'élevage, ils modifient l'alimentation d'une espèce, peuvent engendrer des maladies, ulcère à l'estomac, canders, mutation des brins d'adn et une modification de l'éco-système : prolifération d'algues tueuses ou des bans de méduses s'étendant sur des kilomètres et des kilomètres (40 kms).
Réaliser un concept d'une théorie sous la forme d'images n'est certainement pas, pour un metteur en scène, un scénario aisé car il doit s'accompagner de la connaissance de la théorie et, qui dit connaissance ne veut pas forcément dire compréhension, en tout cas il doit être étayé d'une bonne expertise, sans compter que nous sommes limités par le Mur de Planck, donc vision tronquée et le graal du graal, l'imagination sans laquelle toute technicité deviendrait amorphe.
Ce film ne m'a pas outre mesure emballée par ses retours récurrents dans le passé relativement récent des héros pour modifier leur présent et avenir, effets spéciaux moyens mais il a le mérite de susciter la réflexion sur la théorie du chaos, l'effet papillon, les voyages dans le temps, la téléportation ou technologie par une maîtrise d'un processus scientifique d'un état modifié de conscience.
Ca me paraît impossible de réécrire la trame des évènements en faisant des incursions dans un passé récent, et, dans un passé lointain, ça me paraît encore moins possible parce que je pense que l'information est verrouillée, à l'image d'une disquette (des champs unifiés d'espace-temps contenant l'information d'un tout) et que, pure spéculation de ma part, nous ne pourrions être acteur et réactiver un passé ; nous pourrions en être spectateur, une immense bibliothèque universelle.
Ce ne serait pas exempt de dangers et de chaos précisément désordonné alors que le chaos du Big Bang, de notre dimension, de l'Univers est précisément ordonné, il s'ordonne lui-même, il se régule en quelquesorte, il génère un ordre inscrit dans la Théorie du Tout (la grande unification).
Nous pouvons, par notre libre arbitre modifier nos comportements pour influer sur les évènements mais, de là à modifier le passé pour obtenir le résultat que nous escomptions ce serait nous comporter en rédempteurs, nous nous administrerions une justice divine, nous nous attribuerions les meilleurs rôles, les meilleurs comptes en banque, et, ce serait d'un ennui épouvantable, dans une histoire impossible à écrire car mouvante, instable, un univers en gestation perpétuelle qui ne pourrait éclore.
Un univers dénué de sens auquel il manquerait les réjouissances terrestres propres à l'espèce humaine : envie, jalousie, méchanceté, perversité, luxure, mensonge, bêtise, vénalité, etc ...
La modification des évènements dans un retour vers un point d'origine - récent ou non - entraînerait un désordre générant non pas un chaos ordonné mais un chaos chaotique, au risque de perdre toutes les données antérieures.
La seule question vraiment intéressante et préoccupante de ce film est de relier les informations entre elles, comment raccorder une modification d'évènements au TOUT pré-déterminé (une trame, une traçabilité générale), en n'oubliant pas que toute cause précède un effet (Mur de Planck ?).
Le problème est : est ce que le chaos ordonné absorbera t'il le chaos chaotique ? Pourra t'il y avoir adéquation des deux ?
Que deviendrait l'espace-temps-information créé "artificiellement" : des arborescences type fichiers ou branche morte ?
Le problème de la mémoire se pose, de l'origine de l'évènement modifié. Comment être sûr de retourner exactement à l'origine du bloc d'évènements modifié ?
Est ce que la création de nouveaux évènements entraîne dans le chaos primordial un effacement et un remplacement systématique des nouvelles données ?
Dans le film, ce problème est abordé puisque le héros Ahston Kutcher a des problèmes comportementaux identifiés par ses proches (qui le prenne pour un débile mental). Il a des trous de mémoire engendrés par une reconstruction neuronale trop rapide provoquant des hémorragies dans le cortex, siège de la mémoire.
Physiologiquement, est ce possible ? Est ce que cet effacement d'une partie de notre mémoire (active et sub-conscient) n'entraînerait t'elle pas des désordres de type psychiques ou psychiatres ou ressenti comme psychiatriques parce qu'inexpliqués, incompréhensibles ? Et, des désordres dans un autre ordre ?
Se pose le problème moral.
Si nous souhaitons modifier notre passé pour X raisons, nous entraînerions avec nous notre entourage et un pan de notre espace-temps. De quel droit, sont ils d'accord ? Or, si nous pouvions le faire, imaginez aisément le m.....r que cela engendrerait par des trillions de fois par une multitude d'humains. Impossible.
Nous naissons avec des verrous de temps différents, imaginons que dans notre référentiel pour retourner à l'origine du bloc des évènements modifié nous zappions l'un de nos proches, ce qui reviendrait purement et simplement à nier notre existence, à nous empêcher de naître et remettrait en cause le principe de la loi de causalité (une cause précède et produit ou engendre un effet) ?
J'ai hésité avant de poster ce sujet et je tenterais par la suite de le rapprocher avec la Théorie du Chaos dans la perspective d'un ordre dynamique, du déterminisme des systèmes chaotiques, (voir les attracteurs étranges).
Le principe de l'effet papillon, à rapprocher avec la théorie du chaos et indissociable des voyages dans le temps, est comparable aux battements d'ailes d'un papillon en un point précis d'un système qui engendrerait dans ce système un déterminisme souvent lourd de conséquences, le principe du tout est lié. Ainsi quand les humains font manger de la viande à des poissons d'élevage, ils modifient l'alimentation d'une espèce, peuvent engendrer des maladies, ulcère à l'estomac, canders, mutation des brins d'adn et une modification de l'éco-système : prolifération d'algues tueuses ou des bans de méduses s'étendant sur des kilomètres et des kilomètres (40 kms).
Réaliser un concept d'une théorie sous la forme d'images n'est certainement pas, pour un metteur en scène, un scénario aisé car il doit s'accompagner de la connaissance de la théorie et, qui dit connaissance ne veut pas forcément dire compréhension, en tout cas il doit être étayé d'une bonne expertise, sans compter que nous sommes limités par le Mur de Planck, donc vision tronquée et le graal du graal, l'imagination sans laquelle toute technicité deviendrait amorphe.
Ce film ne m'a pas outre mesure emballée par ses retours récurrents dans le passé relativement récent des héros pour modifier leur présent et avenir, effets spéciaux moyens mais il a le mérite de susciter la réflexion sur la théorie du chaos, l'effet papillon, les voyages dans le temps, la téléportation ou technologie par une maîtrise d'un processus scientifique d'un état modifié de conscience.
Ca me paraît impossible de réécrire la trame des évènements en faisant des incursions dans un passé récent, et, dans un passé lointain, ça me paraît encore moins possible parce que je pense que l'information est verrouillée, à l'image d'une disquette (des champs unifiés d'espace-temps contenant l'information d'un tout) et que, pure spéculation de ma part, nous ne pourrions être acteur et réactiver un passé ; nous pourrions en être spectateur, une immense bibliothèque universelle.
Ce ne serait pas exempt de dangers et de chaos précisément désordonné alors que le chaos du Big Bang, de notre dimension, de l'Univers est précisément ordonné, il s'ordonne lui-même, il se régule en quelquesorte, il génère un ordre inscrit dans la Théorie du Tout (la grande unification).
Nous pouvons, par notre libre arbitre modifier nos comportements pour influer sur les évènements mais, de là à modifier le passé pour obtenir le résultat que nous escomptions ce serait nous comporter en rédempteurs, nous nous administrerions une justice divine, nous nous attribuerions les meilleurs rôles, les meilleurs comptes en banque, et, ce serait d'un ennui épouvantable, dans une histoire impossible à écrire car mouvante, instable, un univers en gestation perpétuelle qui ne pourrait éclore.
Un univers dénué de sens auquel il manquerait les réjouissances terrestres propres à l'espèce humaine : envie, jalousie, méchanceté, perversité, luxure, mensonge, bêtise, vénalité, etc ...
La modification des évènements dans un retour vers un point d'origine - récent ou non - entraînerait un désordre générant non pas un chaos ordonné mais un chaos chaotique, au risque de perdre toutes les données antérieures.
La seule question vraiment intéressante et préoccupante de ce film est de relier les informations entre elles, comment raccorder une modification d'évènements au TOUT pré-déterminé (une trame, une traçabilité générale), en n'oubliant pas que toute cause précède un effet (Mur de Planck ?).
Le problème est : est ce que le chaos ordonné absorbera t'il le chaos chaotique ? Pourra t'il y avoir adéquation des deux ?
Que deviendrait l'espace-temps-information créé "artificiellement" : des arborescences type fichiers ou branche morte ?
Le problème de la mémoire se pose, de l'origine de l'évènement modifié. Comment être sûr de retourner exactement à l'origine du bloc d'évènements modifié ?
Est ce que la création de nouveaux évènements entraîne dans le chaos primordial un effacement et un remplacement systématique des nouvelles données ?
Dans le film, ce problème est abordé puisque le héros Ahston Kutcher a des problèmes comportementaux identifiés par ses proches (qui le prenne pour un débile mental). Il a des trous de mémoire engendrés par une reconstruction neuronale trop rapide provoquant des hémorragies dans le cortex, siège de la mémoire.
Physiologiquement, est ce possible ? Est ce que cet effacement d'une partie de notre mémoire (active et sub-conscient) n'entraînerait t'elle pas des désordres de type psychiques ou psychiatres ou ressenti comme psychiatriques parce qu'inexpliqués, incompréhensibles ? Et, des désordres dans un autre ordre ?
Se pose le problème moral.
Si nous souhaitons modifier notre passé pour X raisons, nous entraînerions avec nous notre entourage et un pan de notre espace-temps. De quel droit, sont ils d'accord ? Or, si nous pouvions le faire, imaginez aisément le m.....r que cela engendrerait par des trillions de fois par une multitude d'humains. Impossible.
Nous naissons avec des verrous de temps différents, imaginons que dans notre référentiel pour retourner à l'origine du bloc des évènements modifié nous zappions l'un de nos proches, ce qui reviendrait purement et simplement à nier notre existence, à nous empêcher de naître et remettrait en cause le principe de la loi de causalité (une cause précède et produit ou engendre un effet) ?
Lee Smolin affirme que le Temps a existé avant le Big Bang. Merci Lee Smolin. Qui a existé en premier : le big bang ou le trou noir ?