• Exomars en Direct

  • Tout ce qui a un rapport avec des vidéos, quelque soit leur source. Si vous souhaitez nous faire partager une vidéo ou vos impressions sur des séries de science fiction (Stargate, Battelstar Galactica, X-Files, etc.).
Tout ce qui a un rapport avec des vidéos, quelque soit leur source. Si vous souhaitez nous faire partager une vidéo ou vos impressions sur des séries de science fiction (Stargate, Battelstar Galactica, X-Files, etc.).
 #41002  par JuCosmos
 
Aux dernières nouvelles, se serait les rétro-fusées qui n'auraient pas fonctionné assez longtemps. La vitesse de Schiaparelli aurait alors été encore trop élevé et il se serait écrasé à la surface de Mars.
Mais rien d'officiel encore, pour le moment.
 #41097  par MIMATA
 
Salut,

Visiblement, l'atterrisseur s'est bel et bien crashé :
QUE S’EST-IL PASSÉ PENDANT L’ATTERRISSAGE DE SCHIAPARELLI ?
Entré dans l'atmosphère martienne à 14h42 GMT le 19 Octobre après une descente de 6 minutes vers la surface martienne, Schiaparelli a perdu tout contact peu avant de toucher le sol. Les données enregistrées par son ravitailleur, TGO (Trace Gas Orbiter) sont actuellement en cours d'analyse pour comprendre ce qui est arrivé.
On estime que Schiaparelli a chuté d'une hauteur comprise entre 2 et 4 kilomètres, soit un impact à une vitesse considérable, supérieure à 300 km/h. Il est également possible que l’atterrisseur ait explosé au moment de l'impact, les réservoirs d'ergols des propulseurs étant encore plein.

Un examen précis de ces interprétations sera communiqué la semaine prochaine grâce à HiRISE, la caméra haute résolution à bord de MRO. Ces images pourront révéler l'emplacement du bouclier thermique.

Pendant la descente du module, trois sites différents ont été observés. Les équipes sont convaincues qu'ils reconstitueront l'enchaînement des événements. Les anomalies repérées à bord de Schiaparelli font toujours l’objet d’une enquête. De plus, les équipes continuent à décoder les données extraites des signaux de descente Schiaparelli enregistrés par ExoMars TGO afin d'établir des corrélations avec les mesures effectuées par le géant Metrewave Radio Telescope (GMRT), un réseau de télescopes expérimental situé près de Pune, en Inde et avec le satellite Mars express de l'ESA.

Source : CNES


C’est à confirmer par les expertises mais il semblerait, d'après un communiqué de l'ESA, que l'ouverture du parachute ait eu lieu trop tôt (à haute vitesse) et que les moteurs aient été éteints prématurément, à une altitude de 2 à 4 kilomètres, entraînant une accélération de la vitesse (supérieure à 300 km/h au moment de l’impact).

Source : Blog « Un regard sur la Terre »



Selon l’analyse des télémesures reçues avant l’impact, on peut affirmer que la manœuvre de séparation et la rentrée atmosphérique se sont déroulées nominalement et ont permis d’acquérir des mesures importantes pour la suite du programme ExoMars.

C’est au cours des dernières minutes que les anomalies sont apparues, 4 minutes et 41 secondes après le début de la descente dans l'atmosphère, qui a duré presque 6 minutes.

Selon un article de la revue Nature, Andrea Accomazzo, directeur de la division des missions solaires et planétaires de l’ESA, évoque la possibilité, à confirmer, d’un dysfonctionnement logiciel (un bug) ou d’un problème de combinaison de mesures qui aurait abouti à une mauvaise estimation de l’altitude : le calculateur de Schiaparelli aurait estimé que l’engin était plus proche du sol qu’il ne l’était en réalité. Une « intuition » qui demandera à être confirmée par des analyses plus poussées de la séquence d’atterrissage.

Les rétrofusées de Schiaparelli n'ont ainsi fonctionné que 3 secondes. Les instruments de mesure ont même été activés (comme cela était prévu après l’atterrissage), alors que Schiaparelli était encore loin du sol

Un rapport détaillé de la commission d’enquête, attendu mi-novembre, devrait confirmer ces hypothèses et fournir des explications plus complètes

Source : Blog « Un regard sur la Terre »