Le trésor des Incas

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Les Incas cultivaient des centaines de variété de pommes de terre, base de la nourriture des peuples andins, surnommée Papas et Axomama (déesse de la pomme de terre).

La pomme de terre fait partie de la famille des solanacées. Elle est comestible et se mange cuite, et, mangée crue, elle n'est pas toxique.

Pourtant d'autres plantes de la famille des solanacées sont très toxiques : la belladone, la mandragore ou "le fruit du diable" utilisée dans la magie noire ou déposée sous le Gibet de Montfaucon est une tubercule.

Pour quelle raison la pomme de terre faisant partie de la même famille est comestible et les autres plantes citées sont utilisées et entrent dans la composition de médicaments pour la cardiologie, subtilement dosées, mais ce sont de redoutables poisons ?

La pomme de terre était cultivée en France, sous Louis XVI, dans les plaines des Sablons (Neuilly-sur-Seine).
Les champs (2 hectares) de pommes de terre étaient gardés pendant le jour par des hommes armés,
pour susciter la convoitise des parisiens qui se méfiaient de cette nouveauté et ils étaient laissés volontairement sans surveillance pendant la nuit pour que les parisiens viennent dérober les pommes de terre et ainsi introduire son usage dans l' alimentation.

[MIMATA]

Purée, quelle histoire ! :Y-17:

J'y connais rien en végétaux mais j'avais vu un reportage sur la nature de la terre...je sais plus où....en amérique du sud en tout cas. Cette terre est très particulière puisque qu'elle semble "vivante" et elle s'auto-enrichie...je sais pas comment dire, elle semble s'auto-fertiliser. Le phénomène est unique et incompris mais je le trouve fascinant.

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J'adore quand t'as la frite lol :Y-17:
C'est étrange que dans la même famille la pomme de terre soit comestible et les autres de redoutables poisons.

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Excellent documentaire, hier soir, dans Envoyé Spécial. Ca vous donne la patate ! :Y-10:

Des centaines de variétés de pommes de terre "possédés" par les peuples andins, que dis je, 4500 variétés de pommes de terre conservées au froid au Centre de la Papas à Lima, redistribuées gratuitement aux indiens.

Un programme financé par l'O.N.U., la patate n'est pas cotée en Bourse et soumise à des spéculations comme le riz ou les pâtes et assure ainsi la subsistance des peuples andins.

Alimentation de base, 95 % sont consommées par les indiens.

50 variétés de la papas (la mère de toutes les variétés) sont utilisées dans les restaurants de Cuzco au Pérou.

Des noms imagés à faire pâlir un navet : l'ombre rouge, le chugno, la patte de puma, le trombos, les inépluchables, les veinées, violacées, sanguines, les patates sanguines utilisées pour réaliser de délicieuses purées accompagnées de roquefort ou de crème fraîche, des pommes de terre très chargées en amidon.

Les indiens quetchas conservaient les pommes de terre pendant 5 années naturellement, en tapotant les pommes de terre avec leurs pieds jusqu'à obtenir un son métallique qui serait la version inca de la liophylisation (?).

Un conseil dans l'achat de vos pommes de terre : épluchez les impérativement avant de les consommer et fuyez les pommes de terre lavées, à la peau lisse et blanchâtre entreposées dans des frigos pour être conservées dans lesquels sont injectés des gaz.

Un article que j'avais gardé et trouvé passionnant sur le système d'irrigation des cultures andines et plus spécifiquement sur la culture de la pomme de terre qui se complète fort bien avec ce sujet :

ARCHEOLOGIE/ECONOMIE

LES SUKAKOLLUS
est un système d'irrigation par canaux pratiqué par les peuples andins de l'Altiplano en Bolivie en 1200 avt J.C. Un système de culture très performant inventé par la Civilisation de Tiahuanacu qui permet d'améliorer de façon significative la production des pommes de terre en surélevant les cultures de pommes de terre.

Ce programme d'irrigation est financé par le FIS, le CNUD et la Banque Mondiale.

Viva la papas, viva les peuples andins si magnifiques, viva Jean-Pierre Coffre, viva le goût, le vrai retrouvé, viva la bonne bouffe, saine et si précieuse pour notre santé, viva les cataplasmes de pomme de terre !

Et ... viva Georgette PLANA !