Ce qui me surprend, dans cette prospective navrante, c'est que les géo-politiciens ne parlent pas des besoins en eau douce sur la planète Terre et sur la Lune. Ils parlent de l'eau artificielle tardivement sur Mars.
Mais, en attendant, sur la Terre, avant d'aller coloniser déjà la Lune, dans un premier temps, il faudra nourrir les humains et leur donner de l'eau douce à boire, à moins de se sacrifier volontairement comme dans le film "Le Soleil vert" pour être transformé en protéines nourrissant la population.
L' An 3000, ce n'est pas si loin = dans 992 ans.
Et, ce n'est pas en rognant sur les terres cultivables, destinées à nourrir les humains, pour développer des énergies propres (colza, betterave, chanvre, etc ...) que nous réglerons les problèmes d'auto suffisance alimentaire. C'est peut être le problème dont parlent les géo-politiciens, émergeant de la guerre du grain, mais qui sera mondial. C'est déjà une donnée prévisible actuellement et qui fait débat.
Ou alors, nous développerons des cultures dans des serres dans un matériau translucide en gagnant en hauteur (building) ou toitures des immeubles ou maisons individuelles, pour des potagers.
L'eau c'est, dans l'avenir et beaucoup plus rapidement qu'on le croit, le problème majeur car il va falloir créer de vastes infrastructures, que ce soit sur Terre ou sur la Lune, et, comme je le disais, envisager de vastes programmes permettant de pomper l'eau de mer afin de la dessaliniser (comme cela existe en France sur l' Ile de Sein, Ouessant et Molène) - c'est d'ailleurs le seul programme existant en France à l' heure actuelle mais qui ira crescendo - et permettra de donner de l'emploi et résoudra bien des problèmes - certains pionniers iront vers la ruée de l'eau comme par le passé les pionniers allaient vers la ruée de l'or dans le Far-West.
afin d'approvisionner la population en eau douce car faut pas oublier que les réserves d'eau douce sur Terre vont fondre comme neige au soleil (glaciers, banquises) pour maintenir des populations dans des zones afin de les empêcher de devenir désertiques. Certaines zones vont s'assécher du fait de l'augmentation de la température. Alors, est ce que l'évaporation qui viendra gonfler les nuages permettra de renouveler les nappes phréatiques ?
Les montagnards le savent bien, ils planchent à l'heure actuelle sur des reconversions de l'or blanc qui ne sera pas une neige éternelle.
Migrations consécutives à l'économie et au réchauffement climatique, du sud vers le nord. Les pionniers de la ruée vers l'eau descendront pendant ce temps du nord vers le sud, et, ensuite, dans un troisième temps du nord vers le sud, un exode massif (une régulation économique) pour profiter des infrastructures de l'alimentation en eau potable, mises en place et sortir des mégapoles invivables. Un équilibre qui se mettra en place pour des raisons économiques (rareté de la terre pour des constructions), surpopulation dans des mégapoles devenues invivables.
Ce n'est pas hasard si des cartels (Tunisie, Sénégal, etc ...) de l'eau se mettent déjà en place alors que par le passé ils étaient étrangement ... silencieux. Si je suivais des études à l'heure actuelle pour entrer dans la vie professionnelle, c'est une filière que je choisirais car de nombeux métiers vont émerger en relation avec l'eau. Nous n'en sommes qu'aux balbutiements.
Constructions d'usines pour transformer l'eau (pourquoi pas ensuite aqualit sur Mars), d'immenses entrepôts pour stocker de l'eau sous forme de glace(consommation de poisson), des stations d'épuration, transformation de l'eau en énergie.
Les cartels puissants qui contrôleront l'eau, contrôleront tout.
Là, l'enjeu, va être mondial et les solidarités joueront à fond, obligé car l'espèce humaine pourra disparaître de la surface du globe !
Par répercussion, le problème majeur sera la concentration d'humains dans des mégapoles et, par voie de répercussion, l'émission dans des zones industrielles économiques, l'émission galopante de C02 qui aggravera encore la dégradation du climat (effet boule de neige).
Du fait du réchauffement climatique qui engendrera la fonte des banquises (les géo-politiciens ne parlent pas de l' arctique ou sinon de la guerre du grain entre les inuits et les américains, ce que je trouve à première vue, étrange et incomplet, il faudrait m'expliquer pourquoi puisque traditionnellement les inuits mangent du poisson et n'auront qu'à se baisser pour le pêcher (raréfaction des territoires inuits, ça, oui ?), et, par répercussion la montée des eaux. La pêche se développera sur les zones côtières : oui, forcément, mais des milliers de gens devront s'en éloigner car elles seront inondables et les nouveaux réfugiés climatiques devront se réfugier à l'intérieur des terres.
Je suis d'accord sur les zones touchées par la montée des eaux (camargue, pays-bas, bengladesh, etc ...).
Une Europe s'étendant jusqu'à l' Oural : pausible et même probable. L' Europe fera marche arrière, je ne le pense pas car des groupements à l'échelle planétaire vont devenir de plus en plus indispensables pour prendre notre destin humain en main = solidarité.
Nous allons inventer une nouvelle langue pour unir les européens ou alors ce sera l'europentant. Il faudra inventer une histoire commune pour cimenter une cohésion, une unité par des valeurs communes, sinon, boum ...
Pour l'extension de la cyber Chine jusqu'en Sibérie, il faut pas oublier qu'un emplacement stratégique sera le passage dans le Détroit de Beering, la Mer des Tchoukes) et que l'arctique recèle dans son sol de pétrole et de gaz naturel (qui sera acheminé dans la Mer Baltique).
Pour le Tibet, je ne vois pas pourquoi il serait indépendant (?) vu que leur pays est sous la botte des chinois et, qu'à mon avis, ils ne lâcheront pas leur emprise (or, diamant).
La Suisse, devra se rallier à des puissances économiques mondiales ou toujours servir de coffre fort pour exister économiquement.
Quant à la Corse, en 2100, sur le visuel interactif elle est submergée par les eaux, alors elle pourra profiter de son indépendance en 2019 qui ne durera pas bien longtemps.
Les géo-politiciens parlent de la mutation de certains espèces d'insectes (les moustiques) qui feront se développer le paludisme. Oui, mais ils ne parlent pas des bactéries enfouies sous la glace depuis des millénaires et qui vont se manifester et se propager du fait du réchauffement du climat, et être à l'origine de nouvelles maladies pour lesquelles il faudra trouver de nouveaux vaccins et faire de la Recherche Fondamentale.
L'Antarctique devenue un nouvel oasis pour nourrir la Planète ? Je ne le crois pas mais miserait plutôt en fonction des infrastructures en eau sur le Sahara, les déserts en général, qui deviendront les greniers de la planète.
L' Arabie Saoudite, l' Australie, le Brésil nous nourriront.
L'Arabie Saoudite développe et expérimente, déjà à l'heure actuelle, des programmes agricoles remarquables et l'élevage par sélection des vaches laitières à bon rendement, normandes,, des cheptels de race bovine dans des fermes expérimentales du XXIème siècle (installation de brumisateurs pour ces dames vaches qui souffrent de la chaleur, de l'herbage gras - des tranches d'herbe poussant sous des serres, qui sont déplacées et reconstituées comme le terrain du stade de France), ce qui est très coûteux, mais à Dubaï, ils ont les moyens financiers, pour l'instant car il faut gagner des terres sur le désert et développer de nouvelles technologies pour que ces dames s'acclimatent et donnent du bon lait.
Venise "reconstruite" ? Bizarre, reconstruite (ou déplacée) à l'identique ? Pourquoi, alors qu'une technologie dans le génie civil existe à l'heure actuelle, et, qui ne fera que progresser, permettant avec des palplanches (tunnel sous la Manche), coulée de béton pré-contraint, pompage de nappes d'eau et des vérins hydrauliques placés sous les fondations permettent de déplacer des maisons entières ?
(Solétanche, Dumez, etc ...).
Les Pays-Bas continueront à construire des polders sur la Mer en les surélevant.
Pour la Lune 2 choix s'imposent : coloniser la Lune face à la Terre mais cela suppose une inter-dépendance Terre-Lune pour acheminer de l'eau et des trajets spatiaux. Or, il me semble que les ressources naturelles de la Lune se trouvent aux pôles (glace).
Ne vaudrait il pas mieux, donc créer des colonies sur la Lune qui permettent une vie en autarcie (moins coûteuse) et ne soient pas dépendantes de l'eau provenant de la Terre ?
Pour la Lune, n'oublions pas, qu'il y a un moratoire, pour l'instant et que, comme les pôles terriens, elle appartient à l' humanité. Et, n'oublions pas, non plus, que de nombreuses nations redécouvrent un intérêt stratégique pour la Lune.