Hello TETE EN L'AIR,
J'ai suivi tes échanges depuis quelques temps avec Mimata et Bongo et il me semble que ce dossier semble fort tendu et compliqué à première vue.
Et comme il faut rester les deux pieds sur Terre . . .
Il est un fait certain, c'est que nous cherchons à savoir de plus en plus . . .
Une simple expérience très naïve peux prouver que la Terre ainsi que tous les objets célestes ne sont pas creux.
Celle que les astronautes s'amusent à réaliser à la télé en laissant s'échapper du liquide dans leurs habitacles en apesanteur.
Ce liquide se replace automatiquement dans l'espace en très peu de temps pour se rectructurer en sphères denses.
Ces sphères liquides sont pleines sans aucuns creux, malgré la gravité qui est nulle, et même si elles sont soumises à un quelconque effet centripède car il existe une analogie forte entre le champ électrique et le champ gravitationnel : l'expression du champ et du potentiel ne diffèrent que d'une constante, et les principaux théorèmes de calcul (comme celui de superposition de Coulomb "électrostatique" ou de Gauss) s'appliquent.
La principale différence tient au fait que le champ électrique peut être attractif (entre deux charges de signe opposé) ou répulsif (entre deux charges de même signe) alors que le champ gravitationnel est "purement" attractif.
Historique :
Newton découvrit la loi d'attraction entre deux corps qui dépend de la masse des deux corps et de leur distance.
Mais il ne connaissait pas la valeur de la constante de gravitation, ce qui fait qu'il ne pouvait pas estimer la masse de la Terre.
Ce ne sera qu'en 1798 que Cavendish pourra déterminer cette constante, au moyen d'un dispositif expérimental à torsion de fils (en réaction à l'attraction de deux petites boules de masse connues).
Ainsi, en mesurant la force d'attraction que la Terre exerce sur une masse connue, on peut en déduire la masse de la Terre.
On obtient environ 6 10 24 kg.
En conclusion, on sait estimer la taille (diamètre, surface, volume) et la masse de la Terre.
On peut alors calculer sa densité moyenne: soit environ 5,5 fois celle de l'eau.
Or, des mesures de densité des roches à la surface de la Terre indiquent 2,8.
Le centre de la Terre doit donc être bien plus dense.
On verra qu'en fait la Terre est formée de couches.
Cette structure est révélée, entre autre, grâce aux tremblements de Terre (sismique).
Structure interne :
Il existe plusieurs types d'ondes sismiques :
Les ondes de surface permettent l'étude des propriétés de la croûte extérieure: l'écorce terrestre.
Les ondes profondes vont pénétrer l'intérieur de la Terre et indiquer sa composition chimique et ses conditions physiques (densité, température, pression, etc.).
Ces ondes profondes sont de deux types: primaires ou secondaires.
Les ondes primaires peuvent se propager dans un milieu solide, liquide ou gazeux. Par contre, les secondaires ne traversent que les milieux solides.
Mais la vitesse de détection est plus rapide pour les secondaires, ce qui permet au sismologue d'estimer la distance de la source des secousses.
L'épicentre est défini comme le point de la surface terrestre situé à la verticale de la source interne.
En outre, les vitesses des ondes dépendent des roches traversées et de leur température, densité, pression, etc. On a ainsi pu évaluer leurs densités: 2,8 en surface, 5 à 1.500 km de profondeur et 6 à 2.900 km.
Or, à cette profondeur de 2.900 km, Oldham remarqua (en 1906) que les ondes secondaires ne passaient plus. Il en déduisit qu'en dessous, la région devait être liquide.
Gutenberg précisa cette région-limite en 1914 (on donna son nom à cette discontinuité). Il en calcula aussi la distance.
Le noyau liquide commence à environ 3.500 km du centre de la Terre.
En 1936 Bullen calcula les densités des couches profondes et ses résultats furent confirmés en 1960, après l'étude d'un tremblement de Terre au Chili. La densité change brutalement de 6 à 9 à l'endroit précis de la discontinuité de Gutenberg.
La densité augmente ensuite régulièrement jusqu'à 11,5 au centre.
Le noyau :
Dès 1866, Daubrée suggéra la présence d'un noyau formé principalement de fer.
Cette théorie sera assez bien vérifiée par les sismologues.
On précisa alors l'ordre de grandeur des pressions gigantesques: 1 million d'atmosphères pour la surface du noyau et 3 millions au centre.
De même pour les températures qui atteindraient au moins 5.000 degrés.Sous ces conditions, le fer est liquide.
Sa densité varie de 9 à 12.
Mais une discontinuité dans le noyau a été remarquée en 1936 par Lehmann, lorsqu'il y observa une "zone d'ombre pour les ondes primaires" (vers 1.300 km du centre de la Terre).
Actuellement, on pense qu'il y a un noyau liquide situé entre 1.300 et 3.500 km du centre de la Terre et composé d'un mélange fer-nickel.
Finalement, il se pourrait bien qu'il y ait un premier noyau central à l'état solide (en fer-nickel, de 1.300 km de rayon).
A moins que ce noyau central ne soit aussi liquide, mais de composition chimique différente ?
Le manteau et la croûte (écorce terrestre) :
Ce sont les régions externes qui entourent le noyau.
En 1919, Adams proposa que leur composition chimique est à base de silicates (avec du magnésium et du fer, mais peu d'aluminium).
Plus tôt, en 1909, Mohorovicic avait découvert l'existence d'une nouvelle discontinuité, située à une trentaine de km de la surface.
C'est la limite du manteau (situé en-dessous), nommée "discontinuité de Moho". La fine couche externe est la croûte terrestre.
L'analyse des ondes de surface par Love, Rayleigh et Ewing révèla que la croûte est d'épaisseur variable: plus mince sous les océans (parfois 5 km), mais plus épaisse sous les chaînes de montagnes (parfois jusqu'à 60 km).
On pense actuellement qu'il y a deux matériaux principaux dans la croûte : le basalte et le granit.
Le granit flotte sur le basalte en formant les continents, car il est moins dense.
Les montagnes sont localisées aux endroits d'épaisseur plus importante de basalte.
Sous les océans, par contre, le basalte ne supporte quasiment pas de granit, mais il y a une petite couche de sédiments de quelques centaines de mètres.
Alors que la théorie de la Terre creuse nous dit que :
Théorie selon laquelle la Terre est une sphère creuse, comportant des ouvertures aux deux pôles.
À l’intérieur existerait une civilisation supérieure, l’Agartha (?) dont les maîtres, très avancés en matière de spiritualité et de technologie, s’aventurent parfois dans notre atmosphère à bord de soucoupes volantes.
À la fin du dix-septième siècle, l’astronome britannique Edmund Halley lança l’hypothèse que la Terre était constituée de quatre sphères concentriques, que «l’intérieur en était habité, et qu’il était éclairé par une atmosphère lumineuse.
Halley pensait que les aurores boréales résultaient d’une fuite de ce gaz lumineux par la croûte terrestre, plus mince aux pôles.
Au début du dix-neuvième siècle, John Symmes (décédé en 1829), ancien combattant de la guerre de 1812 et excentrique, reprit l’idée des sphères concentriques avec tant d’ardeur qu’on donna son nom aux fameux trous censés mener à l’intérieur de notre planète.
À Hamilton, en Ohio, son fils fit ériger un monument de pierre montrant un modèle de la Terre creuse en mémoire des démarches inlassables de son père, qui voulait qu’on lance une expédition vers le pôle Nord afin d’y repérer le «trou de Symmes».
Martin Gardner écrit qu’«Il fallut attendre le survol du pôle par Byrd pour qu’un coup fatal soit porté à la théorie» (Gardner 1957, page 41).
Elle renaîtra pourtant de ses cendres quand de nouveaux partisans de la Terre creuse louangeront l’amiral Byrd, premier homme à avoir pénétré dans les deux trous de Symmes!
Cette idée saugrenue ne semble reposer que sur un passage des mémoires de Byrd, dans lesquels il baptise l’Antarctique «Terre du mystère éternel», et écrit: «J’aimerais voir la terre au-delà du pôle [Nord].
Au-delà du pôle se trouve le centre même du Grand Inconnu». Il n’en faut pas plus dans le domaine des sciences parallèles.
Edgar Allan Poe a employé le thème de la Terre creuse dans Les aventures d’Arthur Gordon Pym (1838).
Jules Verne a écrit Voyage au centre de la Terre en 1864, et Edgar Rice Burroughs (1875-1950), le père de Tarzan, est également l’auteur de romans qui se déroulent dans les entrailles de la Terre.
Les légendes inspirent souvent les écrivains, qui influencent, à leur tour, les pseudo-scientifiques.
En 1869, Cyrus Reed Teed, herboriste et soi-disant alchimiste, eut la vision d’une femme qui lui apprit que l’humanité tout entière vivait à l’intérieur d’une sphère.
Pendant près de quarante ans, Teed colporta ses idées à l’aide de publications et de discours. Il finit même par fonder un culte, les Koreshans (Koresh étant l’équivalent hébreux de Cyrus).
En 1906, William Reed fit paraître The Phantom of the Poles, dans lequel il prétendait que si l’on n’avait pas encore découvert les pôles Nord et Sud, c’est parce qu’il n’existaient tout simplement pas.
En fait, il s’agissait des accès à la Terre creuse.
En 1913, Marshall B. Gardner publia à compte d’auteur Journey to the Earth’s Interior, dans lequel il rejetait l’idée des sphères concentriques, mais affirmait qu’à l’intérieur de la Terre se trouvait un énorme soleil de près de mille kilomètres de diamètre.
Gardner aussi pensait qu’il y avait d’énormes trous aux pôles.
Byrd, qui a survolé le pôle Nord en 1926, et le pôle Sud, en 1929, n’a rien vu du genre.
Inutile de rappeler ce petit détail aux partisans de la Terre creuse, ni de leur parler des photographies prises par des satellites, où ces fameux trous brillent par leur absence.
Il ne peut s’agir que d’une machination de la part des gouvernements.
Dans les années 1940, Ray Palmer, cofondateur de FATE, Flying Saucers from Other Worlds, Search, The Hidden World et quantité d’autres feuilles à choux, s’est associé avec William Shaver afin de créer de toutes pièces le mystère Shaver, une légende dans laquelle il était question d’habitants de l’intérieur de la Terre et de civilisations avancées.
D’après Richard Toronto, le FBI a même accusé Palmer et Shaver d’être à l’origine de la «panique de 1947», qui portait sur l’apparition d’ovnis, les consacrant ainsi fondateurs véritables de l’ovniologie moderne.
L’Allemagne nazie a eu ses adhérents à la thèse de la Terre creuse. On raconte même qu’Hitler et ses principaux conseillers ont réussi à fuir l’Allemagne au cours des derniers jours du Troisième Reich pour gagner le trou du pôle Sud.
En 1964, Raymond W. Bernard, ésotériste et leader des rosicruciens, a publié The Hollow Earth –The Greatest Geographical Discovery in History Made by Admiral Richard E. Byrd in the Mysterious Land Beyond the Poles – The True Origin of the Flying Saucers (La Terre creuse – La plus grande découverte géographique de l’histoire fait par l’amiral Richard E. Byrd dans les terres mystérieuses au-delà des pôles – La véritable origine des soucoupes volantes). Le titre est épuisé, mais on peut encore le lire dans Internet. Bernard, Seigmeister de son vrai nom, a également signé Les Soucoupes volantes de l’intérieur de la Terre.
Sa thèse de doctorat était intitulée «Théorie et pratique de la pédagogie de Rudolf Steiner» (Université de New York, 1932). Dans ses Lettres de Nulle-part, Bernard dit avoir communiqué avec de grands mystiques dans des ashrams secrets, ainsi qu’avec les grands lamas du Tibet. Autrement dit, Bernard se voyait comme un nouveau Gurdjieff.
Il est mort «d’une pneumonie, le 10 septembre 1965, en Amérique du Sud, où il cherchait l’entrée des tunnels menant à l’intérieur de la Terre».* Bernard semble avoir gobé toutes les légendes qui circulaient à propos de la théorie de la Terre creuse, y compris celle voulant que les Inuits viennent de l’intérieur de la planète, où réside encore une civilisation avancée qui, à l’occasion, vient faire un petit tour dans notre monde en soucoupes volantes.
Bernard ne hausse même pas les sourcils lorsque Shaver affirme qu’il a appris avant Einstein le secret de la relativité auprès d’habitants de la Terre creuse.
Mentionnons enfin Diane Robbins, qui a vu la lumière et qui affirme qu’ADAMA reçoit des communications télépathiques de Telos, ville située sous le mont Shasta, dans le nord de la Californie, lesquelles sont canalisées par Lailel.
Ces communications renferment toutes sortes de messages à propos de paix perpétuelle et de prospérité.
En conclusion :
-On donne des noms à des êtres intraterrestres que nous n'avons jamais vu et pour lesquels nous n'avons aucunes preuves d'existence.
-On lance des hypothèses jamais confirmées depuis deux siècles.
-On se réfère aux paroles de gens excentriques.
-On réécrit et interprète l'histoire de l'humanité.
Etc . . . etc . . .
Ne penses-tu pas que cela fait trop de notions à revoir depuis l'Alpha jusqu'à l'Oméga.
Qui faut-il croire alors ? . . . Je n'en sais que trop rien !
J'admire ta force, ta passion, ton désir de savoir, ton sens de la persuasion, et puis aussi tes propos conviviaux, tes recherches de documentations, mais j'en reviens aux explications rationnelles de Mimata et de Bongo qui me semblent bien plus sensées et scientifiques et logiques en ce sujet.
J'ai trouvé que ton sujet était quelques fois fort électrique mais néanmoins très passionnant !
Amicalement et bien à toi.
yoyo