• Planètes partiellement creuses : est-ce définitivement impossible ?

  • Ce qui vous passe par la tête et qui ne correspond à aucune catégorie mais qui parle d'astronomie ou de science quand même.
Ce qui vous passe par la tête et qui ne correspond à aucune catégorie mais qui parle d'astronomie ou de science quand même.
 #15913  par NilCa13
 
Pour un suivi de discussion avec Rayon de soleil :

http://forum.planete-astronomie.com/discussions-autour-de-la-theorie-de-la-terre-creuse-t2982.html

Pour le lien de calcul entre autre des marée: un des desseins montre le centre de masse Terre/Lune à l'extérieur de la Terre entre la Lune et la Terre, cela est sans doute faux, car il se trouve beaucoup plus près du centre de la Terre (à quelques kilomètres) . Il faudrait revoir ça.

L'idée développée pour expliquer et calculer les doubles marées est très intéressante, mais il aurait fallu faire le même jeux de calcul et de considération pour le système Terre/Soleil pour se rendre compte de l'importance encore plus grande de cette deuxième cause des doubles-marées. Quant à la première cause, les deux Soleils Centraux au centre de la Terre, ce n'est sans doute pas à cette adresse que nous l'aurons...

À l'Université Laval on m'a appris que la force centrifuge n'existait pas, que cela pouvait être l'explication d'un effet (ou l'effet centrifuge) mais qu'on devait parler de force centripète, qui était à l'origine de cet effet centrifuge.

salutation à tous !

Jacques Fortier
***************************
Dernière modification par MIMATA le mercredi 25 juillet 2012 à 11:55, modifié 1 fois. Raison : Modification du lien vers une copie dans un autre sujet du forum
 #15999  par Rayon de soleil
 
Ce sont uniquement les objets extérieurs à la Terre qu'on peut considérer grossièrement comme étant attirés vers le centre de masse ou centre de gravité de la Terre. Dès qu'on s'enfonce à l'intérieur, on se trouve avec de la matière "au dessus de nous", et cette matière exerce une force gravitationnelle contradictoire avec celle exercée par la matière située "au dessous". Je mets des guillemets parce que les notions de dessus et de dessous ne valent que dans le contexte de notre vie à la surface de la Terre. Dans le plan astronomique, ces mots ne veulent rien dire. Les structures métalliques des ponts, les charpentes, représentent peu de poids par rapport au total, et pourtant elles prennent sur elles toutes les forces de pression et de traction. Comme quoi, une structure légère, même sans poids, peut être solide.

On aurait tendance à croire que la pression augmente avec la profondeur, mais intéressons-nous d'abord à la gravitation car c'est un sujet essentiel.
Quelle est la variation prévisible de la gravitation à mesure qu'on s'enfonce dans une boule de matière supposément homogène ? Et qu'en est-il de la gravitation en tous points d'une hypothétique creusité planétaire de forme sphérique (boulique) ?
Tout ça parce que gravitation et pression sont intimement liées, évidemment.
Sans gravitation, la matière ne "pèse" pas, et ne provoque donc pas de grande pression. 2-smile3

Réponse de M. Fortier : "Pour une sphère homogène pleine c'est ultra simple; la gravitation diminue régulièrement en une ligne droite allant de Z Newtons, à la surface extérieure, à 0 Newton au centre de la Sphère pour un Kilogramme de matière. Tandis que pour une sphère homogène de matière dans une écorce finissant à 2/3 du rayon, nous avons la même variation de un à zéro pour l'écorce et de 0 Newton pour tout le reste du dernier tiers.... Lorsqu'il n'y a pas de masse central; ni noyau, ni Soleil." Y-18

Cela m'étonne car il me semblait qu'une gravitation minimale appliquée vers l'écorce sur la surface interne était nécessaire pour que les océans et les rivières décrites par des explorateurs comme Olaf Jansen restent en place, et pour que les êtres vivants, humanoïdes ou autres (mammouths par exemple) puissent évoluer sur cette surface. Y-13
 #16323  par Rayon de soleil
 
Je souhaite revenir sur la question de la pression. Mes réflexions m'ont conduit à une nouvelle question : quelle est la valeur de la pression au centre d'une boule de matière supposément homogène ? Au point de la surface interne d'une écorce planétaire supposée de densité homogène ? 2-smile3

Il faut concéder à Vivien et Myriam que, même si la gravitation diminue de façon linéaire, la matière a un poids. Sommes-nous dans le même cas que des blocs de béton empilés les uns sur les autres ? Peut-on simplement additionner les poids des zones de matière successives pour en déduire une pression au centre correspondant à ce poids total de matière ? Qu'en est-il en réalité ?

Je me suis représenté un disque de 500 km de rayon à la surface de la Terre qui serait la base d'un cône ayant pour sommet Z, le centre de la planète. Divisons ce cône en cinq sections de hauteur égale (un cinquième du rayon terrestre) A, B, C, D, et E.
Il y a quatre différences notables entre A et E influant sur la pression que chacune de ces sections va exercer sur Z :
- sa distance à Z (décroissante) ;
- son volume (décroissant) ;
- la valeur de la gravitation à cette profondeur (décroissante) ;
- la force centripète qui me semble bien inférieure à la gravitation.
Ces trois facteurs font que l'on peut supposer que c'est la section A qui va peser le plus en Z car elle a le plus grand volume associé à la plus forte valeur pour la gravitation. Mais... c'est aussi celle qui est la plus éloignée de Z. Y-19

Je n'apprendrai à personne ce qu'est une clé de voûte. Dans une arche semi-circulaire de blocs de pierre, le poids de la clé de voûte ne la fait pas tomber car il est réparti sur les blocs adjacents entre lesquels la clé de voûte est "coincée". Ne peut-on pas extrapoler à la Terre, en la supposant, sur une épaisseur égale à 1/5 de son rayon, composée de dizaines de blocs prenant appui les uns contre les autres et les empêchant de "tomber" ?

Imaginons aussi une brique au sol : il est facile de la pousser. Mais juxtaposons cinquante briques : impossible de les pousser ! La force exercée est répartie dans le sol par frottements.

Alors le poids de la section A se fait-il sentir en Z ou est-il réparti latéralement, horizontalement ? Depuis la formation de la Terre, le poids de la section A n'a-t-il pas conduit, par interaction avec le poids des autres sections voisines A', A'' etc., à former une structure solide et stable avec le temps, un peu comme une bibliothèque bourrée de livres à tel point qu'il est impossible d'en rajouter un ?

M. Fortier, vous évoquez la force centripète sur la surface interne. Il serait intéressant de calculer sa valeur exacte. Je crois qu'à la surface externe elle vaut à peine 1/100 de la gravitation. Cela ferait un peu "light" pour maintenir en place des océans, non ?

Je viens de parler au téléphone avec un homme très aimable du Département de Géologie de l'Université de Laval (Canada). Il m'a dit que vous deviez le rencontrer mais que vous n'avez plus donnée de nouvelles. Il serait intéressant que vous présentiez vos calculs à des scientifiques universitaires, pour les valider ou les invalider. Il m'a expliqué que des milliers de mesures de physique faites depuis cent ans avaient confirmé le modèle de Terre pleine.

Myriam n'a pas été convaincue par votre interprétation des courbes d'ondes sismiques. J'avoue ne pas avoir compris moi-même ce qu'il faut conclure de vos échanges avec Vivien. Y a-t-il plusieurs interprétations possibles de ces courbes ? Comment peut-on connaître avec exactitude les caractéristiques (des milieux traversés) entrant dans la formule proposée par Vivien ? L'honnêteté intellectuelle voudrait que vous nous donniez deux applications de la formule, une pour avant la discontinuité de Gutenberg, une pour après, en fonction de la composition et des caractéristiques supposées des milieux, et ce qu'on peut en conclure. Y-21
 #16391  par Rayon de soleil
 
(Les questions sont en couleur et les réponses en blanc.)

Je souhaite revenir sur la question de la pression. Mes réflexions m'ont conduit à une nouvelle question : quelle est la valeur de la pression au centre d'une boule de matière supposément homogène ?[ Ça dépend en quoi consiste cette matière; car elle pourrait être nul si cette matière est suffisamment rigide. Si elle est liquide, alors il pourrait y avoir une très grande pression] Au point de la surface interne d'une écorce planétaire supposée de densité homogène ? [Ici la pression dépend également de la rigidité de cette matière. Elle serait nul seulement si il n'y avait pas de gaz à l'interne , dans la partie creuse pour rester en place. Une surface stable est en équilibre de toutes les forces dans un tel cas.]

Il faut concéder à Vivien et Myriam que, même si la gravitation diminue de façon linéaire, la matière a un poids. Sommes-nous dans le même cas que des blocs de béton empilés les uns sur les autres ? Peut-on simplement additionner les poids des zones de matière successives pour en déduire une pression au centre correspondant à ce poids total de matière ? Qu'en est-il en réalité ? [Une couche étanche de roche( s) durcie(s) pourrait effectivement servir de dôme stabilisé ne laissant pas passer le liquide et la pression d'un niveau extérieur et supérieur en hauteur. Par la suite de nouveaux liquides ne subiraient que des pressions subis par des forces locales , ou ambiantes sans oublier l'effet équilibrateur ou désiquilibrateur d'un éventuel gaz interne. Il faut penser aussi aux forces horizontales dans tout ce magma de pression.]

J'ai parlé au téléphone avec Myriam, lycéenne (en Terminale S). Elle m'a demandé d'imaginer un bonhomme placé au centre de la Terre sur lequel pèseraient des cailloux. En fait, un caillou positionné à 60 cm aurait un poids dix millions de fois inférieur à ce qu'il serait à la surface.[Il faut faire attention à la situation décrite: y a-t-il une pression ou une force sur ce caillou qui lui viendrait d'ailleurs?. La gravitation ce n'est rien si le mouvement engendré n'est pas contré par un mur, un obstacle, on accélère et c'est tout. Mais la pression c'est de tous bords et tous côtés que ça s'applique et ça peut faire très mal même si on reste sur place... Dans une caverne souterraine, on ne se fait pas écrasé par les murs horizontaux ni verticaux. Mais l'eau peut nous dégoûter dessus à petite goûtes s'il y a un lac au-dessus de la voûte de la caverne. Un trou dans un mur de côté pourrait aussi permettre à un puissant jet d'eau de nous surprendre.]

Alors le poids de la section A se fait-il sentir en Z ou est-il réparti latéralement, horizontalement ? Depuis la formation de la Terre, le poids de la section A n'a-t-il pas conduit, par interaction avec le poids des autres sections voisines A', A'' etc., à former une structure solide et stable avec le temps, un peu comme une bibliothèque bourrée de livres à tel point qu'il est impossible d'en rajouter un ?
[Je pense, que c'est là une des principales causes qui a fait durcir la matière environante et sphériquement parlant au point de l'empêcher de descendre vers le centre. Avec le refroidissement, ce principe doit être au coeur de la formation d'une épine dorsale très solide lors de la formation de la Planète. Il ne faut pas oublier non plus, que lorsqu'un volume d'une masse tournant sur elle-même se rapproche de son axe de rotation, que cette masse se met à tourner de plus en plus vite pour conserver son moment de rotation autour de ce même axe comme pour une patineuse sur glace qui referme ses bras... Ainsi un nouvel équilibre s'acquiert rapidement et la matière ne peut s'effondrer sur elle-même jusqu'au centre de l'axe ni au centre de la sphère car la force centripète nécessaire pour la maintenir fini par être dépassée. De plus, dans tout ce processus, il faut imaginer que la matière en fusion à l'intérieur est expulsée à travers les pôles par la pression qui tendrait à augmenter. De là le fait que la Sphère se vide de la matière interne qui servait aussi à attirer vers le centre...]

M. Fortier, vous évoquez la force centripète sur la surface interne. Il serait intéressant de calculer sa valeur exacte. Je crois qu'à la surface externe elle vaut à peine 1/100 de la gravitation. Cela ferait un peu "light" pour maintenir en place des océans, non ?[Effectivement, cette force est très faible. Mais il ne faut presque rien de déterminant vers l'extérieur pour que l'eau s'y colle. Dans mes recherches, je l'avais calculée et j'en ai tenue compte dans mes résultats bien entendu.]
 #17281  par Rayon de soleil
 
Image

Image

Image

Image

Je ne résiste pas à l'envie de poster ces belles images issues du film "Thrive". Je n'ai pas retrouvé l'image de l'atome, mais toutes ces images montrent une structure de base à l'oeuvre dans l'Univers de l'échelle atomique à l'échelle galactique : le tore. Le champ magnétique de la Terre a cette forme. Le système solaire également, ainsi que la Galaxie. Une information étonnante, à vérifier, énoncée au début du film : certaines étoiles auraient migré dans la Galaxie en suivant la courbe de ce tore.

Garder à l'esprit cette structure universelle permet de mieux se représenter le mécanisme qui aurait possiblement conduit à former des astres creux dotés de deux ouvertures, une au niveau du pôle nord et une au niveau du pôle sud.

A toutes fins utiles, je reproduis ici la conclusion de l'expérience de Jacques Fortier, avec quelques corrections :

*******

Possibilité A

Ici apparaîtrait possiblement un pic vers le niveau 5 700 pieds, soit 4 786 pieds sous le niveau de la mer, si on fait une correction de température ramenée à 80°F.
Cela impliquerait une creusité ayant la forme d’une sphère d’environ 4 430 km de rayon et une écorce terrestre d'environ 1 950 km d’épaisseur (6 378 – 1 950 = 4 428).
C'est assez grand pour contenir la planète Mars entière car son rayon n'est que de 3 389 km ! Et il resterait encore plus de 1 000 km de chaque côté !

Possibilité B

Ici apparaîtrait possiblement un pic vers le niveau 7 700 pieds, soit 6786 pieds sous le niveau de la mer, si on ne fait aucune correction de température pour ramener à 80°F mais qu’on enlève le 0,00045 N de correction indiqué par la balance pour la première mesure au niveau 8 700 pieds.
Cela impliquerait une creusité ayant la forme d’une sphère d’environ 3 530 km de rayon et une écorce terrestre d'environ 2 850 km d’épaisseur (6 378 – 2 850 = 3 528).
C'est assez grand pour contenir la planète Mars entière car son rayon n'est que de 3389 km ! Et il resterait encore plus de 139 km de chaque côté !
De plus, cela coïnciderait avec la couche « D » des géologues à 2 885 km ! Cela pourrait réconcilier tout le monde !

Voir "Terre creuse : preuve scientifique" sur http://www.jacquesfortier.com
  • 1
  • 9
  • 10
  • 11
  • 12
  • 13
  • 47