Comment ça ? le référentiel est lié à la localité. De plus, Newton suppose aussi qu'une chose engendre toujours une autre en physique, et qu'il existe un dualisme entre la matière et la pensée.
La notion de référentiel permet de décrire un mouvement.
Par exemple quel est la trajectoire d'une valve de vélo en mouvement ?
Alfred : la trajectoire est une cycloïde.
Béatrice : la trajectoire est un cercle
Caroline : la trajectoire est un point
Qui a raison ?
Tous les 3.
En effet, Alfred décrit la trajectoire de la valve depuis le référentiel terrestre.
Béatrice depuis le référentiel du cycliste (en tout cas elle est sur le vélo et c'est ce qu'elle voit).
Caroline décrit la trajectoire à partir du référentiel de la valve, ou de n'importe quel rayon de la roue du vélo.
Il n'y a aucune notion de localité, ni de principe d'action et de la réaction.
http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9f%C3%A9rentielEn physique (plus particulièrement en mécanique), un référentiel est la référence que l'on utilise pour décrire un mouvement. Il est constitué d'un repère d'espace (désignant l'ensemble des points qui semblent immobiles à l'observateur et qui forment un solide) et d'une base de temps (formée d'une origine des temps et d'une horloge).
Selon toi cette expérience à démontré que la vitesse de la lumière est une constante ? tu peux m'expliquer pourquoi ?
C'est une expérience d'optique qui divise un faisceau lumineux cohérent en deux ondes se réfléchissant sur un miroir et reviennent converger vers un écran (les deux bras étant à angle droit).
Si les deux bras sont de la même longueur, et que la lumière va à la même vitesse, cela forme une figure d'interférence liée à la nature ondulatoire de la lumière.
Maintenant si tu modifies la vitesse de la lumière sur l'un des bras (par exemple en ajoutant un morceau de verre transparent), cela change la figure d'interférence étant donnée que l'un des trajets s'est retrouvé allongé en chemin optique (le chemin optique est lié au temps nécessaire à un faisceau de lumière pour parcourir un trajet, c'est une notion plus subtile que la distance géométrique).
La terre est en mouvement par rapport à l'espace (ou l'éther), donc au cours de l'année la figure d'interférence doit forcément changer, ce qui n'est pas le cas.
Cette expérience tue d'emblée l'hypothèse de l'éther. On peut penser à un entraînement de l'éther par la terre. Cette hypothèse est tuée par l'aberration de la lumière. Donc il n'y a pas d'éther, et le mouvement de la terre n'affecte pas la vitesse de lumière (pas de composition galiléenne de la vitesse).
Ceci dit, cela laisse d'autres possibilités : une variation de la vitesse de la lumière en fonction de la longueur d'onde de la lumière.
Ces choses sont testables avec les supernovae : la composante optique ou rayon gamma des supernovae arrivent en même temps à l'échelle cosmologique, cela impose une dispersion très faible de la vitesse de la lumière en fonction de l'énergie du photon.