[quote]L'ASTRONOMIE MAYA : UNE PRECISION STUPEFIANTE
Grâce à des observations très longues et très précises du lever du Soleil à différentes époques, les Mayas sont parvenus à préciser la longueur de l'année avec un écart par rapport à la valeur actuellement acceptée d'à peine 17 secondes (365,2420 jours contre les 365,2422 jours admis aujourd'hui)
En outre, en étudiant le rapport entre de longues périodes de temps et le nombre de mois lunaires écoulés, les Mayas ont été capables de déterminer la longueur de la lunaison, avec tout autant de précision. A partir de l'étude de certaines dates reportées sur des stèles de la ville de Palenque, on a pu établir que les prêtres-astronomes mayas avaient trouvé une correspondance entre le nombre de lunaisons et le nombre de jours passés : 81 lunaisons correspondent à 2392 jours. Cette correspondance, dite "équation de Palenque", établit que pour les Mayas, la lunaison équivalait à 29,5308 jours, soit une valeur tout à fait en accord avec celle que l'on reconnaît aujourd'hui (29,53058 jours)
LA PLACE CENTRALE DE VENUS DANS L'ASTRONOMIE MAYA
Vénus est la planète qui a le plus attiré l’attention des Mayas. Sa splendeur dans les ciels limpides de l’Amérique Centrale, le fait qu’elle se trouve non loin du Soleil en donnant l’impression de tourner autour de ce dernier ont tant impressionné ce peuple qu’il l’identifia à un dieu à la fois important et terrible, une divinité dont il fallait se gagner les bonnes grâces, surtout lorsque la planète apparaissait pour la première fois le matin, après s’être cachée dans la lumière du Soleil.
Les Mayas avaient constaté que l’astre si brillant le soir et celui qui l’était tout autant le matin étaient le même. Ils ont donc essayé de déterminer la période exacte de sa réapparition. Les prêtres-astronomes avaient construit des sortes de repères leur permettant de relever avec précision le point de l’horizon où Vénus se levait et se couchait quand elle atteignait sa distance maximale par rapport au Soleil. Ainsi, après des centaines d’années d’observations, ils purent établir que 5 révolutions synodiques de Vénus correspondaient à 8 années terrestres.Ils furent donc capables de calculer la période de la planète : 584 jours, une valeur très proche de celle actuellement admise (583,92 jours).
On sait que la planète Vénus est une "étoile du matin" pendant 263 jours, qu'elle reste invisible pendant 50 jours au moment de sa conjonction supérieure avec le Soleil, et que pendant 263 jours à nouveau, c'est une "étoile du soir" avant de devenir encore invisible 8 jours lors de sa conjonction inférieure, soit un cycle de 263 / 50 / 263 / 8 jours. Pour des raisons de convenances, afin de mieux établir leur calendrier, les Mayas avaient rectifié la succession en 236 / 90 / 250 / 8 jours
Dans un des rares codes qui soit parvenu jusqu'à nous, celui de Dresde, sont reportées les tables de correspondance avec les dates de leur calendrier religieux, le tzolkin, où les levers héliaques de Vénus sont mentionnés. Ces tables sont valables 104 ans, une période d'importance fondamentale pour les Mayas, car c'est un multiple entier de leurs deux calendriers (le calendrier religieux tzolkin et le calendrier civil haab). Ces calculs étant très complexes, les prêtres mayas élaborèrent une table, reportée à la page 24 du codex de Dresde, permettant d'apporter les corrections nécessaires pour que les tables des apparitions et des disparitions de la planète Vénus puissent être employées plusieurs fois. Avec ce système, leurs prévisions sont bonnes jusqu'au 30 août 2007, avec une erreur de 8 jours seulement sur le lever héliaque de Vénus.
L’ÉTOILE ROUGE FATALE
Pourquoi une recherche si anxieuse pour obtenir une telle précision ? Pourquoi l’apparition et la disparition de Vénus étaient-elle si importantes ? Il suffit de rappeler que les Mayas croyaient en un rapport étroit entre les cycles de certains phénomènes célestes et les cycles historiques. Selon eux, l’histoire des peuples devait se répéter, dans ses grandes lignes, simultanément aux cycles astronomiques. Par ailleurs, les événements fastes ou néfastes étaient liés à des phénomènes célestes. Ainsi une bataille pouvait être gagnée ou perdue si elle commençait en un jour particulier du cycle de Vénus. Dans le codex de Dresde, on voit différentes images du dieu cruel associé à l’astre. La première apparition de Vénus après la conjonction inférieure était un jour néfaste, très dangereux, à prévoir soigneusement car la divinité, ce jour-là, pouvait percer de sa lance mortelle ses pauvres sujets humains
De nombreux temples étaient dédiés à Vénus plusieurs symboles la représentent, et ce sur un très grand nombre de sculptures et de fresques.Vénus était mentionnée sous le nom de "chac ek", à savoir l'étoile rouge, ou bien "chac noh ek", la grande étoile rouge, ou encore "sastal ek", l'étoile brillante, et également "yux ek", l'étoile-guêpe.
Les Mayas ont-ils déterminé les périodes synodiques d’autres planètes ? La réponse à cette question est très controversée. Il semble qu’ils aient également observé Mars dont la période coïncide avec 3 tzolkin; sur Jupiter, il y a des doutes. Il existe trop de lacunes dans la documentation concernant les connaissances scientifiques de ce peuple; les destructions des conquistadores furent à ce titre désastreuses.
[color=brown]Des inscrïptions glyphiques découvertes sur une stèle de Copan au Honduras indiquent une date mystérieuse correspondant eu 26 juillet 736.
Rapportées à notre système de datation, les énigmatiques inscrïptions Mayas livrent un message plutôt inquiétant : le cinquième soleil prendrait fin le 4 Ahau 3 Kankin soit le 23 décembre 2012.
Il existe un véritable souci obsessionnel de la civilisation Maya, et de toutes les anciennes cultures de l’Amérique Centrale, à calculer la fin du monde.
Ce calendrier semble avoir été créé pour prédire une catastrophe cosmique ou géologique.
Légende ou réalité ? Seul l’avenir nous le dira[/quote]
[quote]Citation:
Calendrier Maya et Science actuelle
Nous savons que le calendrier était si important aux yeux de la civilisation Maya que sur chaque stèle gravée et sur chacune de leurs œuvres, ils ont laissé des inscrïptions hiéroglyphiques complexes.
Ces inscrïptions mentionnent des dates détaillées et précises.
Nos connaissances scientifiques actuelles nous permettent de mieux appréhender l'histoire de la Terre. Il est interessant de comparer ce qui est considérée comme une légende et les différents signaux d'alarme que nous lance notre planète.
Calendrier maya et planète Vénus
Il est aujourd’hui établi que le point de départ de ce calendrier, le jour « zéro » du Compte long Maya, correspond au 13 août 3 114 avant notre ère.
C’est à cette date que la planète Vénus était apparue pour la première fois au-dessus de l’horizon terrestre, marquant la naissance du cosmos actuel.
Ce compte long n’a pas seulement trait au cycle régulier de Vénus autour de la Terre, qui dure en moyenne 584 jours, mais aussi à son cycle complet par rapport à la rotation de l’axe de la Terre, un cycle qui se compte en millions d’années.
Les mayas se préoccupaient beaucoup des infimes variations qui créé un décalage entre le plan de rotation de Vénus et l’axe de rotation de la Terre elle-même.
Toutes les dates de leur calendrier fait référence au »Grand cycle de Vénus ».
Le manuscrit Maya désigné sous le nom de codex Cospi montre différents aspects de Vénus. Ainsi, avec les cycles de Vénus, les Mayas pensaient pouvoir prédire ce qui arriverait à chaque « mort » de Vénus.
Les cinq soleils
Mayas et Aztèques pensaient que le monde avait été créé et détruit plusieurs fois. Ils croyaient qu’ils habitaient le cinquième monde ou « cinquième soleil », qui est aussi le nôtre.
En résumé, voici les cinq soleils et l’interprétation que l’on peut en faire mais qui reste subjective :
Le premier monde avait été détruit par l’eau, allusion à une spectaculaire montée du niveau des océans.
Le deuxième monde avait été détruit par un grand vent qui s’abattit sur la Terre et détruisit tout. L’image est plus confuse. Ca peut être une allusion à des éruptions volcaniques qui auraient provoqué d’immenses nuages toxiques. Mais, ça peut également faire référence à des bouleversements climatiques ayant entraîné des tornades, cyclones ou autres.
Le troisième monde avait été détruit par le feu du ciel, allusion peut-être à une météorite ou des éruptions volcaniques.
Le quatrième monde avait été détruit par un déluge de sang et de feu. Là encore, on retrouve le symbole lié aux séismes, éruptions volcaniques et à un cataclysme planétaire du à la tectonique des plaques.
Le cinquième monde sera détruit car la Terre se mettra en mouvement et nous périrons tous. Cette fin du monde est prévue pour le 21 décembre 2012, juste avant le coucher du soleil à l’heure de l’Amérique centrale.
Ce qui est troublant c’est que dans cette fin du cinquième soleil, il n’est pas fait allusion à une catastrophe naturelle typique comme dans les quatre autres mais à un mouvement de la Terre elle-même.
Nos découvertes scientifiques
Grâce aux calculs astronomiques assistés par ordinateur, on sait que juste avant le coucher de soleil le 21 décembre 2012, Vénus disparaîtra sous l’horizon occidental tandis qu’à l’est, les Pléiades s’élèveront au-dessus de l’horizon.
Symboliquement, on assistera à la mort de Vénus et à la naissance des Pléiades.
Dans la conception Maya, le Grand Cycle temporel actuel, gouverné par Vénus, prendra fin.
Toute la question est de savoir si à la fin de chaque cycle, un nouveau monde doit recommencer ou non.
Toute cette conception peut paraître fantaisiste. Cependant, je n’ai pu m’empêcher de la comparer avec nos connaissances actuelles sur l’histoire de la Terre.
Des paléobiologistes ont découvert des traces fossiles qui indiquent que « la vie semble avoir été inscrite, gommée et réécrite quatre ou cinq fois, depuis le Cambrien ».
Ce qu’ils ont constaté, c’est qu’à différentes époques de l’histoire, la vie s’est développée pour être ensuite presque instantanément gommée.
A chaque cycle, il s’en est suivi une période où la Terre a été dépourvue de toute vie pendant des millions d’années.
Les grandes extinctions de masse sont prouvées. Là encore, elles n’ont jamais été expliquées clairement. Rentrent-elles également dans ce schéma de mort et de résurrection cyclique ?
Les dernières découvertes effectuées sont également troublantes :
La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 il y a 400 millions d’années.
Le champ magnétique terrestre serait-il en train de s’inverser ?
Sur les 150 dernières années, l’intensité de la composante Nord-Sud du champ magnétique a décru de 10%.
De plus, le pôle nord magnétique a été sérieusement perturbé ces trente dernières années. (Article paru dans Science&Vie N°229)
La Terre n’a pas toujours été bleue. Il y a environ 750 millions d’années, elle aurait été entièrement recouverte de glace.
Des pôles à l’équateur, une énorme couche de glace aurait recouverte toute sa surface.
C’est du moins ce que pensent de nombreux climatologues. Toute trace de vie aurait été éliminée pendant cette longue période.
Leur hypothèse est la suivante :
Il y a 800 millions d’années, les continents actuels se regroupent en un seul bloc, la Rodinia. Puis, ce super continent se fissure sous l’effet d’une intense activité volcanique.
Des mers s’ouvrent et de gigantesques quantités de basalte son libérées ce qui piège une quantité de dioxyde de carbone.
L’effet de serre perd alors son efficacité et les températures s’effondrent, provoquant la plus grande période glaciaire de tous les temps. (article paru dans Science&Vie N°229 Décembre 2004)
Enfin très récemment, le séisme de Sumatra du 26 décembre, d’une magnitude de 9 degrés sur l’échelle de Richter, a été le plus violent depuis celui qui a secoué l’Alaska en 1964.
Ce séisme a eu des effets sur la rotation de la Terre. Le pôle Nord s’est déplacé d’environ 2,5 cm dans la direction de 145° de longitude Est.
Le séisme a par ailleurs très légèrement accéléré la vitesse de rotation de la Terre sur son axe, ce qui aurait pour conséquence un raccourcissement des journées de 2,68 microsecondes.
Simple coïncidence ou sonnette d’alarme ?
Je ne prétend pas avoir prouvé quoi que ce soit avec ce rapprochement entre ce qui est toujours considéré comme une légende par les scientifiques et nos connaissances actuelles. Mais, en lisant les multiples articles sur les découvertes effectuées, je n’ai pu m’empêcher de penser à la prévision des Mayas.
Des études en paléomagnétisme ont établi que la polarité magnétique de la Terre "s'était inversée plus de 170 fois pendant les derniers 80 millions d'années".
Selon un article du géologue S.K Runcorn, Professeur à l'Université de Cambridge, "il ne fait aucun doute que le champ magnétique de la Terre est déterminé directement ou indirectement par la rotation de la Terre". Donc, l'axe lui-même de la Terre aurait changé. Plus simplement, la planète aurait basculé sur elle-même, ce qui aurait entraîné un changement de la localisation des pôles géographiques.
Selon des articles parus dans Nature, la dernière inversion géomagnétique a eu lieu il y a 12 400 ans, au onzième millénaire avant notre ère. On sait que cette période est marquée de grandes extinctions dans le monde animal. (Nature 234,27/12/71)
Certains scientifiques estiment que la prochaine inversion des pôles magnétiques terrestres aura lieu vers 2030. (article paru dans Nature 12/2/76)
Nous commençons à comprendre le magnétisme terrestre et ce que pourrait provoquer un dérèglement de ce magnétisme.
On sait que les pôles Nord et Sud du champ sont susceptibles de s’inverser. Les laves solidifiées sont là pour en témoigner puisqu’elles pointent alternativement vers les régions australes ou boréales.
Depuis quelques décennies, on a d’ailleurs observé l’extension croissante d’une anomalie du champ magnétique dans l’Atlantique Sud. (article paru dans Sciences&Vie N°229)
Il ne s’agit nullement d’écrire un scénario catastrophe. Il serait simplement souhaitable de tenir un peu plus compte des mouvements de notre propre planète et des messages qu’elle nous envoie. [/quote]
Grâce à des observations très longues et très précises du lever du Soleil à différentes époques, les Mayas sont parvenus à préciser la longueur de l'année avec un écart par rapport à la valeur actuellement acceptée d'à peine 17 secondes (365,2420 jours contre les 365,2422 jours admis aujourd'hui)
En outre, en étudiant le rapport entre de longues périodes de temps et le nombre de mois lunaires écoulés, les Mayas ont été capables de déterminer la longueur de la lunaison, avec tout autant de précision. A partir de l'étude de certaines dates reportées sur des stèles de la ville de Palenque, on a pu établir que les prêtres-astronomes mayas avaient trouvé une correspondance entre le nombre de lunaisons et le nombre de jours passés : 81 lunaisons correspondent à 2392 jours. Cette correspondance, dite "équation de Palenque", établit que pour les Mayas, la lunaison équivalait à 29,5308 jours, soit une valeur tout à fait en accord avec celle que l'on reconnaît aujourd'hui (29,53058 jours)
LA PLACE CENTRALE DE VENUS DANS L'ASTRONOMIE MAYA
Vénus est la planète qui a le plus attiré l’attention des Mayas. Sa splendeur dans les ciels limpides de l’Amérique Centrale, le fait qu’elle se trouve non loin du Soleil en donnant l’impression de tourner autour de ce dernier ont tant impressionné ce peuple qu’il l’identifia à un dieu à la fois important et terrible, une divinité dont il fallait se gagner les bonnes grâces, surtout lorsque la planète apparaissait pour la première fois le matin, après s’être cachée dans la lumière du Soleil.
Les Mayas avaient constaté que l’astre si brillant le soir et celui qui l’était tout autant le matin étaient le même. Ils ont donc essayé de déterminer la période exacte de sa réapparition. Les prêtres-astronomes avaient construit des sortes de repères leur permettant de relever avec précision le point de l’horizon où Vénus se levait et se couchait quand elle atteignait sa distance maximale par rapport au Soleil. Ainsi, après des centaines d’années d’observations, ils purent établir que 5 révolutions synodiques de Vénus correspondaient à 8 années terrestres.Ils furent donc capables de calculer la période de la planète : 584 jours, une valeur très proche de celle actuellement admise (583,92 jours).
On sait que la planète Vénus est une "étoile du matin" pendant 263 jours, qu'elle reste invisible pendant 50 jours au moment de sa conjonction supérieure avec le Soleil, et que pendant 263 jours à nouveau, c'est une "étoile du soir" avant de devenir encore invisible 8 jours lors de sa conjonction inférieure, soit un cycle de 263 / 50 / 263 / 8 jours. Pour des raisons de convenances, afin de mieux établir leur calendrier, les Mayas avaient rectifié la succession en 236 / 90 / 250 / 8 jours
Dans un des rares codes qui soit parvenu jusqu'à nous, celui de Dresde, sont reportées les tables de correspondance avec les dates de leur calendrier religieux, le tzolkin, où les levers héliaques de Vénus sont mentionnés. Ces tables sont valables 104 ans, une période d'importance fondamentale pour les Mayas, car c'est un multiple entier de leurs deux calendriers (le calendrier religieux tzolkin et le calendrier civil haab). Ces calculs étant très complexes, les prêtres mayas élaborèrent une table, reportée à la page 24 du codex de Dresde, permettant d'apporter les corrections nécessaires pour que les tables des apparitions et des disparitions de la planète Vénus puissent être employées plusieurs fois. Avec ce système, leurs prévisions sont bonnes jusqu'au 30 août 2007, avec une erreur de 8 jours seulement sur le lever héliaque de Vénus.
L’ÉTOILE ROUGE FATALE
Pourquoi une recherche si anxieuse pour obtenir une telle précision ? Pourquoi l’apparition et la disparition de Vénus étaient-elle si importantes ? Il suffit de rappeler que les Mayas croyaient en un rapport étroit entre les cycles de certains phénomènes célestes et les cycles historiques. Selon eux, l’histoire des peuples devait se répéter, dans ses grandes lignes, simultanément aux cycles astronomiques. Par ailleurs, les événements fastes ou néfastes étaient liés à des phénomènes célestes. Ainsi une bataille pouvait être gagnée ou perdue si elle commençait en un jour particulier du cycle de Vénus. Dans le codex de Dresde, on voit différentes images du dieu cruel associé à l’astre. La première apparition de Vénus après la conjonction inférieure était un jour néfaste, très dangereux, à prévoir soigneusement car la divinité, ce jour-là, pouvait percer de sa lance mortelle ses pauvres sujets humains
De nombreux temples étaient dédiés à Vénus plusieurs symboles la représentent, et ce sur un très grand nombre de sculptures et de fresques.Vénus était mentionnée sous le nom de "chac ek", à savoir l'étoile rouge, ou bien "chac noh ek", la grande étoile rouge, ou encore "sastal ek", l'étoile brillante, et également "yux ek", l'étoile-guêpe.
Les Mayas ont-ils déterminé les périodes synodiques d’autres planètes ? La réponse à cette question est très controversée. Il semble qu’ils aient également observé Mars dont la période coïncide avec 3 tzolkin; sur Jupiter, il y a des doutes. Il existe trop de lacunes dans la documentation concernant les connaissances scientifiques de ce peuple; les destructions des conquistadores furent à ce titre désastreuses.
[color=brown]Des inscrïptions glyphiques découvertes sur une stèle de Copan au Honduras indiquent une date mystérieuse correspondant eu 26 juillet 736.
Rapportées à notre système de datation, les énigmatiques inscrïptions Mayas livrent un message plutôt inquiétant : le cinquième soleil prendrait fin le 4 Ahau 3 Kankin soit le 23 décembre 2012.
Il existe un véritable souci obsessionnel de la civilisation Maya, et de toutes les anciennes cultures de l’Amérique Centrale, à calculer la fin du monde.
Ce calendrier semble avoir été créé pour prédire une catastrophe cosmique ou géologique.
Légende ou réalité ? Seul l’avenir nous le dira[/quote]
[quote]Citation:
Calendrier Maya et Science actuelle
Nous savons que le calendrier était si important aux yeux de la civilisation Maya que sur chaque stèle gravée et sur chacune de leurs œuvres, ils ont laissé des inscrïptions hiéroglyphiques complexes.
Ces inscrïptions mentionnent des dates détaillées et précises.
Nos connaissances scientifiques actuelles nous permettent de mieux appréhender l'histoire de la Terre. Il est interessant de comparer ce qui est considérée comme une légende et les différents signaux d'alarme que nous lance notre planète.
Calendrier maya et planète Vénus
Il est aujourd’hui établi que le point de départ de ce calendrier, le jour « zéro » du Compte long Maya, correspond au 13 août 3 114 avant notre ère.
C’est à cette date que la planète Vénus était apparue pour la première fois au-dessus de l’horizon terrestre, marquant la naissance du cosmos actuel.
Ce compte long n’a pas seulement trait au cycle régulier de Vénus autour de la Terre, qui dure en moyenne 584 jours, mais aussi à son cycle complet par rapport à la rotation de l’axe de la Terre, un cycle qui se compte en millions d’années.
Les mayas se préoccupaient beaucoup des infimes variations qui créé un décalage entre le plan de rotation de Vénus et l’axe de rotation de la Terre elle-même.
Toutes les dates de leur calendrier fait référence au »Grand cycle de Vénus ».
Le manuscrit Maya désigné sous le nom de codex Cospi montre différents aspects de Vénus. Ainsi, avec les cycles de Vénus, les Mayas pensaient pouvoir prédire ce qui arriverait à chaque « mort » de Vénus.
Les cinq soleils
Mayas et Aztèques pensaient que le monde avait été créé et détruit plusieurs fois. Ils croyaient qu’ils habitaient le cinquième monde ou « cinquième soleil », qui est aussi le nôtre.
En résumé, voici les cinq soleils et l’interprétation que l’on peut en faire mais qui reste subjective :
Le premier monde avait été détruit par l’eau, allusion à une spectaculaire montée du niveau des océans.
Le deuxième monde avait été détruit par un grand vent qui s’abattit sur la Terre et détruisit tout. L’image est plus confuse. Ca peut être une allusion à des éruptions volcaniques qui auraient provoqué d’immenses nuages toxiques. Mais, ça peut également faire référence à des bouleversements climatiques ayant entraîné des tornades, cyclones ou autres.
Le troisième monde avait été détruit par le feu du ciel, allusion peut-être à une météorite ou des éruptions volcaniques.
Le quatrième monde avait été détruit par un déluge de sang et de feu. Là encore, on retrouve le symbole lié aux séismes, éruptions volcaniques et à un cataclysme planétaire du à la tectonique des plaques.
Le cinquième monde sera détruit car la Terre se mettra en mouvement et nous périrons tous. Cette fin du monde est prévue pour le 21 décembre 2012, juste avant le coucher du soleil à l’heure de l’Amérique centrale.
Ce qui est troublant c’est que dans cette fin du cinquième soleil, il n’est pas fait allusion à une catastrophe naturelle typique comme dans les quatre autres mais à un mouvement de la Terre elle-même.
Nos découvertes scientifiques
Grâce aux calculs astronomiques assistés par ordinateur, on sait que juste avant le coucher de soleil le 21 décembre 2012, Vénus disparaîtra sous l’horizon occidental tandis qu’à l’est, les Pléiades s’élèveront au-dessus de l’horizon.
Symboliquement, on assistera à la mort de Vénus et à la naissance des Pléiades.
Dans la conception Maya, le Grand Cycle temporel actuel, gouverné par Vénus, prendra fin.
Toute la question est de savoir si à la fin de chaque cycle, un nouveau monde doit recommencer ou non.
Toute cette conception peut paraître fantaisiste. Cependant, je n’ai pu m’empêcher de la comparer avec nos connaissances actuelles sur l’histoire de la Terre.
Des paléobiologistes ont découvert des traces fossiles qui indiquent que « la vie semble avoir été inscrite, gommée et réécrite quatre ou cinq fois, depuis le Cambrien ».
Ce qu’ils ont constaté, c’est qu’à différentes époques de l’histoire, la vie s’est développée pour être ensuite presque instantanément gommée.
A chaque cycle, il s’en est suivi une période où la Terre a été dépourvue de toute vie pendant des millions d’années.
Les grandes extinctions de masse sont prouvées. Là encore, elles n’ont jamais été expliquées clairement. Rentrent-elles également dans ce schéma de mort et de résurrection cyclique ?
Les dernières découvertes effectuées sont également troublantes :
La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 il y a 400 millions d’années.
Le champ magnétique terrestre serait-il en train de s’inverser ?
Sur les 150 dernières années, l’intensité de la composante Nord-Sud du champ magnétique a décru de 10%.
De plus, le pôle nord magnétique a été sérieusement perturbé ces trente dernières années. (Article paru dans Science&Vie N°229)
La Terre n’a pas toujours été bleue. Il y a environ 750 millions d’années, elle aurait été entièrement recouverte de glace.
Des pôles à l’équateur, une énorme couche de glace aurait recouverte toute sa surface.
C’est du moins ce que pensent de nombreux climatologues. Toute trace de vie aurait été éliminée pendant cette longue période.
Leur hypothèse est la suivante :
Il y a 800 millions d’années, les continents actuels se regroupent en un seul bloc, la Rodinia. Puis, ce super continent se fissure sous l’effet d’une intense activité volcanique.
Des mers s’ouvrent et de gigantesques quantités de basalte son libérées ce qui piège une quantité de dioxyde de carbone.
L’effet de serre perd alors son efficacité et les températures s’effondrent, provoquant la plus grande période glaciaire de tous les temps. (article paru dans Science&Vie N°229 Décembre 2004)
Enfin très récemment, le séisme de Sumatra du 26 décembre, d’une magnitude de 9 degrés sur l’échelle de Richter, a été le plus violent depuis celui qui a secoué l’Alaska en 1964.
Ce séisme a eu des effets sur la rotation de la Terre. Le pôle Nord s’est déplacé d’environ 2,5 cm dans la direction de 145° de longitude Est.
Le séisme a par ailleurs très légèrement accéléré la vitesse de rotation de la Terre sur son axe, ce qui aurait pour conséquence un raccourcissement des journées de 2,68 microsecondes.
Simple coïncidence ou sonnette d’alarme ?
Je ne prétend pas avoir prouvé quoi que ce soit avec ce rapprochement entre ce qui est toujours considéré comme une légende par les scientifiques et nos connaissances actuelles. Mais, en lisant les multiples articles sur les découvertes effectuées, je n’ai pu m’empêcher de penser à la prévision des Mayas.
Des études en paléomagnétisme ont établi que la polarité magnétique de la Terre "s'était inversée plus de 170 fois pendant les derniers 80 millions d'années".
Selon un article du géologue S.K Runcorn, Professeur à l'Université de Cambridge, "il ne fait aucun doute que le champ magnétique de la Terre est déterminé directement ou indirectement par la rotation de la Terre". Donc, l'axe lui-même de la Terre aurait changé. Plus simplement, la planète aurait basculé sur elle-même, ce qui aurait entraîné un changement de la localisation des pôles géographiques.
Selon des articles parus dans Nature, la dernière inversion géomagnétique a eu lieu il y a 12 400 ans, au onzième millénaire avant notre ère. On sait que cette période est marquée de grandes extinctions dans le monde animal. (Nature 234,27/12/71)
Certains scientifiques estiment que la prochaine inversion des pôles magnétiques terrestres aura lieu vers 2030. (article paru dans Nature 12/2/76)
Nous commençons à comprendre le magnétisme terrestre et ce que pourrait provoquer un dérèglement de ce magnétisme.
On sait que les pôles Nord et Sud du champ sont susceptibles de s’inverser. Les laves solidifiées sont là pour en témoigner puisqu’elles pointent alternativement vers les régions australes ou boréales.
Depuis quelques décennies, on a d’ailleurs observé l’extension croissante d’une anomalie du champ magnétique dans l’Atlantique Sud. (article paru dans Sciences&Vie N°229)
Il ne s’agit nullement d’écrire un scénario catastrophe. Il serait simplement souhaitable de tenir un peu plus compte des mouvements de notre propre planète et des messages qu’elle nous envoie. [/quote]