Et merci de préciser pour les trois articles à publier je ne savais pas.
C'est en fait inexact, l'obtention d'un doctorat n'est soumis à aucune autre condition que l'aval du jury qui doit être composé d'un directeur de thèse (la personne qui "patronne" le doctorant), 2 rapporteurs (ce sont les cautions scientifiques, ils vérifient les travaux et en apprécient la qualité, c'est eux qui donne l'aval avant la publication et la soutenance de la thèse). Il manque les autres membres du jury (je ne me rappelle plus le nombre minimal) dont le président du jury.
La seule publication est celle de la thèse, le support papier dans lequel sont expliqués et justifiés les résultats avancés par le doctorant.
Après il y a des conventions, par exemple sur un nombre minimal de publications et leur parution dans telle ou telle revue (celles-ci ayant des renommées différentes) mais pas d'obligation. Personnellement mes publications sont postérieures à ma soutenance de thèse car le processus de publication est assez long.
En fonction des disciplines les publications (et les participations à des conférences) n'ont pas du tout la même valeur ou même la même nécessité. Médecine est un cas à part, les médecins sont "docteurs en médecine", ils ont en fait l'équivalent de deux doctorats en général. Celui qui leur permet (alors qu'ils sont encore étudiants de fait) de pratiquer et leur donne le titre de médecin, et plus tard en fonction de leur pratique ou recherche un autre doctorat, plus en accord avec ce qui se pratique dans les autres disciplines.
Pareil concernant le nombre d'année. On parle souvent de 3 car c'est la moyenne (dû en grande partie au fait que les bourses de thèses sont de 3 ans) mais je connais des thèses soutenues après plus de 5 voire 8 années de travail (c'est même rarement 3 ans dans les disciplines littéraires, c'est beaucoup plus), à l'opposée les thèses en 2 ans existent aussi. Là aussi rien n'est figé, il faut atteindre la reconnaissance de ses pairs et c'est tout.
Dernier point je rebondis sur l'orientation. Bac S SVT pour les études générales : avec la dernière réforme le bac S est devenu le bac général, autant pour faire des sciences (dont médecine) ensuite que pour tout le reste : journalisme, économie etc...La part d'orientation en filière scientifique longue (bac +3 et au-delà, fac de sciences, classes prépa, école d'ingénieur, médecine,...) ne cesse de fondre au profit des études économiques notamment y compris et c'est là que le bas blesse en sortie de bac S.
L'option SVT est une nécessité de fait sinon de droit pour les études médicales (véto et pharma compris), l'option SI est devenue très étrange. J'ai enseigné de nombreuses années en prépa ex-technologique (PTSI-PT), la voie normale des bac S-SI et c'est une orientation pour le moins en voie de disparition...dommage d'ailleurs !). Pour les classes préparatoires scientifiques (MPSI/PCSI/PTSI) la spécialité au bac est anecdotique et sans influence (c'est vraie que dans les esprits il y a une certaine graduation et une hiérarchie pour les "grosses" prépa) mais ce n'est pas du tout un facteur bloquant.
Je reste un fervent défenseur de la spécificité française que constitue les classes prépa + école d'ingé et pas seulement parce que j'y enseigne. C'est la filière qui ferme le moins de portes : la diversité des études et formations à leur sortie est énorme (peut-on réellement s'orienter à 17 ans avant même d'avoir passé le bac et choisir ce qui fera en grande partie sa carrière professionnelle ?) Elle a aussi à mon sens une vertue cardinale (et républicaine) l'égalité : les concours ne jugent pas les origines.
Mon cas personnel (collège en ZEP, puis lycée de secteur, classe prépa, école normale supérieure, thèse) me laisse croire qu'on peut réussir sans sortir du 16ème arrondissement...
Désolé pour le coup de g. sur la fin
SW 200/1000 sur NEQ5 Goto // SW 254/1200 sur EQ6 Pro // Bhusnell 70/900 sur azimutale
Canon 1100D non défiltré, ToUCam II et SPC 900 non modifiées
Apprenti astronome, je voudrais me réincarner en kyss192 dans ma prochaine vie ;-)