• Un "lampadaire-puit" piégeur de C02

  • Ce qui vous passe par la tête et qui ne correspond à aucune catégorie mais qui parle d'astronomie ou de science quand même.
Ce qui vous passe par la tête et qui ne correspond à aucune catégorie mais qui parle d'astronomie ou de science quand même.
 #5089  par GAIA
 
Une excellente nouvelle :

un ingénieur, Pierre Calleja (Libourne en France) a mis au point un piégeur de C02

- un "lampadaire-puit" équipé d'un réservoir contenant des micro-algues qui absorbe le C02,
- émettent de l'oxygène
- et se développent dans la lumière.

Autre avantage, le "lampadaire-puit" éclaire aussi la rue.

Brevet déposé, cela va sans dire. Depuis, son invention, il est très souvent contacté par des firmes ....

Son invention n'est pas encore commercialisée, Pierre Calleja va construire un prototype.

Encore un autre avantage, ce lampadaire lutte contre le réchauffement climatique et équipera certainement dans le futur les gares, parkings, tunnels, ronds-points, bâtiments ...

Je pense que l'on peut dire que P. Calleja est d'ores et déjà multi millionnaire.
 #5099  par MIMATA
 
Petite précision, la lumière n'est pas produite par les algues mais par des systèmes traditionnels.

Perso, je ne vois pas trop l'intérêt car l'entretiens d'une horde de ce type de lampadaire doit être particulièrement complexe et probablement aux aussi producteurs de polluants divers.

Si les algues peuvent faire cela, il me semble plus raisonnable de créer des zones plus dense, plus simple à entretenir et plus productives que des lampadaires... Des sortes de parcs, ou des réservoirs de grande capacité...mais bon, je ne suis pas convaincu par cette idée.
 #5102  par GAIA
 
Bonjour,

C'est déjà une approche intéressante de l'utilisation de l'algue car, non seulement elle absorbe le C02, produit de l'oxygène mais en cours de transformation (transformée dans des silos en hauteur se serait intéressant), elle produit du C02 mais au cours de sa fermentation elle le recyle et n'en rejette pas.

Donc, elle ne participe à l'accroissement du trou dans la couche d'ozone et, par répercussion, au réchauffement climatique.

C'est déjà beaucoup. Cet ingénieur en est au stade du prototype et rencontre, d'ores et déjà, beaucoup d'intérêt sur son projet.

Oui, la source de lumière est traditionnelle, énergie électrique mais sans doute va t'il améliorer son projet et trouver une énergie de substitution : produire de l'électricité (osmose inversée) en s'alimentant avec de l'eau de mer.

Y'a peut être une technologie à trouver qui relierait la production d'algues, cultivées dans de grands bassins fermés pour alimenter les villes en électricité, des centrales de stockage d'algues, des transformateurs.

Enfin, je crois que l'on tient là une idée à creuser et que les algues sont une ressource inépuisable se développant dans un milieu naturel salé mais elles pourraient aussi être cultivées.

Je pense aussi à la caulerpa taxifolia qui prolifère en Méditerranée, Monaco et sur la riviera italienne (côte adriatique). Cette algue rejette des toxines et fait disparaître de nombreuses espèces de poissons parce qu'elle empêche la lumière de pénétrer dans les fonds marins, diminution de l'oxygène.
Elle est ramassée mécaniquement.

Faudrait que l'on arrive à trouver une solution qui réduise les coûts de ramassage de la caulerpa taxifolia, l'étudier et essayer de la faire muter (bien encadrée) pour être utilisée à des fins énergétiques. Ce serait vraiment l'idéal.

Bon, il y a de l'espoir, les algues sont de bonnes candidates, mieux que les céréales (soja, riz, betterave ...) car il faut préserver une auto-suffisance alimentaire et ne pas créer de déséquilibres, la priorité étant de nourrir l'espèce humaine et les animaux.

La bagnole attendra dans le garage, un peu de marche fera baisser le taux des obèses ...
 #5106  par MIMATA
 
GAIA a écrit :Donc, elle ne participe à l'accroissement du trou dans la couche d'ozone et, par répercussion, au réchauffement climatique.
Le CO2 participe au réchauffement climatique mais pas à la diminution de l'ozone et donc au trou dans la couche d'ozone. Ce sont deux choses différentes. Le trou dans la couche d'ozone est la conséquence des CFC qui détruisent les molécules d'ozone, le CO2 n'y est pour rien.
GAIA a écrit :Je pense aussi à la caulerpa taxifolia qui prolifère en Méditerranée, Monaco et sur la riviera italienne (côte adriatique). Cette algue rejette des toxines et fait disparaître de nombreuses espèces de poissons parce qu'elle empêche la lumière de pénétrer dans les fonds marins, diminution de l'oxygène.
Elle est ramassée mécaniquement.

Faudrait que l'on arrive à trouver une solution qui réduise les coûts de ramassage de la caulerpa taxifolia, l'étudier et essayer de la faire muter (bien encadrée) pour être utilisée à des fins énergétiques.
La prolifération de cette algue en méditerranéenne, que l'on doit à un musée aquatique à Monaco qui a vidangé des réservoirs contenant cette algue directement dans la mer, l'y introduisant par "accident", est effectivement un gros problème Il faudrait trouver un "consommateur" de cette algue, un prédateur car elle colonise effectivement les fonds marins en monopolisant le sol et en empêchant au final toutes les autres espèces de se développer. La faire muter pour qu'elle produise de l'oxygène ne réglerait pas le problème, d'autant que je ne vois pas comment faire muter une espèce "en liberte". Elle coloniserait toujours les fonds marins empêchant les autres espèce de s'y développer. Il faudrait trouver un prédateur qui contiendrait son expansion.
 #5107  par GAIA
 
La faire "muter" en liberté, hors de question, trop dangereux !

Faudrait prendre des cultures souches et étudier son point faible pour arriver à lui donner des qualités propres à une utilisation énergétique.

Transformer cette algue polluante et ensuite la faire produire de l'énergie et ainsi l'éliminer.

Je vais me renseigner sur la caulerpa taxifolia.
 #5112  par GAIA
 
La Caulerpa Taxifolia a un prédateur naturel, une limace originaire de la Martinique, l'ascoglosse ou Elysia Subornata, une limace qui suce la chlorophylle et la fait mourir.
Mais la limace a un inconvénient, elle meure quand il fait froid et n'aurait que 5 mois d'activité en Méditerranée.

Le Pr MENEISTY Alexandre de l'Université de Nice Sophia Antipolis l'a démontré en étudiant des cultures souches.

Les dossiers, paraît il, dorment au Ministère de l' Environnement et, pendant ce temps là, la C.T. gagne du terrain. Elle s'étend maintenant au large de Ramatuelle, Port Cros et Porquerolles.

Elle n'aime pas le cuivre ni, curieusement, le gros sel. La seule méthode efficace pour s'en débarasser est, pour l'instant, l'arrachage et ramassage mécanique par des plongeurs spécialistes ou le bâchage quand elle affleure à la surface.

Va falloir se pencher sérieusement sur la question car une autre espèce de Caulerpa, la Caulerpa Racemosa, s'implante dans le Canal de Suez, proche de la Méditerranée.

Les défenseurs de l'environnement préconisent le nettoyage des chaînes et ancre des bâteaux pour éviter qu'elle ne continue à se propager.