• Existence du Big Bang ?

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
 #49279  par bongo
 
En fait la question n'a pas plus de sens que cela... un télescope a une certaine sensibilité. Il va pouvoir observer par exemple jusqu'à la magnitude 30 pour Hubble. Ca veut dire qu'un objet proche de magnitude 30 pourra être observé, tout comme un objet extrêmement lointain.

La question est de savoir si notre compréhension de la formation des galaxies est compatibles avec ce qu'il se passe 1 milliard d'années après le Big Bang voire avant.

Je suis tombé sur cet article ce matin :
https://korii.slate.fr/et-caetera/exist ... que-espace

J'ai pas trouvé de publication académique s'y rapportant :
https://arxiv.org/search/gr-qc?searchty ... Gupta,+R+P

Mais en effet, c'est intéressant de confronter les théories actuelles avec les observations. Et il est important de privilégier plusieurs pistes, comme par exemple :
- le scénario de formation des galaxies qui va invoquer de la matière noire pour accélérer leur formation (et delà on pourra confronter les proportions observées et nécessaires)
- la fatigue de la lumière qui n'a pas de fondement expérimental, à voir comment le montrer expérimentalement... --> dans l'article grand public, il ne répond pas non plus pour le rayonnement fossile...

Ah si j'ai trouvé un lien dans l'article :
https://academic.oup.com/mnras/article/ ... ogin=false
 #49284  par Dick
 
Comme je l’ai indiqué dans la discussion sur la vision de l’infini de l’univers, la vision du monde peut être approchée par le temps ou par l’espace puisque l’image de ce qui se situe à une distance d met un temps t pour nous parvenir tel que d = c t. Auquel cas le big-bang ne se situerait pas à 13,8 milliards d’années de nous mais à 13,8 milliards d’Al. Dans cet optique il n’aurait pas eu lieu.
 #49288  par bongo
 
Non en distance comobile, on sait seulement selon le modèle Lambda CDM que le fond diffus cosmologique est à 46 milliards d'al de nous. Le Big Bang... il s'est produit à côté de toi, en chaque point de l'univers.
 #49289  par Dick
 
C’est vrai dans le paradigme expansion de l’univers, dans celui d’un univers statique, le big-bang est situé à 13,8 Al de nous, il en est d’ailleurs de même pour tous les observateurs.
 #49290  par bongo
 
Dans le modèle d'univers statique, il n'y a tout simplement jamais eu de Big Bang. L'univers ne peut pas être statique, la gravitation empêche cela. Il est soit en expansion, sans en contraction.
Einstein voulait un univers statique en introduisant une constante cosmologique. Malheureusement, l'univers qu'il a créé est instable et donc on revient au premier cas dès la moindre perturbation.

L'autre problème est l'explication du redshift. Soit on parle de fatigue de la lumière, un peu comme ce que tu dis z fonction de la distance, mais il n'y a pas de base expérimentale. Par ailleurs l'énergie ne se conserve pas (en RG l'énergie ne se conserve pas dans un univers en expansion, l'énergie se conserve localement).

Il y a le modèle de l'univers stationnaire de Fred Hoyle, où l'univers est en expansion, mais la matière se crée au fur et à mesure de sorte qu'il reste pareil. Mais ça n'a pas résister avec l'observation du rayonnement fossile.

Il y a encore d'autres preuves, par exemple l'abondance des éléments légers (hydrogène 75%, hélium 25% et des traces du reste). Compliqué pour un univers éternelle comme tu sembles le défendre. Tu n'as pas non plus répondu au problème de l'entropie croissante.
 #49291  par Dick
 
bongo a écrit : vendredi 20 septembre 2024 à 13:38 Dans le modèle d'univers statique, il n'y a tout simplement jamais eu de Big Bang. L'univers ne peut pas être statique, la gravitation empêche cela.
Pourquoi la gravitation empêcheraitt-elle l’univers d’être statique ?
L'autre problème est l'explication du redshift. Soit on parle de fatigue de la lumière, un peu comme ce que tu dis z fonction de la distance, mais il n'y a pas de base expérimentale.
Il n’y a pas de fatigue de la lumière, c’est juste que les longueurs d’onde sont fonction de la distance de l’émetteur comme elles le sont de sa vitesse. C’est pas très compliqué, je t’expliquerai.
Par ailleurs l'énergie ne se conserve pas (en RG l'énergie ne se conserve pas dans un univers en expansion, l'énergie se conserve localement).
Tandis qu’elle se conserve dans un univers statique.
Il y a le modèle de l'univers stationnaire de Fred Hoyle, où l'univers est en expansion, mais la matière se crée au fur et à mesure de sorte qu'il reste pareil. Mais ça n'a pas résister avec l'observation du rayonnement fossile.
Un univers stationnaire en expansion ! C’est un paradoxe.
Toutefois il existe peut-être un modèle d’univers statique qui satisfait les observations.
Tu n'as pas non plus répondu au problème de l'entropie croissante.
Je l’ai précisé ci-dessus.
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