• L'etalon du temps?

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
 #8063  par cosmos0
 
Bien qu'il y aie une raison pratique pour cela, l'étalon du temps a été définit par une rotation de la terre autours du soleil, soit une intervalle lumière et pénombre vu de la terre. Or, la rotation de la terre autours du soleil ne constitue pas un mouvement perpétuel selon nos connaissances actuelles. Cela aujourd’hui ne ferait il pas plus de sens d'établir l'étalon du temps par rapport a la vitesse de la lumière elle même étant en mouvement perpétuel dans le vide? Cela voudrait il dire que certaines dimensions tel que l'énergie sont aussi perpétuelles (principe de conservation de l'énergie)?

L'étalon de la seconde: http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_(temps)
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 #8713  par manuelarm
 
Je crois qu'aujourd'hui ( en réalité depuis l'invention des horloges atomique) la définition de la seconde est la suivante :

Seconde atomique: 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les 2 niveaux hyperfins de l’état fondamental du césium 133.

Par contre je crois que l'on utilise la vitesse de la lumière pour définir le mètre.

Il faut faire attention avec le principe de conservation de l'énergie, c'est un "principe", donc supposé comme vrai puisque pour l'instant pas encore contredit.
 #8738  par Stalker
 
Je pense que c'est bien plus qu'un principe, c'est le "rien ne se perd, rien ne se crée" de Lavoisier, la base même de la physique et de la chimie moderne. Un axiome plus qu'autre chose.

Pour ce qui est des étalons, le mètre et la seconde sont définis l'un par rapport à l'autre via la vitesse de la lumière dans le vide, constante universelle et fixée comme telle: si on touche au mètre, on touche à la seconde, et vis versa. C'est l'unique façon de garder vraies toutes les formules mathématiques même après réévaluation de ces unités.

Il faut maintenant fixer l'une de ces unités, l'autre suivra. Pour l'instant on utilise la période d'oscillation du Césium en effet, mais ça risque de changer. À l'IAP des étudiants bossent sur une horloge à rubidium plus petite et plus précise que celles à césium. Les horloges optiques naitrons également dans quelques temps, beaucoup plus précises. Il faudra alors redéfinir légèrement la seconde.

M'enfin bref, l'horloge la plus précise reste pour l'instant est l'étoile G117-B15A, une naine blanche pulsante.
 #8739  par manuelarm
 
le "rien ne se perd, rien ne se crée" de Lavoisier


C'est le principe de conservation de la masse (axiome si tu préfère), mais depuis la relativité restreinte , on peut le considérer comme un corollaire du principe de conservation de l'énergie.


l'horloge la plus précise reste pour l'instant est l'étoile G117-B15A, une naine blanche pulsante


C'est vrai, elle est vraiment précise, une déviation de 1 seconde tout les 8 à 9 millions d'années.
 #20564  par john doe
 
"Cela aujourd’hui ne ferait il pas plus de sens d'établir l'étalon du temps par rapport a la vitesse de la lumière elle même étant en mouvement perpétuel dans le vide" la masse est une référence invariable alors que la lumière (je sais je vais en choquer plus d'un) subit la gravité . Par exemple la lumière émise par le noyau de notre étoile mets des millions d'années à arriver à sa surface puis 8 min pour arriver jusqu'a nous!
 #20581  par bongo
 
Ce que tu dis est presque vrai, cependant comment tu vas vérifier qu'un photon est émis au centre du soleil, et comment tu sais que c'est lui qui quitte le soleil, sachant qu'entre temps ce photon a subit des milliards d'émission absorption, et changement d'énergie (dit diffusion Compton).

Par contre, ce n'est pas à cause de la gravité que la lumière du soleil met autant de temps, c'est à cause des conditions qui y règnent au centre (densité de matière sous la forme de plasma).

La lumière subit effectivement la gravité, et ce phénomène se traduit par le fléchissement et le rougissement de la lumière.

Par contre pour répondre à cosmos0, dont le poste date un peu, et dont sa fréquentation n'est plus aussi assidue, effectivement l'étalon temps de l'époque était la durée du jour. La durée du jour était importante pour quantifier la durée du travail, cependant, l'on s'est rapidement aperçu que la durée du jour variait (plus longue en été qu'en hiver).
C'est pourquoi on a finalement changé d'étalon, en prenant le jour sidéral (la rotation de la terre sur elle-même par rapport aux étoiles lointaines). Cependant, les mesures ont été de plus en plus précises et l'on a remarqué que la rotation de la terre était irrégulière. (notamment en comparant les écrits des anciens, grecques ou babyloniens, sur la date d'une éclipse du soleil par exemple, et en comparant avec ce que nos simulations donnent, en supposant la rotation de la terre régulière, ce qui au final est fausse)

C'est pourquoi l'on a décidé que la durée d'une seconde était une certaine division de l'année 1901. Sauf que cet étalon n'est pas très pratique, puisqu'il faut remesurer la durée de l'année 1901...

Au final, l'on a choisi un atome très lourd (le césium 133), dont une des transitions étaient la moins perturbée.
Le prochain étalon sera probablement basé sur la fontaine atomique au rubidium.