• On peut voir le big bang...

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?

 #1828  par MIMATA
 
GAIA a écrit :Avant c'est de la physique pure je pense, ce que l'on appelle l'anti-matière...
Euh...non, avant le big-bang y'a rien, nada, quedalle, pas la peine de se poser la question. L'anti-matière a quand à elle été produite en grande quantité au moment du big-bang et elle a disparut très rapidement. Le match entre la matière et l'antimatière s'est soldé par une victoire de la matière dont une infime partie a finalement subsiste, c'est la matière qui constitue aujourd'hui notre Univers.

 #3148  par quantique
 
On ne pourra jamais voir le Big Bang de toute manière car durant les 300 000 premières années de l'univers, la lumière était piégée par la matière encore très dense ; les photons ont acquis leur autonomie et donc l'univers est devenu "transparent", visible que 300 K-ans après le bang. Donc, même si l'on repousse encore nos limites optiques dans l'espace donc le temps, on ne verra que du noir, pas fun mais c'est comme cela...

 #3154  par GAIA
 
Est ce que l' on a pu observer et déterminer ou supputer qu'il pourrait y avoir eu plusieurs bigs-bangs ou plus exactement qu'ils seraient en formation ?

Par exemple, quand un trou noir capture de la matière par un trop plein donnant naissance à une autre dimension ?

 #3161  par quantique
 
Gaia : non puisque comme je l'ai indiqué on ne pourra même pas voir le "nôtre" ; ensuite, on peut supputer autant que l'on veut : effectivement, des bangs multiples dans un multivers, pourquoi pas ou pourquoi pas aussi un big bang, expansion, ralentissement, rétractation, big crunch et à nouveau big bang.

Pas près de vérifier ceci et probablement jamais.

 #3208  par GAIA
 
Pour les bangs multiples oui c'est une théorie avancée par Albert Einstein "La théorie de l'inflation" dans laquelle il suggère qu'un univers peut se créer à partir d'un minuscule espace, comme la comparaison avec une "tête d' épingle".

Qu' est ce que le big crunch ?

 #3211  par quantique
 
Gaia,

Le big crunch est un big bang à l'envers : sous l'effet de la gravitation totale de l'Univers, l'ensemble de la matière se rapprocherait pour finalement par implosion se rassembler en un point unique.

Pour ce qui est de l'inflation, ce n'est pas tout à fait ça : la théorie de l'inflation est une théorie qui indique que l'Univers, durant ses premiers instants aurait grandi à une vitesse vertigineuse : en 10 -35 seconde, sa taille aurait cru d'un facteur de 10 puissance 30, 50 voire même 100 !

Cette théorie permettrait d'expliquer certains points encore en suspens :
1) pourquoi l'univers est-il plat (ou s'il est courbe, la courbure n'est que très légère) ?
2) pourquoi le fond de rayonnement cosmique est si régulier dans l'univers ?
3) pourquoi l'univers est-il si homogène ?

D'où vient l'inflation : un peu compliqué, il s'agirait d'un champ dit de Higgs qui aurait subi une rupture spontanée de symétrie créant une pression négative et donc une gravité répulsive (le gravité que nous connaissons bien est au contraire très attractive au propre comme au figuré...). Cette gravité répulsive aurait donc fait enfler de l'intérieur l'univers ; toutefois, cette brisure de symétrie ne peut durer longtemps et l'inflation a cessé (heureusement d'ailleurs car l'univers ne serait qu'une soupe de particules très isolées les unes des autres).

Pour ceux qui penseraient qu'il y a un paradoxe entre ce facteur de croissance énorme et la vitesse de la lumière : il n'y en a pas : la vitesse limite de la relativité s'applique à ce qui se trouve dans l'espace mais pas à l'espace lui-même qui a le "droit" de grandir aussi vite qu'il veut.

D'ailleurs, la vitesse de récession des galaxies qui s'éloignent les unes des autres doit beaucoup moins à la vitesse des galaxies dans l'espace de l'univers qu'à l'expansion de l'univers lui-même.
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6
  • 8