• Alternative à la théorie du Big Bang

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
 #16965  par cosmos
 
Le redshift agit de sorte que l'on change x (la fréquence) d'un facteur k ( k=1+z), obtenant :
L(kx,T) = k^3 x^3 /[exp(kx/T) - 1]
L(kx,T) = k^3 * L(x,T/k)

Je comprends pas comment tu changes la frequence dans la loi de Planck. La loi de Planck est appliquée au moment de l'emmission thermale quand le redshift est encore zero soit avec un facteur 1. L'effet des redshifts ne s'applique que ulterieurement.

Donc à un facteur près, le fait de changer une fréquence ne fait pas changer la forme de la courbe.


Si tu download ma feuille excel tu comprendras mon calcul. Seul au moment ou le spectre est emmis il devrait avoir le spectre d'un corps noir si d'origine thermeique. Ensuite lors du voyage du au redshift il y a étirement des longueurs d'ondes.

En effet en calibrant mon modele sur la feuille excel on arrive a calibrer la loi de Planck sur le fond diffus cosmologique avec un redshift de 1000 pour une température de 2'100 K.

Pour arriver a une source de lumière blanche (pic à 500 nm), il faudrait pousser le fond diffus cosmologique jusqu'a un redshift de 2700, soit une temperature de 5'500 K d'après le modèle. Soit environ la temperature de surface du soleil, logique comme c'est une source de lumière blanche.
 #16969  par bongo
 
Le redshift agit de sorte que l'on change x (la fréquence) d'un facteur k ( k=1+z), obtenant :
L(kx,T) = k^3 x^3 /[exp(kx/T) - 1]
L(kx,T) = k^3 * L(x,T/k)

Je comprends pas comment tu changes la frequence dans la loi de Planck. La loi de Planck est appliquée au moment de l'emmission thermale quand le redshift est encore zero soit avec un facteur 1. L'effet des redshifts ne s'applique que ulterieurement.
Ok je reprends étape par étape, tu me diras où tu n'es pas d'accord.
La loi de Planck s'écrit :
L(x,T) = x^3 /[exp(x/T) - 1]

Donc si on trace le graphe, on place les points de coordonnées : (x, x^3 /[exp(x/T) - 1]).

A mesure que les photons s'éloignent, ils subissent un redshift dû à l'expansion de l'univers. C'est pourquoi chaque fréquence garde la même amplitude (le nombre de photons ne change pas), mais les fréquence sont décalées (je travaille en fréquence).

Supposons que le redshift soit de z, alors dans ce cas, chaque fréquence x devient la fréquence x/(1+z) tout en gardant la même amplitude. Les nouveaux points ont les coordonnées :
(x/(1+z), x^3 /[exp(x/T) - 1])

Sommes-nous toujours d'accord ? je n'ai fait que décaler les abscisses, l'amplitude reste la même.
Ensuite, je fais juste un changement de variable, c'est à dire que je prends :
nu = x/(1+z) obtenant :
(nu, (1+z)^3 nu^3 / [exp((1+z)nu/T) - 1])

Donc pour un spectre émis à l'origine on a la forme (x, L(x,T)), après un redshift, le spectre devient :
(nu, L(nu, T/(1+z) )

Ce qui veut dire que le spectre reste de la même forme, celui d'un corps noir, mais la température qui était de T devient T/(1+z).

Ok ?
Si tu download ma feuille excel tu comprendras mon calcul. Seul au moment ou le spectre est emmis il devrait avoir le spectre d'un corps noir si d'origine thermeique. Ensuite lors du voyage du au redshift il y a étirement des longueurs d'ondes.
1) une feuille excel ne me convainc
2) en quoi ma démonstration analytique ne convient pas ?
En effet en calibrant mon modele sur la feuille excel on arrive a calibrer la loi de Planck sur le fond diffus cosmologique avec un redshift de 1000 pour une température de 2'100 K.

Pour arriver a une source de lumière blanche (pic à 500 nm), il faudrait pousser le fond diffus cosmologique jusqu'a un redshift de 2700, soit une temperature de 5'500 K d'après le modèle. Soit environ la temperature de surface du soleil, logique comme c'est une source de lumière blanche.
et ?
Moi je parle de la recombinaison.

Donc si tu es d'accord, ta réfutation sur la forme de corps noir ne tient pas la route. Et le sujet suivant c'est la nucléosynthèse primordiale.
 #16973  par cosmos
 
A mesure que les photons s'éloignent, ils subissent un redshift dû à l'expansion de l'univers. C'est pourquoi chaque fréquence garde la même amplitude (le nombre de photons ne change pas), mais les fréquence sont décalées (je travaille en fréquence).

Supposons que le redshift soit de z, alors dans ce cas, chaque fréquence x devient la fréquence x/(1+z) tout en gardant la même amplitude.


Ok je suis ton raisonnement, c'est analogue à mon modele excel.

Ce qui veut dire que le spectre reste de la même forme, celui d'un corps noir, mais la température qui était de T devient T/(1+z).

Ok, ca correspond au 5'500 K a redshift 2700.
Donc si tu es d'accord, ta réfutation sur la forme de corps noir ne tient pas la route. Et le sujet suivant c'est la nucléosynthèse primordiale.

Leurs prédictions sont pour le Lithium, l'Helium, et Deuterium. Ca me dit pas comment on mesure leurs abondance dans l'espace. Il doit y avoir des données sur la proportion de Deuterium dans l'Ocean.

Voici ce que j'ai vu sur le Deuterium: "Les conditions nécessaires à la synthèse du
deutérium sont très particulières et n'ont probablement été remplies qu'à un seul moment, quelques minutes après le Big Bang, il y a quinze milliards d'années. C'est à cette époque qu'ont été synthétisés, par fusion, les premiers noyaux
atomiques. Un proton pouvait alors fusionner avec un neutron pour donner naissance à un noyau de deutérium. Celui-ci pouvait en principe fusionner à son tour avec un autre noyau et engendrer un noyau plus lourd. Mais en diluant la matière, l'expansion de l'Univers rendait moins probable la rencontre d'un noyau de deutérium avec un autre noyau, certains noyaux de
deutérium ont alors survécu. Les traces du deutérium restant apparaissent donc comme un indicateur direct de la vitesse d'expansion de l'Univers et de sa densité de matière.(http://www.cnrs.fr/Cnrspresse/n388/pdf/n388a03.pdf).

D'après ce que j'ai lu dans la video "big bang never happened" partie 7, leur modèle impose une limite sur la densité maximale de matière pour obtenir ces prévisions pour le Deuterium, et si l'on inclus la matière noire ca ferait dépasser cette limite.

D'après le wikipedia: "Les prédictions du modèle standard peuvent être également confrontées à la mesure de certains paramètres cosmologiques, comme la densité baryonique dans l'Univers dont la valeur observée est en excellent accord avec la valeur prédite (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nucl%C3%A9 ... rimordiale). La matière noire n'étant pas baryonique, ca ne devrait pas refuter le modèle standard de la nucléosynthèse primardiale a mon avis.
Dernière modification par cosmos le samedi 24 mars 2012 à 12:00, modifié 3 fois.
 #16975  par bongo
 
A priori, la proportion D-H est figée sur terre. La présence de D n'est pas explicable sans Big Bang.

Quand aux isotopes du type Li7, ce n'est pas non plus explicable par la nucléosynthèse stellaire (on passe de He à C, mais pas d'intermédiaire).

Après lecture de cette page :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nucl%C3%A9 ... rimordiale

Cela ne me dit pas comment on arrive à mesurer la proportion des éléments dans les nuages interstellaires. (probablement par les intensités des raies d'émission ?)
 #16977  par cosmos
 
Il semblerait que le soleil synthetise du Deuterium: http://www.futura-sciences.com/fr/news/ ... xtor=RSS-8

Ca pourrait aussi expliquer la présence de Deuterium dans les nébuleuses.

Le Lithium c'est une autre piste. Il peut être produit par le phénomène de spallation, mais encore faut il qu'il ne soit pas détruit par d'autres réactions. L'abondance du lithium dans l'espace doit être très faible je suppose (sous forme de traces), plus de précisions à ce détail?
Dernière modification par cosmos le samedi 24 mars 2012 à 12:06, modifié 1 fois.
 #16979  par bongo
 
Oui mais c'est le cycle de synthèse de l'hydrogène en hélium. En effet les réactions sont :

p + p -> D + positron + anti-neutrino + photon
D + p -> He3 + photon
He3 + He3 -> He4 + 2p + photons

C'est la fameuse chaine proton-proton inventé par Hans Bethe (et qui a dit un soir à sa copine ou femme, en regardant les étoiles, qu'il est le seul homme sur terre sachant comment elles brillent).

Le deutérium a une section efficace plus important que le proton, le deutérium ne subsiste qu'en toute petite quantité au coeur du soleil.

Dans le lien que tu donnes, effectivement, personne n'a nié que le deutérium était un produit d'une des nombreuses réactions nucléaires qui s'y produit, mais ce produit est consommé par d'autres réactions.
Ils disent juste qu'ils ont réussi à détecter les neutrinos produit par la réaction de capture électronique :
p + électron -> n + neutrino 1.44 MeV
suivi de p + n -> D
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