• Alternative à la théorie du Big Bang

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
 #17008  par yoyo
 
A cette heure tardive, Il ne m'est plus du tout facile de vous suivre.
Au secours, cela devient fort compliqué . . . !
Vous parler de redshift, bref, j'en déduis . . . du Doppler et de tous les éléments chimiques connus créés par nucléosynthèse.
Dans le cas d'un big bang, pourquoi le deuterium est-il aussi abondant dans l'univers ?
Et puis, qu'en est-il au sujet de la violation de la symétrie CPT ?
Quant au boson de Higgs, la jolie particule "Dieu", ou bien "God particle"; il faut encore la trouver et la dompter.
Ces sujets sur le fofo restent malheureusement sans réponse.
Je vous laisse pour un petit dodo.

Big bang or not big bang ?
That's the question !

Amicalement.

yoyo
 #17019  par bongo
 
A cette heure tardive, Il ne m'est plus du tout facile de vous suivre.
Au secours, cela devient fort compliqué . . . !
J'avoue que c'est un peu technique, donc je vais résumer ce qui s'est dit.

Cosmos soutient que le big bang ne s'est jamais produit. Pour preuve, le rayonnement fossile a un spectre de corps noir, et selon lui ce n'est pas possible.

J'ai montré qu'avec un spectre de corps noir émis à une température donné T, le redshift ne change pas la forme de la courbe, qui reste un rayonnement de corps noir, le seul changement est la température, qui est T/(1+z).

Donc ça c'est la première preuve que le Big Bang a eu lieu.
Vous parler de redshift, bref, j'en déduis . . . du Doppler et de tous les éléments chimiques connus créés par nucléosynthèse.
Dans le cas d'un big bang, pourquoi le deuterium est-il aussi abondant dans l'univers ?
La deuxième preuve du Big Bang c'est la nucléosynthèse primordiale, ce qui veut dire que dans l'univers, il y a :
- 75% d'hydrogène
- 24% d'hélium
- 1% d'autres éléments légers tels que deutérium, Lithium 7 etc...

Il se trouve que la nucléosynthèse stellaire ne permet pas d'observer cette quantité d'hélium. En effet, la plupart des étoiles sont des naines rouges, et elles ne relâchent pas dans l'espace l'hélium issu de la combustion thermonucléaire.
C'est pourquoi cet hélium a été synthétisé en dehors des étoiles.

Selon la théorie du Big Bang, il faisait chaud dans le passé, et la température et densité étaient suffisantes pour synthétiser ces éléments légers.

Dans la suite c'est très compliqué et il faudrait plus qu'un demi poste pour y répondre.
Et puis, qu'en est-il au sujet de la violation de la symétrie CPT ?
La symétrie C, c'est lors d'un phénomène le changement de toutes les particules en leur anti-particule respective.
ex : la désintégration du neutron :
neutron -> proton + électron + anti-neutrino
En symétrie C on :
anti neutron -> anti proton + positron + neutrino

Il se trouve que la nature ne respecte pas la symétrie C (c'est un peu compliqué, mais c'est lié au neutrino et aux interactions faibles)

La symétrie P est plus abstraite, c'est liée à un opérateur en mécanique quantique. Mais pour simplifier, c'est comme si on regardait un processus dans un miroir. Je lève la main droite, dans le miroir, je lève la main gauche. Il se trouve que les interactions faibles violent également la symétrie P. (un neutrino a une hélicité gauche, jamais droit, alors que les anti neutrinos sont droitiers et jamais gauchers).

La symétrie T c'est regarder un processus en lisant le magnétoscope à l'envers.

Le théorème CPT est une conséquence de la mécanique quantique et de la théorie de la relativité. Selon ce théorème tout processus est symétrique dans l'opération C, P et T.

Dans la nature nous connaissons des processus qui violent CP, donc il doit exister des processus qui violent également T pour laisser CPT invariant.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sym%C3%A9trie_CPT

Quant au boson de Higgs, la jolie particule "Dieu", ou bien "God particle"; il faut encore la trouver et la dompter.
Ces sujets sur le fofo restent malheureusement sans réponse.
Je vous laisse pour un petit dodo.

Big bang or not big bang ?
That's the question !

Amicalement.

yoyo
Quant au boson de Higgs, je déteste cette appellation de particule de dieu puisqu'il n'a absolument rien à voir...
Le boson de Higgs est nécessaire dans ce que l'on appelle l'unification électrofaible SU(2) x U(1), qui est une description complète de l'interaction faible et électromagnétique. Il est sensé explique pourquoi les bosons de l'interaction ont une masse non nulle pour pouvoir appliquer le formalisme habituel de la théorie quantique des champs : les théories de Yang-Mills construites sur les invariances de jauge locale.
 #17026  par cosmos
 
J'ai montré qu'avec un spectre de corps noir émis à une température donné T, le redshift ne change pas la forme de la courbe, qui reste un rayonnement de corps noir, le seul changement est la température, qui est T/(1+z).

En effet le fond diffus cosmologique semble bien être d'origine thermique ce qui laisse reveur quand à sa source qui provient de toute les directions. Mais aucune indication sur son age ni la temperature initiale de la source.

La deuxième preuve du Big Bang c'est la nucléosynthèse primordiale, ce qui veut dire que dans l'univers, il y a :
- 75% d'hydrogène
- 24% d'hélium
- 1% d'autres éléments légers tels que deutérium, Lithium 7 etc...

Il se trouve que la nucléosynthèse stellaire ne permet pas d'observer cette quantité d'hélium. En effet, la plupart des étoiles sont des naines rouges, et elles ne relâchent pas dans l'espace l'hélium issu de la combustion thermonucléaire.
C'est pourquoi cet hélium a été synthétisé en dehors des étoiles.

Oui mais les supernovae relachent de forte quantité d'Helium dans les nébuleuses. Je ne suis pas convaincu avec l'argument que la nucléosynthèse stellaire n'explique pas l'abondance des éléments legers dans les nébuleuses.

Et que pensez-vous de cet article? http://www.theblaze.com/stories/a-beaut ... -big-bang/
 #17033  par yoyo
 
Merci bongo pour ton lien vidéo qui est très instructif ainsi que pour les titres des bouquins, et puis merci à toi aussi cosmos pour ton point de vue fort pertinent et constructif dans ce débat.

Y-20

Amicalement.

yoyo
 #17043  par bongo
 
En effet le fond diffus cosmologique semble bien être d'origine thermique ce qui laisse reveur quand à sa source qui provient de toute les directions. Mais aucune indication sur son age ni la temperature initiale de la source.
Effectivement, aucune idée sur sa source.
Cependant, le redshift des galaxies étant aussi la 3ème preuve du Big Bang.
Si vous admettez que c’est bien une expansion, cela veut dire que l’univers était plus chaud dans le passé.

Dans ce cas, l’époque de l’émission correspondait à un moment où la matière et le rayonnement étaient couplés (en équilibre thermodynamique). Il est naturel que cela soit à 3 000 K, température à laquelle 1 photon sur 1 milliards avaient une énergie suffisante pour pour ioniser l’atome d’hydrogène à 13.6 eV.
Oui mais les supernovae relachent de forte quantité d'Helium dans les nébuleuses. Je ne suis pas convaincu avec l'argument que la nucléosynthèse stellaire n'explique pas l'abondance des éléments legers dans les nébuleuses.
Effectivement les supernovae relâchent énormément de matière lourde (métaux, en terme de métallicité).
Cependant, pour finir en supernova, il faut que les étoiles aient une masse de plusieurs fois celle du soleil (8 fois pour avoir une supernova et finir en étoile à neutron). Pour les naines blanches, ce n’est pas possible, lorsque le cœur a fini de fusionner l’hélium en carbone, il y a bien une nébuleuse planétaire, mais celle-ci est composée essentiellement d’hydrogène, l’hélium reste au cœur de l’étoile à neutron.
http://www.herschel.fr/fr/naissance_des ... toiles.php

http://fr.wikipedia.org/wiki/Naine_roug ... act.C3.A9e

Les naines rouges sont probablement les étoiles les plus nombreuses de l'Univers. Proxima du Centaure, l'étoile la plus proche de nous, ou l'étoile de Barnard (2e système à moins de 6 années-lumière, solitaire comme le Soleil) sont des naines rouges, de même que vingt autres parmi les trente étoiles les plus proches, comme l'étoile Wolf 359 par exemple. Elles représenteraient 70 à 90% des étoiles de notre galaxie.

Ce sont des étoiles très très majoritaires (les naines rouges). Les étoiles de plus de 8 masses solaires représentent moins de 1% des étoiles. S’il y en a 1 par siècle par galaxie… ce ne sont pas ces étoiles qui vont rejeter les 25% d’hélium…
Et que pensez-vous de cet article? http://www.theblaze.com/stories/a-beaut ... -big-bang/
J’en pense que ça fait beaucoup de bruits pour pas grand-chose. Laissons ce garçon grandir.
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