• Le passé, et son contraire "le futur" ....

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
 #24265  par MIMATA
 
Le problème c'est surtout que comme tout est sujet à discussion en science, il y a toujours de arguments pour douter de la théorie la plus en vogue car aucune théorie n'est parfaite.
Je n'ai pas dit que la lumière irait plus ou moins vite en termes de sa vitesse "km/h", mais qu'il se passerait plus ou moins de "temps" pour qu'on aperçoive cette lumière selon que l'objet se rapprocherait ou s'éloignerait de nous [...]
La lumière du soleil, bien qu'allant à son traintrain de quelques 300.000 km/s met quand même du "temps" pour qu'on la voie, quelques secondes si je ne m'abuse .
Le temps et la vitesse sont quand même pour moi deux choses différentes .

Moins de temps signifie plus vite mais comme la lumière a toujours la même vitesse, moins de temps signifie "plus près" et non "qui vient dans notre direction".

Pour ta question sur la direction, il n'y en a pas car il n'y a pas de centre dans l'univers. Les galaxies ne sont pas sorties d'un point précis et s'en éloignent depuis, c'est tout l'espace qui s'étend partout en même temps. De notre position, quelque soit la direction dans laquelle nous regardons, nous voyons les objets s'éloigner de nous d'autant plus vite qu'ils sont éloignés. Si nous étions ailleurs, très loin d'ici, nous verrions exactement la même chose. Donc quelque soit l'endroit où on est on a l'impression d'être au centre de l'univers et qu'il "enfle" autour de nous, mais c'est pareil partout en fait.

Pour la complexité de certaines notions de base en astronomie, j'ai essayé de te prévenir Y-15

Pour venir du Soleil, la lumière met plus de 8 minutes., 1 seconde depuis la Lune.
 #24275  par bongo
 
J'ai relu ton premier poste. Et je pense que rien n'est plus parlant qu'une image.

Image

Quelque soit la direction où tu regardes, tu regardes forcément des évènements qui sont déjà passés. D'ailleurs quand tu regardes la télé, tu regardes dans le passé. Tu es à 3 mètres ? ben désolé, mais tes informations sont périmées depuis 100 nanosecondes.
 #24283  par bongo
 
Ah ben désolé, je ne sais pas comment insérer des hologrammes en 3 dimensions sur le forum.

Tu ne peux pas voir le futur.
 #24285  par MIMATA
 
C'est bien une vue en 2D mais ce qui est représenté dessus est en 3D car les différents objets représentés ne sont pas sur le même plan, il s'agit d'une projection. En 3D ce serait pareil mais 2D ou 3D ça ne change rien à ce que montre ce graphique. C'est un peu comme si tu te regardais dans un miroir, tu es bien en 3D mais le miroir donne de toi une image en 2D.

Si tu as bien suivi ce qui a été dit, je sais que ce n'est pas hyper simple à "visualiser" quand c'est la première fois qu'on réfléchis avec des notions de ce genre, nous avons dit que la vitesse limitée de la lumière induisait un décalage d'autant plus grand que l'objet est éloigné ce qui fait que l'on voit l'image émise avec du retard, donc on voit une image du passe en réalité.
Pour la même raison, le futur est inconnu notamment et toujours à cause de la vitesse de la lumière mais aussi parce que l'on ne peut pas voir une image avant quelle n'ait été émise.
 #24290  par bongo
 
Un exemple : la lune est à 380 000 km de la terre.
La vitesse de la lumière est de 300 000 km/s.

Imaginons que tu aies un véhicule que tu conduis sur la lune, mais depuis la terre. Donc le véhicule te transmet des images, et toi tu donnes des ordres en fonction des images reçues (ralentir, tourner à gauche etc...).

Imaginons que tu voies un nid de poule sur la lune (bon je ne sais pas quelle poule ferait un nid là-bas). Donc à l'approche du creux, tu demandes à ton rover de tourner à gauche pour éviter l'obstacle.
Cependant, le rover tire tout droit et se fait piéger, il ne réagit que 2 secondes plus tard.

En effet, il faut 1 seconde pour que l'information t'arrive, et il faut 1 seconde pour que l'information que tu as donnée arrive au rover, donc en tout 2 secondes entre l'alerte et l'ordre (en supposant que tu es un très fort pilote et que tu réagis instantanément).

Est-ce que c'est plus clair ?
 #24320  par soralien
 
Pour ma part, je pense que le temps est lié à la perception qu'on a du changement.

1) Si on considère le temps comme étant relatif à l’évolution, on peut en déduire que le temps de chaque être humain s’accélère par rapport à lui même ( l’être humain ), et le temps n’est donc pas comme la doxa a tendance à le croire, car il n’est pas le même à l’instant T1 et à l’instant T2. Par exemple, à l’age de 10 ans, mon temps passe plus « lentement » qu’a l’age de 50 ans, car si je vis 1 ans de plus à l’age de 10 ans, je vivrai 1/10ème de la vie que j'ai déjà vécu et si je vie un an de plus à 50 ans, je vivrai 1/50ème de plus de temps que ma vie... ( on a bien 1/10ème largement supérieur à 1/50ème ). Ce qui compte ici, c’est le temps qui s’écoule par rapport au temps que j’ai déjà "vécu", car c’est de lui que découle l'impression non sensationelle que le temps s’accélère au fur et à mesure de ma vie.
2) Dans une autre approche métaphysique, si il y a changement, alors il y a immuabilité car même si on considère que TOUT doit changer, l’immuabilité sera : le changement de tout.
3) Nos sens se repèrent dans le quotidien avec un temps physique, comme l’accélération mais aussi avec la distance physique et la vitesse physique ( par exemple ), c’est à dire des notions relatives aux sens qui ne sont pas définit de la même manière par l’idéologie métaphysique.
4) En science, il est donc nécessaire de considérer que au delà du « temps » transcendant, il y a un « temps » perceptible dans lequel nous sommes tous embarquer et dont nous devons tous agir.
5) Notre âme ( au sens de Platon ) est donc "toujours" dans le présent, c’est l'esprit qui à la faculté de nous projeté dans notre passé ou dans notre future, parce que notre esprit est subjectif alors que notre âme définit des concepts de la perception qui peuvent se dire objectif.