• Espace et Temps lors du Big Bang

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
 #29434  par bongo
 
Si tu relis bien mon message, tu verras qu'au tout début, je parle bien de vitesse sans énergie...
Par contre la citation que tu as faite n'est pas de moi.

Aujourd'hui, il y a plusieurs théories qui essaient d'évoquer ce que l'on appelle l'avant BigBang (théorie ekpyrotique, cosmologie des cordes, cosmologie branaire, ou même gravitation quantique à boucle).

Pour ce qui est de l'extérieur de notre univers, il faudrait y réfléchir en se demandant si l'univers a un extérieur, alors comment définit-on l'univers.
Si un satellite GPS pourrait avoir par l'absurde une vitesse proche de la lumière de combien sera la correction apporté chaque semaine ?
Tout dépend de sa vitesse.
Disons que si tu dis que ce satellite atteint une certaine fraction de la vitesse de la lumière, par exemple F = 0.5 (50% de la vitesse de la lumière), alors le facteur de Lorentz s'écrit :
γ = 1 / √(1 - F²)

Dans ce cas précis F = 0.5, alors γ = 2√3 /3 ≈ 1.15
Ca veut dire que 1.15 seconde dans le référentiel terrestre vaut 1 seconde pour le satellite.
Cela voudrait dire que toutes les secondes, le GPS, non corrigé ferait une erreur de 45 000 km.

Dans la réalité, un satellite GPS se trouve à environ 20 000 km d'altitude, sa vitesse serait de : 3.9 km/s
Ce qui veut dire : 1.3/100 000 partie de la vitesse de la lumière.
La correction relativiste est de l'ordre de : 8.4 centième de milliardième.
En d'autres termes, chaque seconde, si l'on ne compense pas cette dérive, le GPS dériverait de 2 cm environ. Au bout de 2 minutes : 2 mètres.
Au bout d'une heure : 60 mètres.
Au bout d'une journée : 1 kilomètre 400
 #29459  par vaillantpc
 
Bongo :
Pour ce qui est de l'extérieur de notre univers, il faudrait y réfléchir en se demandant si l'univers a un extérieur, alors comment définit-on l'univers

Parfaitement vrai, on doit essayer de ''mieux'' définir mais ce n'est pas facile avec toute cette longue histoire de la science et de la connaissance en général.
Et on doit mettre d'accord pas mal de monde.

Bongo :
Si tu relis bien mon message, tu verras qu'au tout début, je parle bien de vitesse sans énergie...

Je dois être fatigué ou autre mais je ne trouve pas.

Dans le cas du satellite ''abstrait'' : est-il possible ''en théorie'' de concevoir un ''espace satellite'' non-matériel ? disons...uniquement énergétique ? comme ça on évite le problème de la masse. Car cet espace ''énergétique'' pourra et devrait se déplacer à la vitesse de la lumière. La correction dans ce cas sera-t-elle encore dépendante de l'altitude du satellite ?
 #29460  par bongo
 
Bongo :
Si tu relis bien mon message, tu verras qu'au tout début, je parle bien de vitesse sans énergie...

Je dois être fatigué ou autre mais je ne trouve pas.
C'était la toute première phrase.
Une particule de masse nulle, ayant une vitesse quelconque inférieure à c n’a pas d’énergie (et n’est pas observable).

Dans le cas du satellite ''abstrait'' : est-il possible ''en théorie'' de concevoir un ''espace satellite'' non-matériel ? disons...uniquement énergétique ? comme ça on évite le problème de la masse. Car cet espace ''énergétique'' pourra et devrait se déplacer à la vitesse de la lumière. La correction dans ce cas sera-t-elle encore dépendante de l'altitude du satellite ?
Le temps propre de ce "satellite" sera nulle, ce qui veut dire que le temps ne s'écoulera pas pour lui.
Et pour qu'un objet de ce genre tourne à cette vitesse autour d'un objet, il faut que cet objet soit un trou noir, et le rayon de l'orbite est : 1.5 fois le rayon de Schwarzschild.
Dans le cas du soleil, il faudrait que toute la masse du soleil soit concentrée dans une sphère de 3 km de rayon, et ce satellite fait de photons y orbiterait à 4.5 km du centre du trou noir c'est à dire à 1.5 km au dessus de l'horizon des événements. Il faut noter que cet orbite est instable, toute déviation d'un chouilla de la trajectoire idéale fera en sorte que le satellite tombera dans le trou noir, ou bien s'échappera à jamais.

On pourra s'interroger sur l'intérêt d'un satellite de ce genre, dont le temps propre sera nul (donc le temps ne s'écoule pas pour lui) pour des soit-disant habitants d'un trou noir qui aura tôt fait de déchiqueter toute forme de vie à des milliers de kilomètres à l'extérieur du trou noir par ses forces de marée colossales.
 #29467  par vaillantpc
 
Bongo :
Une particule de masse nulle, ayant une vitesse quelconque inférieure à c n’a pas d’énergie (et n’est pas observable).
L’énergie potentielle de pesanteur d’un objet placé à 1 mètre du sol sur une table n’a pas de vitesse, mais a une énergie. Un ressort étiré statique présente une énergie potentielle. Le noyau de l’uranium 235 peut être immobile (dans son référentiel), mais renferme tout de même de l’énergie libérée lors de la fission du noyau.
L’essence que je mets dans mon réservoir est immobile, pourtant quand ma bougie s’allume, cela libère de l’énergie chimique, liée à la combustion.


J'essai de comprendre ces exemples dans la logique du v= vitesse (mais non nulle) et un E=énergie.
Toujours je tombe sur le fait que si v n'est pas 0 il y a une E différente de 0 aussi.
Il y a le cas d'énergie potentielle avec v=0 mais apparemment pas l'inverse. Je me demande si possible : E=0 et v= non nulle

L'intérêt d'un satellite de ce type réside dans le fait que si le satellite pourrait avoir une existence de l'ordre de quelques secondes et qu'il pourrait envoyer un signal vers nous (à condition de pouvoir le réceptionner bien sur) ce signal aurait un sacre décalage. Ceci nous donnerait (en cas de non-synchronisation) un écart très grand dans nos mesures donc des erreurs énormes d'interprétation.
 #29472  par bongo
 
MA phrase est peut-être pas claire...
Une particule de masse nulle, ayant une vitesse quelconque inférieure à c n’a pas d’énergie (et n’est pas observable).


J'essai de comprendre ces exemples dans la logique du v= vitesse (mais non nulle) et un E=énergie.
Toujours je tombe sur le fait que si v n'est pas 0 il y a une E différente de 0 aussi.
Donc je le dis autrement. Pour une particule de masse nulle, son énergie est nulle quelque soit sa vitesse pourvu qu'elle soit strictement inférieure à c.
Donc pour m=0, E=0 pour v<c est-ce que c'est plus clair ?
 #29477  par vaillantpc
 
Bongo :
Donc je le dis autrement. Pour une particule de masse nulle, son énergie est nulle quelque soit sa vitesse pourvu qu'elle soit strictement inférieure à c.
Donc pour m=0, E=0 pour v<c est-ce que c'est plus clair ?


D'accord, mais ou trouve-t-on une telle particule avec telles propriétés ?
C'est là que je n'ai pas d'exemples.
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