• Spéculation sur l' instant zéro ...

  • Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
Le Big Bang désigne l’époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a environ 13,7 milliards d’années, ainsi que l’ensemble des modèles cosmologiques qui la décrivent, sans que cela préjuge de l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Et vous, vous en pensez quoi ?
 #3646  par GAIA
 
Nous pouvons remonter le temps du Cosmos, observations depuis un satellite de télécommunications avec l'aide de l' analyse spectrale, prendre des photos, aller dans le passé jusqu'à l'instant Zéro, le Big-Bang.

Cet instant "Zéro" d'ailleurs au passage est purement "aléatoire", ça veut tout dire et rien dire, enfin ça nous permet, nous terriens, de poser une référence scientifique mais, dans l' hypothèse de mondes multiples auxquels nous ne pouvons accéder, est ce réellement l'instant zéro "primitif" ou plutôt "initial" ?

Est ce que l'instant zéro comparé à un atome ne se situerait pas au coeur d'un noyau d' atome ?

L'instant zéro, dans la réalité connue, est partout et dans tout. C'est le principe de l'oeuf et de la poule. Supposons que d'autres univers existent et de multiples Big-Bang ???

Le Mur de Planck est réputé infranchissable.

Quels moyens ont employé Igor et GrichkaBogdanoff pour tenter de dépasser le Mur de Planck dans leur livre ? Quelles hypothèses avancent ils et sont t'elles solidement étayées ?

Est ce de la prospective à rebours spéculative ou avons nous des éléments tangibles qui nous permettent de le faire ?

On voit donc bien que si nous arrivions à dépasser le Mur de Planck, l'instant zéro serait repoussé et que c'est une référence aléatoire.

 #3648  par quantique
 
C'est clair, l'instant t=0 n'est probablement qu'un repère, pas une origine mais attention à la notion d'avant car précisément à T=0, le temps n'existait pas encore donc avant ne veut rien dire donc quelque part c'est bien aussi une origine, le début du temps... mais être une origine ne veut pas dire pour autant, être l'origine unique. Je te rejoins donc entièrement sur l'aspect "ce n'est qu'une étape" ; c'est d'ailleurs ce qui est vertigineux dans toutes ces approches : chaque fois que l'on creuse, dans l'infiniment grand ou petit et que l'on croit avoir trouvé le contenant ou le contenu ultime, on découvre qu'ils sont eux mêmes des parties ou des ensembles d'élements encore bien plus grand ou petit.

Y-at'il une fin ? cette notion de fin a t'elle même en fait un sens autre qu'humain ?

Je l'ai indiqué un jour dans un post, on ne pourra rien voir du big bang ni de l'Univers pendant ses 300 000 premières années car la lumière n'existait pas en tant que tel : les photons étaient pris dans les incessantes interactions entre les particules qui ne pouvaient pas encore s'assembler en atomes en raison du niveau énergétique bien trop important. Pas de photons libres, pas de lumière, pas de rayonnement.

La photo du bébé univers la plus ancienne ne pourra donc nous le montrer dans le meilleur des cas qu'à son âge de 300 000 ans : cela reste jeune à l'échelle cosmique ; avant, on ne verra RIEN que ce soit avec un instrument optique ou radio.

Quant aux Bodganoff, ce n'est que de la pure spéculation : quelles méthode pourraient bien ils utiliser si ce n'est faire des suppositions et monter un argumentaire asocié pour l'étayer ?: je ne dis pas qu'il n'est pas recevable mais il n'apporte rien de plus que les nombreux autres montés par des vrais physiciens.

 #3652  par GAIA
 
Bonjour,

Et bien, justement quelle est l' approche des physiciens avant l'instant zéro = T le big bang ?

Finalement avant le Big Bang le passé est "amorphe" comme il était amorphe sur la Terre dans une dimension physique et la fin n'est peut être que le commencement, d'ailleurs comme tu le dis si bien y a t'il même une fin avec la notion que nous en avons, nous humains, la notion du temps ?
Je pense que nous aurons beau chercher dans ces 2 directions avant-après, nous ne le saurons jamais car nos limites seront toujours repoussées, c'est l'effet fractales en zoomant tu t'approches et en même temps que tu t'approches, tu t'éloignes la macro-micro et la micro-macro).

Tu sais Quantique, j'ai vu hier un article sur la Relativité Absolue qui bousculerait les 2 principales théories d' Einstein.

Ca peut paraître ambigü ou antagoniste, à première vue, le titre "la relativité absolue" mais ça a pas l'air con et une question me taraude et m'interpelle :

S'il y avait moins d'espace, y aurait il plus de temps, un temps plus condensé qui serait multiplié à une vitesse vertigineuse par rapport à notre notion du temps ? C'est à dire qu'en fait la vitesse de la lumière serait réduite et permettrait de la dépasser elle-même ?

J'ai l'image en tête d'un sablier, un sablier qui représenterait 2 échelles de temps, le temps, le nôtre s' écoule avec un espace-temps en expansion, donc le temps s' étire, et,

dans l'autre supposé monde, le temps serait condensé donc l' espace serait réduit et, dans cet espace réduit, la trajectoire de la lumière serait réduite à son maximum, ce qui permettrait de la dépasser ? Et pourquoi pas multipliée sur des grilles du temps ce qui permettrait d' accomplir des distances phénomènales en un temps record ?

Remonter la lumière ? Pour donner naissance à un monde avec une extra-temporalité ?

Il y a une chose que je voudrais savoir : les rayons du soleil se courbent en suivant la matière qui a une masse plus ou moins dense.

Au bout d'un moment, quelques années-lumière, le rayonnement s'estompe ? C'est une autre étoile à ce moment là qui prend le relais ? Arrive t'il que des rayonnements se chevauchent mais à contrario ? Ca peut paraître idiot comme question mais qu'arriverait il si 2 rayonnements se "heurtent à contrario" est ce possible ?

 #3717  par quantique
 
Je pense que, tout comme Einstein a affiné la théorie de Newton (la relativité remplace l'absolu), la relativité elle même est une théorie incomplète, une nouvelle facette de "quelque chose" de certainement plus complexe et probablement hors de l'imagination de nos cerveaux du XXIème siècle.

Sur ta question sur le rayonnement, un rayonnement ne s'estompe pas, il est constitué de bosons "immortels" du moins tant qu'il ne heurte pas à leur tour une autre particule (pour preuve, le rayonnement de fond cosmique, toujours là après 13 giga-années) ; par contre, les trajectoires de ces photons divergent petit à petit les unes des autres et le rayonnement, qui n'est qu'un troupeau de bosons, n'est plus un rayonnement, un troupeau...
Ne pas oublier aussi que, même dans le vide absolu (j'insiste sur le mot absolu), il y a quelque chose : l'agitation quantique basée sur des particules virtuelles (mais quand même réelles) qui naissent, interagissent entre elles et meurent très rapidement ce qui fait qu'elles n'ont pas vraiment une existance réelle, toutefois le solde de ces interactions se traduit par une énergie bien réelle et mesurable par l'expérience des 2 plaques : l'énergie du vide, la meilleure candidate à ce jour pour expliquer la constante cosmologique responsable de l'expansion de notre univers.

Le gros problème est le temps : les scientifiques mais aussi les épistémiologistes butent sur sa signification : on ne peut pas mesurer le temps sans faire référence à quelque chose de matériel, c'est ce que l'on appelle le temps ressenti ; le temps physique, celui des équations, n'est en fait qu'une codification de ce temps ressenti et on peut le triturer comme on le souhaite mais cela ne lui donne pas plus de réalité pour autant.

Mon opinion est qu'en fait le temps est l'évolution de la structure de l'espace et, comme nous fonctionnons en permanence sur le principe de la mémorisation, nous faisons des comparaisons incessantes entre ce que nous voyons "maintenant" et ce que nous avons vu une fraction de seconde "avant" ; la constation de ces différences entre le "maintenant" et "l'avant" a été traduite sous la notion de temps par l'être humain mais il n'y aurait en fait pas de temps, l'évolution de la structure de l'espace se faisant dans son propre contexte, sans temps. Désolé si je ne suis pas très clair mais ce type de concept est difficile à traduire avec des mots et plus encore dans un post nécessairement réducteur.

 #3719  par GAIA
 
Non, non, au contraire, tes réponses et ceux des autres internautes sont toujours les bienvenues, c'est le principe d'un forum, l'échange, qui permet de réfléchir et d'ouvrir des perspectives et des pistes de réflexion auxquelles je ou nous n'aurions peut être pas pensé ou envisagé. J'apprécie beaucoup tes posts, tu le sais je te l'ai déjà dit, c'est intéressant.

Je te cite : "Mon opinion est qu'en fait le temps est l' évolution de la structure de l' espace"
là, je suis en accord avec toi, c'est ce que je pense, le temps serait une fractale comme l'espace, d'ailleurs nous ne savons pas quelle forme à l' Univers, plusieurs hypothèses sont avancées.

Je pencherais pour une forme de kaléidoscope.
mais l'espace et le temps sont indissociables
le temps serait absolu et relatif (macroscopique, microscopique) et pas uniforme avec notre codification du "temps ressenti", ça je pense que c'est erroné. La relativité d' échelle de Laurent Nottale s'inscrit dans la relativité générale mais lui apporte un complément, serait ce cela le chaînon manquant ? Son approche est fondée, logique. Je crois qu'il est dans le vrai sur la perception du temps.

Je crois que c'est sur cette approche et codification du temps (sans formation scientifique et ne connaissant évidemment pas toutes les théories et n'ayant pas un cerveau assez puissant pour les comprendre toutes et dans les détails, ce qui requiert des connaissances et des études sur de nombreuses années) que les physiciens butent pour unifier la relativité générale et la physique quantique.

Je te cite : "Le temps physique, celui des équations n'est en fait qu'une codification de ce temps "ressenti" mais on peut le triturer comme on le souhaite cela ne lui donne pas plus de réalité pour autant"
alors, là, absolument d'accord avec toi et je crois effectivement que c'est sur ce point que l'on se plante, notre perception du temps, celle que nous avons bien voulu donner au temps.

Par contre, quand tu dis :
"L'évolution de la structure de l'espace se faisant dans son propre contexte" absolument d' accord
"sans temps" là je suis pas d'accord avec toi

je dirais "L' évolution de la structure de l'espace se faisant dans son propre contexte de temps"

Je reviendrais sur le forum pour discuter.
Dernière modification par GAIA le mercredi 11 juillet 2007 à 12:57, modifié 1 fois.
 #3723  par Hwells1984
 
Je viens de lire votre théorie, elle me semble encore bien étrangère.
Je suis surpris de tout cela.
Comme disait un ami : écoute et comprend : même la valse a mis le temps.

Je ne suis que simple novice ici...
Merci de bien vouloir me lire.
Bientôt, il sera possible de recréer le "Big-Bang" : alors, existera-t'il une terre ?...
Je ne cherche pas de provocation...
Donc, pourrait-on n'être qu'hypothèse de laboratoire ?.
Avec respect.