Système A: On applique la conservation de l'énergie donc le flux d'énergie est dilué par un facteur (1+z)^3. Par contre dans cette solution le nombre de photons n'est pas conservé.
Ca ne marche pas ça. Dans un univers en expansion, tu ne peux pas définir un seul référentiel inertiel où tous les observateurs seraient d’accord sur leurs observations. Donc tu ne peux pas appliquer la conservation de l’énergie. Il faut comprendre que la conservation de l’énergie est hyper subtile en relativité générale.
Le nombre de photons au moment de la recombinaison (380 000 ans après le big bang) 1 000 000 000 de photons pour 1 proton, leur nombre n’a pas varié depuis.
Donc tu peux oublier le système A.
Système B: On applique la conservation du nombre de photons, donc le flux de photon est dilué d'un facteur (1+z)^3. Puis chaque photon perd une énergie (1+z), donc la résultante est une diluation du flux d'énergie par un facteur (1+z)^4.
C’est la seule interprétation que je vois.
C'est la même approche que j'ai utilisé dans mon article "Redshift adjustment to the distance modulus" (http://www.ptep-online.com/index_files/ ... -28-02.PDF) pour obtenir une droite pour la luminosity distance versus le redshift des supernovae. L'équation classique du distance modulus est basé sur la conservation de l'énergie (mais avec cette équation la luminosity distance versus redshift dévie de la linéarité). J'ai rajouté un facteur (1+z) pour l'énergie du photon, donc mon calcul est aussi basé sur le sytème B, et ainsi j'obtiens une droite.
A priori si tu vas dans les très très forts redshifts, tu devrais trouver un écart à la loi de Hubble. En tout cas c’est ce qu’ont fait Perlmutter et Riess.
L'analyse du CMBR me parait forte intéréssante dans cette perspective...
Il y a encore pas mal de chose que le CMB peut nous révéler, notamment en analysant la décomposition en harmoniques sphériques, ainsi que les modes E et B de polarisation.