spark a écrit :Hum je releve une contradiction dans ta phrase "Hélène Courtois met en évidence Laniakea en montrant que le galaxies qui en font partie convergent, même si l'expansion domine."Les amas sont attirés entre elles, de fait, cela a imprimé un mouvement de convergence. Sauf qu'il y a concours entre expansion et gravitation, et c'est l'expansion qui a gagné, c'est pourquoi même si les galaxies se dirigent dans cette direction, la distance augmente tout de même. Il n'y a de contradiction que pour ceux qui n'ont pas bien compris la relativité générale.
Si les galaxies convergent entre elles, et se rassemble, l'expansion ne peut dominer, c'est précisément parceque laniaka a un tel champ gravitationnel et magnetique qu'elles se rassemble
Et puis mon petit doigt me dit que tu n'as pas regardé la conférence d'Hélène Courtois.
Si tu préfères un livre :
https://www.univ-lyon1.fr/agenda/voyage ... 66887.kjsp
spark a écrit :Si la representation de laniaka montre aussi les mouvements de galaxie représentées par un trait, on voit aussi nettement que les superamas sont connectés aux autres comme laniaka et perseus pisces, coma et shapley (representé en vert)Non ils ne sont pas connectés, la limite c'est bien les galaxies qui s'écoule vers la vallée, la limite des autres supermas ce sont des galaxies qui s'écoulent vers d'autres vallées...
Ca montre encore une fois que tu n'as étudié Laniakea, ni les conférences ou livre d'Hélène Courtois.
Et pour rajouter un commentaire supplémentaire, il n'y a pas de trait pour les supermas nous entourant parce qu'on attend la prise de données de Cosmic-Flows 4.
Pour info Cosmic-Flows 3, c'est un ensemble de 17 700 galaxies qui ont été publié en 2016.
Le boulot c'est prendre des photos de galaxies, se focaliser sur les galaxie spirales. En mesurant un effet Doppler sur les étoiles de par et d'autre, on a une idée de la masse de la galaxie. Avec la masse, on a une idée de la luminosité grâce à la loi de Tully-Fischer.
Une fois qu'on a la luminosité intrinsèque, en mesurant la luminosité apparente, on a accès la distance.
Ensuite on mesure aussi le redshift. Grâce à la loi de Hubble, on corrige avec l'expansion. Il reste un mouvement résiduel, c'est ça l'information extraite dans le travail d'Hélène Courtois qui permet de mettre en évidence Laniakea.
spark a écrit : ↑samedi 15 février 2020 à 09:23Je comprend très bien ton exemple, mais Uranus c'est une planete, on la voit et donc on en mesure naturellement ses effets sur NeptuneAlors non je pense pas non que tu aies compris, déjà tu as inversé Neptune et Uranus...
C'est William Herschel qui découvre Uranus. Une fois découverte, on remarque qu'Uranus ne suit pas tout à fait les lois de la gravitation de Newton. C'est à ce moment qu'Urbain le Verrier postule l'existence d'un astre plus loin qui perturbe son mouvement : Neptune.
Donc non, on n'observait pas Neptune quand on a supposé son existence. Et je pense que tu n'as absolument pas compris mon analogie. On observe bien les étoiles en périphérie des galaxies qui tournent trop vite. On suppose l'existence d'une entité pour conserver les lois actuelles...
spark a écrit : ↑samedi 15 février 2020 à 09:23Avec Mercure, et ces occillations etrange autour du soleil, la theorie de l'espace temps en a conclu effectivement que le soleil courbait l'espace et que donc Mercure était entrainé dans cette courbureCe ne sont pas des oscillations, mais l'avance de périhélie... 500 secondes d'arc par siècle environ, dont 450 expliquées par la perturbation des autres planètes, il manque 43'' non expliquées --> c'est la relativité générale qui l'expliquera puisque la relativité rajoute un terme correctif par rapport au potentiel newtonien qui explique précisément ces 43''. Einstein, quand il fait le calcul et trouve 43 précisément, il a eu une sorte de fièvre qui lui a donné des palpitations cardiaques pendant plusieurs semaines.
spark a écrit : ↑samedi 15 février 2020 à 09:23Voici le lienJe vais y jeter un oeil pour ne pas polluer ce topic.
https://forum.planete-astronomie.com/vi ... f=2&t=6530