En fait… les postulats de la physique quantique ne contiennent rien qui puissent violer les inégalités de Bell.
La seule chose qui permet cette violation c’est :
- L’existence de grandeur complémentaire (via les inégalités de Heisenberg)
- L’existence de 3 grandeurs qui ne commutent pas (les composantes du moment cinétique)
Ces grandeurs sont empiriques : défini par l’équivalent classique, et quantifié canoniquement.
La base de la physique est l’expérimentation, et l’expérimentation de la physique quantique viole toujours les inégalités de Bell dans l’état actuel de la physique. Il ne suffit pas de prendre les postulats et de les comparer aux inégalités de Bell, il faut aussi différentier théorie et expérience.
J’ai trouvé un seul point qui y ressemble de loin, mais c’est comme si tu lisais la bible et que tu disais que c’est la théorie du Big Bang, il n’y a pas d’équivalence entre les deux…
Bon, je t’explique car tu as l’air de ne pas vraiment savoir ce qu’est la métaphysique, ce qui est normal pour un physicien pure.
Kant différentie deux types de métaphysique :
-Métaphysique Aristotélicienne ; qu'on retrouve souvent chez Descartes, saint thomas d’Aquin ou encore Hume. Ces trois auteurs ont, pour Kant, une vision pas assez critique de la métaphysique tell qu'elle pourrait être.
-Et la métaphysique scientifique comme par exemple le cogito, la monade ou encore le « savoir socratique » qui sont des concepts universels à la raison humaine et donc des réalités rationnelles qui ne passent pas par une vérification de l’expérience matérielle.
Pour Kant, il doit exister 3 sciences théorétiques rigoureuses qui englobent toutes les autres sciences : la mathématique, la physique et la métaphysique.
Selon lui :
- On ne peut pas prouver par la science la véracité de l’espace et du temps.
- La science ne peut pas dire si une chose est toujours engendrée par une autre.
- La science ne peut pas dire si une chose forme toujours une entité avec des propriétés qui lui sont propres.
Or, dans la physique classique, il constate que la plupart des gens ( même physicien ) considèrent que la physique a ADMIS les trois axiomes alors que la logique métaphysique scientifique : pas du tout. La physique classique a tendance à admettre la véracité de l'espace et du temps, à affirmer qu'une chose est toujours engendré par une autre et à dire que chaque chose a toujours une propriété qui lui est propre.
Le vœu de Kant est que la physique puisse un jour ( par l’expérience ) se rendre compte que ces axiomes sont infondé et qu’ils ne relèvent pas d’une science rigoureuse. Il souhaite que la physique donne naissance à une nouvelle physique, qui est « une métaphysique reformulé ». Or, la physique quantique, à travers l’expérience, viole systématiquement les inégalités de Bell.
Ce n’est que depuis peu de temps que la communauté scientifique s’est interrogée sur ces « inégalités de Bell » que Kant avait, en fait, déjà prédit ( sous une forme légèrement différente) . La physique quantique a donc été séparé de la physique classique parce qu’elle marque une rupture avec les présupposé axiomes de la physique classique que Kant avait déjà remis en question.
J’ai donc fais un parallèle qui me semblait intéressant.
C’est un peu une tautologie, puisque le concept de boson est apparu en physique quantique…
Donc le boson est une unité physique ?
Ce que je veux dire, c’est que le spin d'une particule est lié au type de statistique qu'elle suit. Or, ce type de statistique est difficilement concevable dans une vision classique. Dans une vision métaphysique, on peut sans problème remettre en cause le monde sensible tell qu’on le voit et imaginer un « nouveau monde » dans « l’infiniment petit » ( sans passer par le mystique qui n'a rien à voir ! ).
Tu te trompes. La métrique de Kruskal dérive de la métrique de Schwarzschild qui correspond à un trou noir sans moment cinétique… c’est un cas très particulier de trou noir qui n’a jamais été observé dans la réalité.
De plus, comme je te l’ai dit, le traitement mathématique des changements de variables peut introduire des solutions qui n’étaient pas initialement dans la métrique de Schwarzschild. Pour affirmer cela, je veux bien une démonstration mathématique.
Je me trompes ? un trou blanc n'existe pas mathématiquement ? Bah écoute dans ce cas modifie wiki et les calculs :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Métrique_de_Kruskal-Szekeres ( j'arrive pas à l'éditer, tape sur internet )
Ce n’est pas un reproche, tu as un cursus différent du mien, un point de vue différent, et je trouve que tu affirmes beaucoup de choses sans assise claire, et je m’efforce d’approfondir ces points, de manière constructive, c’est peut-être cette démarche que tu n’aimes pas. En tout cas pour moi c’est cette partie qui me gêne le plus.
Tu n’as pas compris ? L’argumentation constructive me convient parfaitement, ce sont les jugements personnels que tu as fais envers moi que je trouves dommage, car ils n’apportent rien à l’argumentation rationnelle.