Bonjour à tous,
Je m'intéresse depuis longtemps à la physique de l'univers même si je ne suis pas physicien théoricien mais simplement passionné.
Et une question me trotte depuis un moment, je vous la partage et peut-être saurez-vous apporter de la matière à reflexion, voire m'aider à comprendre, ce serait génial ...
Je comprends qu’aux abords d’un trou noir, près de l’horizon, le champs gravitationnel est si fort qu’il ralentit considérablement le temps propre et courbe l’espace.
On dit pour vulgariser qu'un téméraire qui s’y hasarderait verrait défiler devant lui l’histoire future de l’univers en accéléré, et qu’un observateur lointain verrait ce téméraire se figer quasiment dans l’éternité. Jusque là, je pense avoir compris l’essence de la relativité générale.
Mais quelque chose m’échappe. Si le temps propre aux abords du trou noir est tellement ralenti qu’il ne s’écoule quasiment plus pour un observateur lointain, si bien qu’une seconde propre équivaut à des millions d’années en dehors de son champs gravitationnel, en considérant qu’un trou noir, disons supermassif, met plusieurs (centaines de ?) millions d’années à se former et à grossir dans son temps propre, le temps qu’il faudrait pour qu'un observateur lointain ait une chance d’en observer un serait alors « infini » . Or, on en observe bien des trous noirs depuis la Terre, c.f. la détection d'ondes gravitationnelles issues de la coalescence de deux trous noirs.
Je n’ai malheureusement pas le bagage mathématique pour poser cela en équations mais j’adorerais comprendre où est mon erreur de raisonnement et quels éléments me manquent pour appréhender ce phénomène.
Merci !
Je m'intéresse depuis longtemps à la physique de l'univers même si je ne suis pas physicien théoricien mais simplement passionné.
Et une question me trotte depuis un moment, je vous la partage et peut-être saurez-vous apporter de la matière à reflexion, voire m'aider à comprendre, ce serait génial ...
Je comprends qu’aux abords d’un trou noir, près de l’horizon, le champs gravitationnel est si fort qu’il ralentit considérablement le temps propre et courbe l’espace.
On dit pour vulgariser qu'un téméraire qui s’y hasarderait verrait défiler devant lui l’histoire future de l’univers en accéléré, et qu’un observateur lointain verrait ce téméraire se figer quasiment dans l’éternité. Jusque là, je pense avoir compris l’essence de la relativité générale.
Mais quelque chose m’échappe. Si le temps propre aux abords du trou noir est tellement ralenti qu’il ne s’écoule quasiment plus pour un observateur lointain, si bien qu’une seconde propre équivaut à des millions d’années en dehors de son champs gravitationnel, en considérant qu’un trou noir, disons supermassif, met plusieurs (centaines de ?) millions d’années à se former et à grossir dans son temps propre, le temps qu’il faudrait pour qu'un observateur lointain ait une chance d’en observer un serait alors « infini » . Or, on en observe bien des trous noirs depuis la Terre, c.f. la détection d'ondes gravitationnelles issues de la coalescence de deux trous noirs.
Je n’ai malheureusement pas le bagage mathématique pour poser cela en équations mais j’adorerais comprendre où est mon erreur de raisonnement et quels éléments me manquent pour appréhender ce phénomène.
Merci !