Selon les théories actuellement acceptées et éprouvées par l'expérience, le Big Bang a débuté avec une singularité initiale, qui est un point où la densité et la température sont infinies.
Tout l'univers se résumait en un point, sans dimension. Puis l'expansion a commencé, et donc l'espace a commencé à grandir. Il ne faut pas penser à un espace qui s'agrandit dans quelque chose.
Pour se représenter la chose, il suffit de faire une analogie en 2 dimensions. Notre monde serait en 2 dimensions, à la surface d'un ballon de baudruche. Tout ce qui existe est localisé sur la membrane du ballon, et tout ce qu'il y a autour n'existe pas. L'expansion, c'est le ballon qui se gonfle, la surface de la membrane augmente, chaque point immobile sur la membrane s'éloigne de n'importe quel autre, avec une vitesse proportionnelle à sa distance (exactement comme la loi de Hubble).
Le ballon ne grandit dans rien, il faut bien faire abstraction de cette 3ème dimension dans laquelle nous sommes plongés. En effet, il suffit de s'imaginer tout petit comme une fourmi. De quelle façon celle-ci peut mettre en évidence l'expansion ? Il suffit par exemple de faire le tour du ballon. En parcourant une ligne droite, sur une distance de 1 diamètre, la fourmi reviendra à son point de départ.
S'il y a expansion, il pourra tenter de refaire son périple, mais il verra que la distance parcourue augmentera pour son deuxième périple, et ainsi de suite.
Il peut aussi taper de la patte pour provoquer des vibrations. Il verra que ces vibrations vont diminuer en fréquence, ou augmenter en longueur d'onde, ce qui revient au même, c'est exactement le redshift ou décalage vers le rouge.
Ah oui, et puis dernière chose... la relativité générale est fausse, quand on extrapole les équations jusqu'à la singularité initiale, on pense que les phénomènes quantiques ne peuvent plus être négligés... et que peut-être cette singularité n'existe pas.