• Ode au chat de Schrödinger

  • Dans cette rubrique, vous pouvez parler de n'importe quoi et de ce qui ne se rapporte pas à l'astro ou aux sciences
Dans cette rubrique, vous pouvez parler de n'importe quoi et de ce qui ne se rapporte pas à l'astro ou aux sciences

 #3916  par GAIA
 
Merci Huggy les bons tuyaux. :star: :star: :star: :star: :star: Na !
Dernière modification par GAIA le mardi 4 septembre 2007 à 20:31, modifié 1 fois.

 #3919  par quantique
 
Pour moi, il n'y a pas de frontière finie car nous ne sommes pas là dans la science mais dans la signification des termes microscopiques et macroscopiques, le très petit et le très grand ; c'est toutefois insuffisant pour définir une limite entre les deux.

Dans la "réalité", je pense que la frontière se situe dans les grandeurs de Planck mais que la barrière n'est pas bien définie, plutôt une transition en douceur entre le macroscopique décohéré et le microscopique quantique.
:star: (juste pour utiliser un smiley que je n'utiliserai surement jamais ;-) )

 #3921  par MIMATA
 
Pour répondre à ta question sur la frontière et les limites du micro et du macroscopique, je dirais intuitivement qu'il n'y a effectivement ni limite, ni frontière entre les 2...
Quand aux limites "externes", il semble en effet que les instruments limitent notre perception et que donc nous voyons des limites qui ne sont sûrement pas les limites réelles (s'il en existe bien).
Si on pense qu'il y en a, alors cela suppose qu'il existe une particule de base, une unité et un tout, l'Univers.
En revanche, si aucune limite n'existe, alors nous sommes dans un monde réellement infini où tout est contenu dans tout et ou la moindre petite particule pourrait contenir une infinité d'Univers infinis :shock: là ce serait un bouleversement conceptuel et théorique retentissant.

 #3922  par quantique
 
L'infini... souvent pensé au concept et bien y avoir souvent adhéré, je suis plutôt maintenant dans une phase inverse : ce qui est gênant dans l'infini est qu'il est... infini et donc il est difficile de concevoir que quelque chose de concret (y compris un champ ou encore une effervescence quantique) puisse être infini en taille ou dans le temps.

On remarque que nos mathématiques se sont remarquablement clonées sur le fonctionnement du réel. Or, l'infini mathématique, peut être utilisé pour les équations mais il ne sait pas dénombrer (ce qui est normal de par sa définition même) ni être utilisé pour opérer une addition (toujours de par son statut).
L'infini + n'importe quoi par exemple = l'infini (sauf si n'importe quoi = l'infini...).

L'infini mathématique n'est donc pas capable de retranscrire une réalité alors que le reste des mathématiques est très doué pour cet exercice.

Bien sur, cela n'est pas un argument suffisant pour renier l'existence d'un infini "réel" mais il sera difficile de prouver son existence car puisqu'il est infini, on ne pourra jamais prouver qu'il l'est :?

 #3923  par MIMATA
 
Et oui, et il y a aussi le problème inverse : si l'infini ne l'est pas, s'il est fini donc, dans quoi est-il ? Car de la même manière, on ne peut pas concevoir un univers fini sans le placer dans quelque chose et ce quelque chose, s'il est fini lui aussi, alors il doit aussi être dans quelque chose or si on poursuit le raisonnement, nous nous retrouvons avec un Univers fini situés dans une infinité d'autres "espace" (dimensions ?) finis...

 #3925  par quantique
 
Pas nécessairement car dire que quelque chose doit être à l'intérieur d'autre chose sous-entend l'existence au moins d'un espace même vide (ou un concept équivalent). Il se peut que le concept d'extérieur n'existe tout simplement pas en dehors de notre Univers (difficile à imaginer, certes car on se représente toujours mentalement le rien par un espace vide mais un espace vide est déjà quelque chose...).

A contrario, l'infini existe implicitement dans le fini : on peut prendre un centimètre et le diviser à l'infini du moins en mathématiques ; dans la réalité, je pense que la longueur de Planck est bien la limite de divisibilité de l'espace et c'est tant mieux car si nous avions vraiment la possibilité réelle de couper un centimètre en une infinité de petits morceaux, il nous faudrait alors une infinité de temps pour parcourir ce centimètre car chaque morceau serait proche de 0 mais pas égal à 0 donc même si le temps pour franchir ce morceau est quasiment nul, il n'est pas nul donc une infinité de temps non nul = une éternité quelle que soit la vitesse (sauf celle infinie mais ce n'est pas une solution dans le cadre de ce pbm).

CQFD :?: that's the question...