Houlà ! on tombe dans le philosophique, tu sors de mes frontières scientifiques !
Pas d'accord sur l'assimilation entre le "refus de s'abandonner" et la "volonté de tout maîtriser" (quoique ce serait top tooth ).
Je ne crois pas au côté spécial, élitiste, privilégié de la conscience humaine ; je pense que nous sommes un conglomérat de particules, nos pensées et sentiments aussi.
Ce point de vue peut paraître terriblement pessimiste, d'une ignominie scientifique sans nom et tellement borné... mais je renverse la vapeur en disant que c'est précisément la recherche de quelque chose de "déifiant" qui est un leurre rassurant : en fait, on ne se lâche pas, on se raccroche bien au contraire à "quelque chose" ("la religion est l'opium du peuple") que ce soit une bonne vieille religion, la religion new age (Dieu serait l'ensemble de nous-même, de l'Univers, une conscience collective, une étincelle en chacun de nous ou je ne sais quoi encore) ou tout autre concept apaisant et mettant la pensée humaine en avant première sur la scène ou à minima comme un élément essentiel d'un tout spirituel. C'est pour moi du nombrilisme planétaire.
Pour autant, je ne prétends pas que l'on puisse tout maîtriser, on ne maîtrise en fait rien (cf. sujet sur la causalité globale à l'échelon de l'Univers) ; par contre, on peut chercher à comprendre une infinie parcelle sachant que c'est probablement une quête perdue d'avance. Cette volonté d'en savoir toujours plus nous fait avancer même si la notion de "savoir" est, une fois de plus, humaine. Nous n'obtiendrons que des réponses orientées car nos questions le sont aussi.
Bien sur, on peut rétorquer que ma vision est incohérente avec moi-même (et mes sentiments) mais on peut faire avec
Pour finir positif, si je devais en choisir une, ce serait le bouddhisme, étonnant, non ? :;-):
Pas d'accord sur l'assimilation entre le "refus de s'abandonner" et la "volonté de tout maîtriser" (quoique ce serait top tooth ).
Je ne crois pas au côté spécial, élitiste, privilégié de la conscience humaine ; je pense que nous sommes un conglomérat de particules, nos pensées et sentiments aussi.
Ce point de vue peut paraître terriblement pessimiste, d'une ignominie scientifique sans nom et tellement borné... mais je renverse la vapeur en disant que c'est précisément la recherche de quelque chose de "déifiant" qui est un leurre rassurant : en fait, on ne se lâche pas, on se raccroche bien au contraire à "quelque chose" ("la religion est l'opium du peuple") que ce soit une bonne vieille religion, la religion new age (Dieu serait l'ensemble de nous-même, de l'Univers, une conscience collective, une étincelle en chacun de nous ou je ne sais quoi encore) ou tout autre concept apaisant et mettant la pensée humaine en avant première sur la scène ou à minima comme un élément essentiel d'un tout spirituel. C'est pour moi du nombrilisme planétaire.
Pour autant, je ne prétends pas que l'on puisse tout maîtriser, on ne maîtrise en fait rien (cf. sujet sur la causalité globale à l'échelon de l'Univers) ; par contre, on peut chercher à comprendre une infinie parcelle sachant que c'est probablement une quête perdue d'avance. Cette volonté d'en savoir toujours plus nous fait avancer même si la notion de "savoir" est, une fois de plus, humaine. Nous n'obtiendrons que des réponses orientées car nos questions le sont aussi.
Bien sur, on peut rétorquer que ma vision est incohérente avec moi-même (et mes sentiments) mais on peut faire avec
Pour finir positif, si je devais en choisir une, ce serait le bouddhisme, étonnant, non ? :;-):
