• L'univers du père Uranus

  • Dans cette rubrique, vous pouvez parler de n'importe quoi et de ce qui ne se rapporte pas à l'astro ou aux sciences
Dans cette rubrique, vous pouvez parler de n'importe quoi et de ce qui ne se rapporte pas à l'astro ou aux sciences
 #29823  par bongo
 
Il faut comprendre que la lune exerce une force sur la terre : la force d'attraction universelle. C'est pourquoi la terre tourne autour du centre de gravité de la terre et de la lune.

Le centre de la terre tourne à une vitesse de telle sorte que l'accélération centrifuge générée par cette vitesse compense exactement l'accélération gravitationnelle de la lune.
Sauf que tu connais la loi de Newton, qui dit que cette force diminue en fonction de l'inverse du carré de la distance.

Cela veut dire que le point de la terre le plus près de la lune ne tourne pas assez vite pour compenser l'augmentation de gravitation de la lune. Donc ce point est plus attiré par la lune que le centre de la terre où ces deux forces sont exactement compensées.

Le point diamétralement opposé, étant plus loin subit une accélération gravitationnelle plus faible, mais comme ce point tourne aussi vite que le centre de la terre, ce point subit une accélération centrifuge plus importante.

Donc le point le plus près de la lune est plus attiré par la lune, et le point le plus loin l'est moins mais a tendance à s'éloigner en raison de l'accélération centrifuge.

Ceci explique pourquoi il y a deux bourrelets pour les marées, l'un au plus proche de la lune, l'autre au plus loin. C'est pourquoi il y a 2 marées par jour.
 #29874  par pere uranus
 
Bonjour à tous. Voici le 14ème épisode des aventures du Père Uranus :




Monsieur CALLISTO GANYMEDE




BAR DE L’UNIVERS
Hôtel Restaurant
Pension de Famille






BAR DE L’UNIVERS OU LES BONNES
HISTOIRES DU PERE URANUS



XIV EPISODE


MONSIEUR CALLISTO GANYMEDE




Toulouse – Lundi – 17 h –


Le bar ainsi que les trottoirs de la voie lactée sont bondés.

La télé locale, arrivée une heure avant, a pu tant bien que mal installer son matériel.

Les tables dispersées ça et là sur la chaussée par Maurice sont prises d’assaut. Celui-ci a même dû engager un serveur afin d’approvisionner les consommateurs les plus éloignés et devinez qui s’est proposé ? Pierre Olive !! Si tôt ses cours terminés, le jeune saute sur son tablier afin d’hydrater notre fidèle public.
Vendredi, le père Uranus l’a laissé sur sa faim.

Un dialogue allait-il s’instaurer entre notre homme et les deux créatures sorties de l’œuf ?

Assis derrière sa table bureau juchée sur une estrade disposée à cheval sur le trottoir et la chaussée, notre patriarche est prêt.

- Merci d’être venus toujours aussi nombreux.

Le père récapitule brièvement le récit de vendredi et ….

- Oui, je n’en menais pas large.
A trois mètres de moi le plus âgé mit pied à terre et se présenta, la main tendue :

- Alexandre Fortin et Martial Langlois, mon jeune collaborateur !
Pouvons-nous vous aider Monsieur…… ?


J’étais abasourdi. Le fait qu’il m’offre assistance m’a complètement déstabilisé et quelques secondes plus tard je réalisais qu’il avait toujours la main tendue afin de me saluer. Je m’en excusai, déclinant à mon tour mon identité et justifiai ma présence par mon enquête sur les OVNIS.

- A quel titre ? me demanda-t’il.

- Par curiosité. Strictement personnel.

Le plus jeune me salua à son tour. Un échange s’établit que je vous restitue de mémoire.

- Quelle est votre formation, Monsieur Ganymède ?

Il fut ravi de l’apprendre et ajouta :

- Nous allons probablement nous entendre. Suivez-nous dans nos appartements, nous y serons plus à l’aise sans nos combinaisons.

Je les accompagnais jusqu’au fameux escalier, cependant ils le contournèrent pour accéder à une cabine de verre, derrière le colimaçon. C’était une cabine d’ascenseur aussi discrète que fonctionnelle, adaptée à l’architecture.
Elle s’éleva silencieusement pour atteindre le rez de chaussée du manoir par une trappe parfaitement dissimulée dans le carrelage.

Profitant d’une pose de notre orateur, Pierre Olive lui demanda :

- GANYMEDE est votre véritable nom ?

- En effet et CALLISTO mon prénom. Callisto GANYMEDE comme les satellites de Jupiter. Mon père était un amoureux du ciel.

- Nous continuerons malgré tout à vous appeler Uranus, père ! Bien que plus éloignée du soleil Uranus jouit d’un statut de planète et non de satellite fut-il de Jupiter.

- Heum ! Méfie-toi des satellites, ils peuvent vite bénéficier de beaucoup plus d’importance qu’une planète gazeuse. Je pense à Europe notamment. (Europe : satellite de Jupiter) La découverte d’oxygène à sa surface ainsi que son champ magnétique permet d’envisager la vie sous sa glace…… Tu finis par m’embrouiller, Pierre Olive….. Ah oui ! Une fois installés dans leur grand salon, une boisson à portée, le professeur ou le docteur en astrophysique Alexandre Fortin m’avoua :

- Quelle a été notre stupéfaction vous apercevant du haut de notre vaisseau ! Nous savions bien qu’un jour nous aurions de la visite, néanmoins nous ne l’envisagions pas si tôt, de surcroît sous cet aspect, cette apparition devrais-je dire.

- Ai-je l’air d’une apparition ?

- Pour nous, oui ! Pour être plus précis, d’une RESURECTION !! Il y a bientôt cinq ans, j’ai perdu mon jumeau dans mes bras après un atterrissage mal géré de notre prototype. Vous êtes son véritable sosie et le mien par conséquence. Vous comprendrez alors notre surprise. J’ai d’ailleurs failli rater une marche, ce qui aurait été une impardonnable maladresse. Sillonnant en tous sens le système solaire et ses voisins, me blessant en ratant une marche sur terre serait d’une imbécillité sans nom.

- Je saisis mieux, Professeur Fortin.

- Appelez-moi Alexandre.

- Avant tout une question : comment nous avez-vous découverts ?

- Grâce au témoignage d’une victime de vos essais.

Martial répondit :

- Ah je vois, la belle de nuit, quelle étonnante Vénus !

- Oui, j’ai saisi la piste du remboursement et me voilà !


Alexandre :

- Bien vu ! Vous arrivez pile au meilleur moment de cette aventure. Depuis une dizaine d’années nous travaillions, mon frère Martial et moi-même, à ce projet qui n’en finissait pas d’être bouleversé, corrigé, modifié pour arriver à cette simplicité et fiabilité de fonctionnement. Aujourd’hui nous sommes fin près. Nous pensons circuler n’importe où dans l’univers sauf près des étoiles.

- Permettez-moi d’en douter, Alexandre, cela nécessite obligatoirement une vitesse supra luminique.

- Bien entendu ! Votre formation d’astrophysicien vous permettra de comprendre aisément ce fonctionnement et le principe de déplacement.

Pierre Olive :

- Tiens tiens ! Père Uranus ! Vous êtes bel et bien astronome !

- Astronome sans affectation d’observatoire.

- Un astronome SDF.

Rire du public.

- Parfaitement résumé mon cher Olive. Bien….. Sans lui demander quoi que ce soit, cet homme, Alexandre Fortin, me confia alors toute sa découverte et les problèmes inévitablement inhérents à ces travaux sans pour autant aborder les chiffres et les formules exactes.
Pourquoi se confia-t’il à moi, je ne saurais vous le dire. Probablement las de jouer au chat et à la souris avec l’armée de l’air, souhaitait-il rompre avec cette pseudo chasse à l’OVNI et se confier à quelqu’un de son milieu professionnel qui plus est, son propre sosie ?

- Voilà me dit-il, une nuit de juin, sous un ciel sans lune parfaitement pur, j’entrepris de tester la réalisation d’une idée qui me trottait depuis ma tendre enfance :
« Rapprocher dans le temps l’image véhiculée dans le télescope, grâce à deux procédés simultanés. Le premier, basique : grossir l’objet observé par le jeu de lentilles jumelé au deuxième dispositif : augmenter la vitesse du photon provenant de l’astre en point de mire, avoir une image en temps réel de cet astre grâce à une augmentation de la vitesse de la lumière.

La représentation du soleil ne mettrait plus 8 minutes à nous parvenir mais serait une reproduction de notre étoile en temps réel.

L’image des astres sur les lentilles ne serait plus vieillie par leur distance mais rajeunie par des photons dépassant leur vitesse de croisière. (300 000km/s)
Le photon étant une particule électromagnétique, n’y aurait-il pas moyen de l’accélérer d’une façon magnétique par exemple ?

Cette question me taraudait l’esprit depuis plus de 50 ans. J’entrepris alors des recherches sur les matériaux susceptibles d’être gravitationnels envers le photon, sorte d’électroaimant.

Ces recherches m’amenèrent dans le nord de l’Allemagne (ancienne RDA), à une verrerie (fonderie verrière) destinée à l’optique, abandonnée par les Russes où la céramique était également travaillée. La qualité de cette céramique fut la cause de l’abandon de cette matière. En effet, une fois fondue ce matériau restait opaque.

Ce n’était pas tout à fait le but recherché dans le domaine de l’optique. En revanche cette matière possédait un atout spécifique : un indice magnétique très élevé (Khi). Il s’agissait de céramique ferrimagnétique. Ne pas confondre avec sa voisine la céramique ferromagnétique dont l’indice Khi est bien moindre.
Hélas, une fois fondue cette matière restait translucide et non transparente.

Le père Uranus repose ses notes et questionne :

- Te souviens-tu Pierre Olive de la différence d’une matière opaque à une matière transparente, comme le verre par exemple ?

- Absolument, la première a ses électrons tournant en tous sens et la deuxième sur des plans parallèles.

- Bien ! Profites-en pour m’approvisionner dans une chope opaque.

Le temps d’une pose et c’est reparti.

Le père Uranus :




- Alexandre Fortin poursuivit son étrange odyssée :

- Je discutais alors avec les ingénieurs allemands attelés au fonctionnement de la fonderie. Dans un premier temps ils se réjouirent de l’échec de ce procédé, ne souhaitant guère la suprématie de la Russie dans le domaine de l’astrophysique.

Cependant, dans un deuxième temps, ils déchantèrent vite prévoyant la fermeture inévitable de l’usine avec leur propre mise à pied. Pour cette raison ils acceptèrent d’approfondir leurs recherches sur cette singulière céramique afin de la rendre transparente.

Leurs travaux aboutirent, quelques mois avant l’effondrement du mur de Berlin, sur une céramique ferrimagnétique parfaitement cristalline.

Or les fabricants de grands télescopes dont les lentilles dépassent 3 mètres ne sont guère attirés par cette matière plus lourde que la céramique classique sans aucun autre avantage pour eux.

A ce moment là, ma demande de plusieurs lentilles dans ce matériau les intéressa vivement et c’est avec enthousiasme qu’ils honorèrent ma commande, polissant ces optiques grâce à une technique toute particulière. Vous savez comme moi, c’est dans le polissage que réside la réussite d’une optique parfaite.

- Voilà mes chers amis, ce que me raconta Alexandre Fortin, un dimanche de Juin.
Je vous en dirai plus demain si vous le voulez bien.

Sur ce, le père se lève, emporte sa chope à l’intérieur sous un applaudissement général.
 #30106  par pere uranus
 
Bien le bonjour du bar de l'Univers.


BAR DE L’UNIVERS Pension de Famille
Hôtel Restaurant


XV EPISODE


ASPIRATEUR D’IMAGES




Toulouse – Mardi – 16 h 40

Le père est en avance, le public aussi.
Notre homme s’installe et de l’index tapote son micro :

- Pardonnez-moi mes chers amis, ce soir je suis pressé. Invité par FR3 dans ses studios, je n’ai qu’une heure à vous consacrer.

Bien….. Nous étions dans le salon de l’astrophysicien Alexandre Fortin et son assistant Martial Langlois à évoquer la possible accélération du photon dans le télescope grâce à une certaine céramique ferrimagnétique

Pierre Olive, dans son beau tablier lie de vin, le plateau garni de consommations :

- Un accélérateur de particules, votre télescope ??!!

- Présenté sous cet angle, en effet et si Monsieur Pierre Olive veut bien se consacrer à sa tâche, je pourrai continuer.
Alexandre Fortin me rapporta toutes les épreuves qu’ils ont dû affronter et surmonter pour en arriver à cet œuf miraculeux.
Voici me dit-il :

- Une fois ces optiques polies, j’ajustais et réglais ces lentilles de façons différentes dans plusieurs télescopes et les alimentais de divers courants afin de rechercher et d’optimiser au maximum leur pouvoir magnétique.
Ces essais furent longs, laborieux et fastidieux parce que toutes les plages de voltage, ampérages et fréquences des courants électriques furent employées et testées.
Ce n’est hélas qu’après en avoir contrôler un éventail considérable que j’aboutis enfin, cette nuit de juin, à la consécration de ma recherche.


Rétrospectivement, cette nuit aurait pu être ma dernière. Si je n’avais pas été aussi pressé d’observer le grand volcan de Mars en testant cette nouvelle fréquence, j’aurai probablement fixé le siège prévu à cet effet et ne serai plus là pour en parler.

- Vous auriez été électrocuté ? Dis-je

- Pire, j’aurais été éjecté dans l’espace avec le télescope.

- Votre cadavre serait alors sur les pentes du Mont Olympus ?

- Pas exactement parce qu’en s’élevant de terre le télescope a brisé le câble d’alimentation électrique des lentilles, ce qui après un bon de plusieurs kilomètres l’a stoppé et fait retomber dans un champ de tournesol à 5 Km d’ici.

- Eh bien !

- Oui, rétrospectivement j’ai eu chaud. Remis de ma surprise, j’ai repris tous mes calculs et me suis aperçu de mon erreur. C’était une erreur de sens.
Je souhaitais concevoir un aspirateur d’images, aspirateur à photons or l’inverse s’est produit.
Le télescope n’a pas attiré les photons de Mars sur ses lentilles, en revanche ce sont les lentilles qui ont gravité vers Mars.

La preuve était faite : la force de gravitation pouvait être amplifiée par la force électromagnétique.

Je buvais littéralement ses paroles.

- Nous voulions construire un aimant à photons, nous avons créé un trou noir qui les avale, un minuscule trou noir.

Ce télescope agit comme un faisceau laser inversé. Il ne projette pas de lumière mais crée un rayon qui l’absorbe.

Il se passe entre les lentilles, source captatrice de photons et l’astre visé, la même attirance gravitationnelle qu’entre un trou noir et son environnement, à la différence qu’un trou noir agit omni directionnellement, c'est-à-dire tout autour de sa sphère alors que le télescope intervient dans une direction précise, il en est d’autant plus puissant, particulièrement sur longue distance.
Il existe donc entre le télescope et l’astre visé un tunnel d’absence de lumière terriblement
gravitationnel.

- Comment un appareil optique peut-il exercer de si loin une telle puissance gravitationnelle ?

- Par concentration comme la loupe avec les rayons du soleil. En fait, le télescope agit à l’inverse, il ne concentre pas les rayons mais les engloutit, constituant un tunnel absent de toute particule.
Or la nature a horreur du vide. Le vide n’existe pas dans l’espace. Il règne partout de nombreuses particules entre autre le photon ou le neutrino baladeur.
Les supprimer c’est créer en quelque sorte une dépression entraînant le rapprochement des deux bouts du tunnel. Sur terre le phénomène analogue est observé quand une citerne vide est aspirée, les parois se rapprochent.

Une théorie s’imposait :


Dans l’espace, deux corps non reliés par photons, c'est-à-dire privés de lumière, sont inévitablement attirés l’un vers l’autre, le plus léger vers le plus massif, quelle que soit la distance.

Brusquement, Pierre Olive, occupé à servir des jus de fruits à des jeunes filles, se retourne et interrompt le père Uranus :

- Mande pardon, M’sieur, mais je connais cette formule :

Deux corps de polarité différente dans un local fermé, privé d’électricité, sont immanquablement attirés l’un vers l’autre. C’est le théorème sur la naissance d’un 3ème corps.

Un tonnerre d’applaudissements accueille ces propos. Notre Pierre Olive n’est pas peu fier et le père Uranus se demande si le public est bien venu pour l’écouter lui ou son trublion d’étudiant.
Il en profite néanmoins pour s’humecter les papilles et reprend les propos d’Alexandre Fortin :

- A la différence de la gravitation, ici la distance ne diminue pas l’attraction, la concentration du télescope grâce à son magnétisme la compense
A partir de cette soirée, je travaillais d’arrache pied et subodorais l’ampleur de ma découverte. Elle allait probablement bouleverser le monde scientifique pour l’unique raison : la vitesse de la lumière allait être DEPASSEE – SURPASSEE et laissée sur place.

Les théories actuelles allaient recevoir un coup d’épingle dans la relativité car elles prédisent une impossibilité à toute particule de dépasser 300 000 km/s. L’aspiration électromagnétique du photon n’a jusqu’à ce jour jamais été envisagée.

Après plusieurs essais, je synthétisais alors une formule sur la vitesse maximum de rapprochement de deux masses dans l’espace liées à un tel dispositif.

La gravitation entre deux masses données dans l’espace reliées électromagnétiquement arrive à une telle accélération que la vitesse maximum de rapprochement est égale au produit de la masse statique par la masse dynamique au carré : V = M x m²

Autrement dit, si je dirige ce même télescope vers Mars et le règle à pleine puissance, j’arrive à une vitesse vertigineuse : sachant que la masse de Mars en tonne est égale à 6x10²° et le poids de notre œuf de 20 tonnes, notre vitesse de rapprochement maximum sera

V = 6 x 10²° x 20²  V = 24 x 10²² Km/seconde en comparaison celle de la lumière  V = 3 x 10 Km/seconde, soit 300 000 Km/s


- J’étais époustouflé par ces calculs avoue le père Uranus. Ils restaient malgré tout théoriques mais n’allaient pas le demeurer bien longtemps.

Pierre Olive :

- C’est une vitesse astronomique !

- Plus que cela mon cher, les astres ne se déplacent pas si rapidement et Alexandre compléta :

- Ce n’est qu’un exemple de vitesse, nous pouvons encore l’accroître en pointant notre télescope vers un astre plus massif ou tout simplement alourdir notre vaisseau par une cargaison supplémentaire, notre vitesse sera d’autant décuplée.

- Il suffit donc, pour voyager dans l’espace de simplement construire une cabine autour de votre télescope ?

- En théorie oui. Ce n’est toutefois pas si simple, d’autres facteurs interviennent qu’il a fallu résoudre au fur et à mesure pour arriver à se déplacer en toute sécurité.


Il me revenait soudain en mémoire les trois témoignages sur les OVNIS. En effet, ils avaient dû essuyer pas mal de déboires.

- C’était vous les fameux extra terrestres en panne, signalés dans la région par les journaux ?

- Oui ! Le plus délicat n’était pas de se diriger mais d’atterrir, de se poser et toucher le sol en souplesse, sans dommage, ce fut tout un apprentissage.
Nous en avons plié des IPN (longueur métallique en coupe de I), croyez-moi, Martial peut vous le dire.


Nos verres vides, Alexandre me demanda :

- Cela vous intéresserait-il un petit aller-retour rapide sur la lune ? Rapide mais instructif.

Il regarda sa montre et ajouta :

- Départ demain 6 h, retour le soir 20 h….. Alors ?

Sans connaître les risques encourus par une telle technique, je lui répondis :

- Comment donc !

- Je vous propose de vous reposer quelques heures dans une de nos chambres afin d’être frais et dispos pour nous envoler à l’aube.


Inutile de vous dire, je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit, j’étais déjà sur la lune !

Voilà, mes chers amis, comment débuta cet étrange voyage qui parfois, après réflexion, me fait douter de mes facultés. Pourtant les faits sont là, les personnages aussi, la technique et les formules existent bel et bien, seule leur vulgarisation n’a pas encore vu le jour pour la simple et bonne raison……. Je vous l’expliquerai à la fin de ce voyage et j’espère bien votre adhésion à ce silence.

Je vous souhaite une bonne soirée et à demain si vous le voulez bien.

Pierre Olive :

- Qu’allez-vous leur raconter à FR3 ?

- Ce qu’ils souhaitent entendre sans trop approfondir mes théories et encore merci de votre écoute.
 #30122  par ddamio
 
Un véritable scénario Père Uranus, un peut long et trop de détail sur le bar à mon gout, mais c'est intéressant et très original dans un forum. Une qualité d’imagination très développée.
Je n'est pas lu tous les scénarios, celui pour refroidir la terre me semble un peut difficile à réaliser, si la fin de la terre était programmée peut être que tous les pays s'unirait; là encore c'est sans compter sur les vents solaires pour que le voile tienne en place.
 #30459  par pere uranus
 
Bonjour à tous.
Vous voulez partir en camping-car cet été ? XVI épisode des aventures du père Uranus :


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XVI EPISODE

LE CAMPING CAR SPATIAL


Toulouse – Mercredi – 17 h 30

Nous sommes effectivement mercredi soir et comme tous les mercredis, la Voie Lactée est à cette heure ouverte à la circulation alors que les autres jours elle est déviée entre 17h30 et 21h.
Le maire l’a voulu ainsi parce qu’il comptait sur moins de jeunes ce jour là, ces jeunes s’adonnant par ailleurs à diverses disciplines sportives. Hélas pour la circulation, il s’est trompé et c’est avec difficulté que les aficionados du père Uranus s’entassent dans l’estaminet.
Le père Uranus, surplombant son auditoire, tapote le micro et le brouhaha cesse d’un coup.

- Mes chers amis, je vous ai laissé au moment où j’allais me reposer avant de m’envoler vers notre satellite naturel. En réalité, les américains n’ont pas été les seuls à fouler son sol.
A cinq heures, je fus « réveillé » (un bien grand mot) par Alexandre Fortin pour un petit déjeuner gargantuesque, jugez vous-même : cochonnailles, œufs au plat, jambon du pays puis ce fameux castoulet arrosé d’un bourgogne millésimé et pour finir une marmelade de fruits accompagnée de quelques pâtisseries du pays.

Pierre Olive :
- Pas de fromage ?

- Surtout pas, le fromage ne supporte pas le changement de gravité, demandez-le à n’importe quel astronaute, c’est une horreur dans la cabine.
Alexandre justifiait une telle table par besoin de se nourrir en fonction des Km à parcourir et non pour la durée du voyage, accréditant le dicton : les kilomètres, ça creuse !

Retour en cale. J’assimile plus ce sous sol, cette cave à l’architecture marine à une cale qu’à une cave fut-elle voûtée.
Martial et Alexandre rassemblaient plusieurs caisses sur une nacelle suspendue par un câble fixé lui-même au ventre de l’œuf spatial.

- Avant chaque départ me dit Alexandre nous réapprovisionnons systématiquement notre vaisseau de toutes sortes d’aliments et boissons de façon à ne jamais être pris au dépourvu en cas de longues immobilisations suite à une panne par exemple. Ces trois caisses sont garnies de castoulet.
Le cassoulet est en effet le plat préféré des astronautes avouent les spationautes P. Baudry et J.L. Chrétien, alors que dans un tel confinement on pourrait rêver mieux comme diététique, mais c’est ainsi.

- Ces deux caisses là contiennent des légumes frais et ces trois autres des iophilisés. Quant à celle-ci je vous laisse deviner :

- Heum ! Je me doute ! Un bon échantillon de bourgogne et de bordeaux vont être mis en orbite, n’est-ce pas ?

- En effet, en orbite autour de la terre via le sol lunaire et à l’instar du vieillissement prématuré du vin sur les navires évoluant en pleine mer, ce phénomène est décuplé sur le sol sélène. Bien se nourrir reste un geste prioritaire. La dépression, très fréquente chez les astronautes au-delà de quelques jours dans l’espace, peut être combattue par l’absorption de plats très goûteux.
Lors d’une conversation, un psychiatre de mes amis me confia : si un jour tu tournes mal de la tour de contrôle va plutôt consulter un gastroentérologue mais ne le répète pas sinon je serai au chômage.

Une fois chargée, la nacelle s’éleva et disparut dans le ventre de la navette par une trappe prévue à cet effet.

- Empruntez l’escalier me dit-il.

Tout en montant j’examinai de près cet œuf posé sur ses pieds télescopiques. D’une couleur violacée, de nombreux télescopes étaient disposés entre ses six pattes.
Arrivé devant la porte principale, l’épaisseur de celle-ci ainsi que de l’ensemble du vaisseau ma rassurèrent. Les parois métalliques de cet OVNI mesuraient au moins 10 cm de métal plein.

Alexandre Fortin :
- Ici vous êtes dans le sas de l’appareil. Les portes ouvrent toutes vers l’intérieur du véhicule parce que partout où nous allons la pression intérieure de l’habitacle est toujours supérieure à celle extérieure. Afin de bénéficier d’une bonne étanchéité nos portes, une fois fermées, aplatissent fermement leur joint contre la structure.

- Sur Venus, avec son atmosphère 100 fois supérieure à la terre, que se passe t’il ? Vos portes devraient imploser ?

- En effet, pour cette raison nous évitons Venus et les planètes à pression semblable, de surcroît son atmosphère acide risquerait de corroder les articulations des télescopes.
Nous pourrions malgré tout résister à sa température de 460°.
500° C est notre seuil de protection thermique.

- Les abords des étoiles vous sont alors interdits ?

- Exactement. Pas plus de 500° afin de ne pas endommager nos joints d’étanchéité et notre enveloppe de protection des rayons cosmiques.

L’intérieur du sas de 4 m² environ, entièrement moquetté du sol au plafond, comportait quelques instruments de mesure, pression, température, hygrométrie plus UN non répertorié aux « poids et mesures ». De fabrication personnelle, Alexandre l’avait pompeusement appelé « gravimètre » : représenté par une simple balance à ressort, un peson, munie d’un poids de
1 kg posé sur son plateau.

- Il indique me dit-il la gravité sur les planètes abordées. Sur chaque planète l’aiguille indique un certain nombre. Sur terre ce chiffre est : 1. Il suffit de multiplier son propre poids par ce nombre et vous aurez votre poids exact sur la planète en question.
Exemple : arrivé sur Mars la balance indiquera 0,38. Combien pesez-vous ici ?

- 80 kg

- Sur Mars votre poids sera de 80 x 0,38 = 30,4 kg
Voyez la liste. A leur approche, j’ai étalonné quelques planètes

Terre  1
Lune  0,17
Mercure  0,4
Venus  0,9
Mars  0,38
Jupiter  2,53
Saturne  1,07
Uranus  0,9
Neptune  1,16
Pluton  0,05
Soleil  28

- Avez-vous bénéficié de la gravité du soleil ?

- Non, c’est la seule. Je l’ai calculée approximativement car nous n’aurions pu effectuer un seul mouvement. Rendez-vous compte, notre poids aurait été de 2 tonnes !
Deux tonnes de barbecue carbonisé.
Bien…. Face aux instruments, vous avez ces placards. Ils contiennent notre protection à l’extérieur de la navette, casques, combinaisons, chaussures et bouteilles d’air comprimé.

Soudain, une angoisse me saisit. J’examinai attentivement l’extérieur de l’œuf et questionnai :

- De quoi se compose le revêtement du vaisseau ?

- Trois couches de titane pulvérisées sur trois couches de kevlar plaquées sur une structure métallique de 10 cm d’épaisseur. La réflexion du titane représente notre protection contre les rayons cosmique si dangereux. Ces rayons sont rejetés par la première couche de kevlar au titane réflecteur, la deuxième arrête les rares rayons à avoir traversé la première et la troisième est là par sécurité.
L’épaisseur de notre structure nous protège des chocs de petites météorites, c’est notre protection statique.

J’ai ajouté tout dernièrement un bouclier magnétique contre les terribles éruptions et vents solaires, un dispositif analogue à notre planète bleue : un simple générateur électrique envoie un flux magnétique tout autour de l’œuf , de l’avant vers l’arrière, comparable au flux magnétique jaillissant du pôle nord pour rejoindre le pôle sud.
La Nasa, dans ses prochains voyages vers Mars, prévoit pour la protection des astronautes contre ces éruptions des cabines de survie bétonnées de métal lourd, augmentant considérablement la charge d’énergie nécessaire à l’arrachement terrestre. Par son poids
notre dispositif représente un énorme gain pécuniaire.

- Je comprends ! Cependant je reviens à votre protection thermique. Une protection de 500 degrés pour protéger un vaisseau d’une sortie, qui plus est d’une entrée en atmosphère, est loin d’être suffisante ou alors vous effectuez cette manœuvre au ralenti.

Il se mit à rire.

- Absolument pas ! Nous n’avons besoin d’aucune protection thermique dans ces deux cas. De surcroît, pour se balader dans le système solaire et visiter les deux autres planètes telluriques Mars et Mercure ou les satellites de Jupiter, Saturne ou Uranus ou encore la lune, nous avons à affronter uniquement des températures comprises + 150° Celsius et – 270° pour l’espace le plus froid. Nos parois intérieures sont bien isolées, je vous rassure et notre chauffage est suffisant.

- Une entrée atmosphérique, pour les vaisseaux, capsules et navettes rejoignant la terre, abordée à près de 40 000 km/h m’a toujours inquiété. Elle représente pour moi le plus grand danger du voyage.
Souvenez-vous de la navette américaine ayant endommagée une tuile thermo protectrice au décollage et la catastrophe thermique qui s’en est suivi au retour en atmosphère ?

- Je vais définitivement vous rassurer.
Notre vaisseau décolle de terre grâce à l’attraction d’un astre par l’intermédiaire de la lentille gravitationnelle du télescope. A ce moment, tout gravite vers l’astre en question, le vaisseau dans son ensemble y compris la couche gazeuse en contact avec les parois extérieures de l’appareil.
C’est une véritable carotte gazeuse extraite de l’atmosphère qui s’élève et quitte la gravité terrestre, avec l’engin. Elle est bien entendu perdue petit à petit en cours de route. En conséquence, nous bénéficions d’un véritable bouclier thermique gazeux, concrétisé par un épais matelas d’air voyageant avec nous jusqu’à notre sortie d’attraction.
De même au retour, la terre prise à son tour en attraction, les molécules d’air en contact avec le vaisseau accompagnent celui-ci jusqu’à son atterrissage, sans frottement, le protégeant thermiquement. Rassuré ?

- Oui, c’est logique. Jusqu’où pouvez-vous aller dans l’espace ?

- Théoriquement jusqu’aux étoiles et planètes les plus éloignées car une attraction gravitationnelle est toujours nécessaire.

- Jusqu’aux limites de l’univers ?

- Vous imaginez l’univers limité ?

- Non bien sur !

- Notre astre favori reste la planète Mars.

Nous rêvons de la transformer en planète accueillante pour l’homme,
de la terra former comme disent certains dont c’est également le projet.

Je suis d’ailleurs en complète contradiction avec eux sur leur mode opératoire mais c’est une autre histoire, nous en reparlerons.

Pour l’instant, nous nous rendons régulièrement sur la lune où nous avons construit un pavillon blindé tout confort.

- Contre les monte en l’air spatiaux ?

- Non, sur la lune, le plus grand danger après les rayons cosmiques et l’absence d’atmosphère n’est pas le cambrioleur mais bien les bombardements de cailloux célestes et météorites de tous diamètres.
Nous avons donc construit pour nous protéger, une villa à l’aide de dalles d’acier épaisses de 10 cm, soudées les unes aux autres, du toit aux murs jusqu’au plancher, de manière à pouvoir entretenir une atmosphère terrestre dans l’habitat. Allez entrez !

- J’ai alors eu droit à la visite de leur camping car spatial et plutôt que vous le décrire …..
Pierre Olive apporte-moi le tableau du menu, s’il te plait ! Je vais vous dessiner le plan de cet engin.Le père efface « le gratin dauphinois » et se saisit d’une craie.

Muni d’une baguette, le père Uranus nous fait la visite.

- Ici l’entrée, l’entrée par le sas, il donne dans la grande pièce à vivre sous 2,20 m de plafond. Sur votre droite, une fois trois marches descendues, vous accédez à la cabine de pilotage. Sur votre gauche un couloir, première porte à droite la cuisine super équipée, c’est un peu le lien ombilical les reliant gastronomiquement à la terre, disaient-ils.
Deuxième porte à droite, une chambre, en face d’elle une autre chambre.
Au fond du couloir, un grand hublot leur permettant les marches arrière délicates.
La porte suivante à gauche donne sur la salle de bains, lavabo, baignoire, douche, WC,
WC d’ailleurs révolutionnaire, nous en reparlerons plus tard.

Bien que succinct, le croquis fascine Pierre Olive, qui malgré tout ne peut s’empêcher de relever un détail.

- Vous avez dit « baignoire » ? dit Pierre Olive.

- En effet, une belle baignoire relaxante et massante, très utile d’après eux afin d’éliminer le stress dans certaines régions célestes très éloignées du système solaire.

- La baignoire nécessite une réserve d’eau considérable pour le moins surprenant dans un vaisseau spatial.

- Exactement, 4 000 litres d’eau complétés avant chaque départ. Le poids de 4 tonnes, loin de les pénaliser, les avantage au contraire, accroissant leur vitesse.
Souvenez-vous de leur formule de vitesse maxi : V = M x m². « m » représente la masse de la navette 20 tonnes au départ, passant à 24 tonnes, ce qui donne au carré 576 tonnes au lieu de 400.

- C’est à l’opposé de toutes extractions terrestres actuelles car le premier handicap reste le poids.

- Absolument. Tout est inversé dans leur système. Ils ne sont pas propulsés par l’énergie mais attirés par la gravitation des astres. Pardon de me répéter.
Bien….. Revenons dans la grande salle uniquement aménagée d’une longue table métallique entourée de six chaises aimantées au sol.
A gauche du sas s’ouvre une trappe accédant à la soute contenant outre la nourriture, tout un éventail de matériels et machines outils susceptibles de les dépanner n’importe où dans des endroits et conditions délicates.
J’ai gardé le meilleur pour la fin, à droite du sas vous accédez par trois marches en contrebas à la cabine de pilotage.
Face à trois sièges tout confort, ceintures, casques, masques à gaz, trônent une dizaine d’écrans moniteurs équipés chacun d’un joy stick.
Chaque moniteur est relié à un télescope. Le joy stick assure la manœuvre du télescope et règle également l’intensité du courant sur les lentilles : le volant et l’accélérateur.

Pierre Olive :
- Un véhicule équipé de 10 volants et d’autant d’accélérateurs !!!


- Le pare-brise panoramique est assemblé de plusieurs carrés de verre multicouches, couches séparées de feuilles plastiques enduites de titane réflecteur qui finit par donner à la lumière extérieure un ton gris et sombre, protégeant néanmoins des rayons et des impacts de petites météorites.

Bien, revenons à notre excursion.

-Prenez place, me dit-il, sur le siège de gauche. Le droit est celui de Martial.
Attachez-vous, bien qu’il n’y ait aucun risque. Sauf qu’une fois.........
Mais c’est une autre histoire.
Prêt ?

- Oh oui ! Quelle destination ?

- La Tranquillité, la mer de la Tranquillité. Nous y avons élu domicile, un peu pour le nom et beaucoup pour le symbole car c’est la première région foulée par les pieds de l’homme. Nous visiterons ensuite les autres sites atteints par les américains, puis nous contemplerons la fameuse automobile russe LUNIKHOD I, alunie en 1970 dans la mer des pluies et plus loin la LUNOKHOD II qui, avec 37 Km, battit la distance parcourue sur la lune. A noter que ces 2 véhicules ne possédaient pas de conducteur.

Voilà mes chers amis, vous êtes préparés à aborder notre satellite naturel.
Je vous en dirai plus demain.

Heureusement demain la Voie Lactée sera fermée à la circulation automobile aussi bien russe qu’américaine, parce –qu’il risque d’y avoir foule pour écouter le récit du père Uranus foulant le sol sélène.
 #30767  par pere uranus
 
Voici le XVII épisode des bonnes histoires du père Uranus.

BAR DE L’UNIVERS
Pension de Famille
Hôtel Restaurant



XVII EPISODE

DIRECTION LUNE


Toulouse – Jeudi – 17h

Depuis 16h, il est impossible d’aborder la Voie Lactée. Bon nombre de fidèles auditeurs, spectateurs et admirateurs du père Uranus restent bloqués sur les voies adjacentes.
Heureusement, Maurice, toujours un tour d’avance, avait prévu la situation et vers 13 h avait invité de toute urgence la radio locale F.M. équipée d’un appareillage léger et surtout plus mobile que l’équipe télé.
Grâce à quelques transistors, les auditeurs les plus éloignés pourront suivre ce voyage lunaire.

17h10, le père Uranus est à son poste et comme d’habitude tapote le micro.

- Mes chers amis, bonjour !
Vous m’avez laissé hier, prêt à partir vers notre satellite, bien sanglé dans mon fauteuil.

Je sentis alors l’œuf basculer vers l’arrière.

- J’incline l’appareil à 45% grâce à ses pieds télescopiques, me dit Alexandre, de façon à diriger le télescope ventral principal vers la lune. Pour votre curiosité, ces pieds fonctionnent grâce à un moteur électrique entraînant une pompe hydraulique alimentant à son tour des vérins comprimant les ressorts hélicoïdaux.

Intrigué de tout, je lui demandai :

- Avez-vous une grosse réserve électrique ?

- Oui, une série de batteries sèches assez peu sollicitées. En revanche, nous possédons deux générateurs très performants, fonctionnant dans l’espace 24 h sur 24. Dans l’univers
24 h sur 24 ne signifie pas grand-chose, c’est un simple repère terrestre.
Pendant notre voyage, le concept jour/nuit va disparaître. Nous serons rythmés par nos sens, la faim, le sommeil, etc…. Votre montre, à la rigueur, pourra vous servir de repère, pas plus.
Rassurez-vous, malgré l’ampleur du périple, nous ne serons pas partis longtemps. Vous vous apercevrez alors que le temps n’existe plus.
Comme d’autres ont aboli l’esclavage, nous avons aboli le temps.
En fait, pour beaucoup d’astronomes, le temps est une véritable notion d’esclavage car il nous cloue sur notre planète.
Bien….. J’alimente les lentilles en électricité.


L’appareil incliné de la sorte, tout notre poids reposait sur le dossier du siège et j’apercevais à travers le pare brise panoramique notre lune en pleine lune. (Le hasard)

A ce moment, j’ai eu un coup de flou et me suis pincé afin de vérifier le réel de la situation.

Pénétrer dans ce vieux manoir, descendre à la cave pour aboutir à cette cathédrale romane enterrée, monter à bord d’un camping car ovoïde afin de fouler le sol sélène !

D’autres ont eu leur liberté supprimée pour moins que cela. Et pourtant !!!

Le jeune Martial me ramena à la réalité.

- Alexandre a pris en gravité dormante Mercure et Venus et la lune en attraction motrice principale. Trois gravités sont nécessaires pour se déplacer en toute sécurité dans l’univers, permettant ainsi d’éviter les obstacles majeurs.

- Pourquoi les télescopes sont-ils disposés sous le vaisseau ?

- Pour bénéficier de la pesanteur issue du sol. Pour un télescope implanté sur le toit nous aurions les pieds au plafond. Quelques uns y sont fixés, uniquement pour des manœuvres spéciales.
Voilà, nous sommes partis.

Effectivement nous n’apercevions plus les trappes métalliques.

- Alors, votre impression ? me demande Alexandre.
Avez-vous ressenti une quelconque poussée ou attraction ?

- Non, en effet.

- Cela nous a posé une véritable énigme. Nous nous attendions à encaisser plusieurs G.
Permettez, je décélère et passe en vitesse de croisière.

Après mures réflexions, analyses et calculs, l’évidence nous sauta aux yeux. Nous étions en présence de deux forces contraires, de directions opposées : l’une nous plaquant contre le dossier par l’accélération, inertie du corps, l’autre nous projetant vers le pare brise par l’attraction de l’astre visé.

Ces deux forces en présence de même capacité mais de sens contraire s’annulent, elles s’équilibrent et aucun G n’est ressenti.

Sur terre par exemple, prenez un quidam en équateur. A cette latitude, notre globe a un périmètre de 40 000 Km. Notre personnage effectue donc 40 000 Km en 24 heures équivalant à une vitesse de 1 666 Km à l’heure.
Imaginez un manège tournant à cette vitesse, vous seriez éjecté.
En revanche notre homme reste bien les pieds sur terre parce qu’une force contraire le maintient au sol : la gravité.
La force de gravitation est supérieure à la force centrifuge.

- Lors d’un ralentissement ou d’un freinage brutal, vous devez bien ressentir quelque chose ?
- Absolument pas, car nous appliquons le même principe mais à l’envers. Nous coupons l’attraction première tout en alimentant le télescope arrière dirigé dans la direction opposée, comme la terre dans le cas présent et nous repartons dans l’autre sens à 180° à la même vitesse, sans aucune sensation.
Le temps d’arrêt est si minime qu’il donne à la manœuvre un côté surnaturel pour un observateur terrien.

Entre parenthèses, le télescope arrière est toujours en attraction dormante dirigé vers la terre, c’est notre fil d’Ariane, nous permettant de recouvrer notre planète dans ce fatras d’étoiles.

Un instant, s’il vous plait….. Je passe en point fixe (équilibre gravitationnel entre deux astres) sinon à force de bavardages, nous nous écraserions sur la lune.

- En cas de collision, comment opérez-vous un changement de direction ?

- Nous avons pris au décollage trois attractions, dont deux dormantes, il suffit de couper l’alimentation première et de la basculer sur l’une des deux autres et nous repartons dans une autre direction. Ce qui donne à notre observateur terrien, ou tout autre, un déplacement en ligne brisée.
Bien….. Je reprends la vitesse de croisière.
Vous pouvez vous lever, Martial va vous aider à enfiler votre combinaison, celle au liseré orange, elle appartenait à mon frère.

Une fois debout, je me sentis tout léger.

- Attention ! Me dit Alexandre, vous ne pesez plus que 13,600 Kg. Nous bénéficions déjà de la pesanteur lunaire. Vos gestes doivent être mesurés car vous n’avez plus l’assise au sol de 80 Kg. En revanche votre masse reste toujours la même.
Attendez ! Venez voir !
Nous allons vérifier une fois de plus le phénomène que j’ai qualifié de « phénomène d’impédance collatérale » : pour faire simple empêcher les collisions, car le deuxième danger dans l’espace, après les rayons comiques, est la rencontre avec un simple grain de sable jusqu’à la météorite, sans parler des satellites artificiels en orbite autour de la terre.

- Vous oubliez, ajoute Martial, les milliers de débris qui vont du plus petit écrou à la sacoche, remplie d’outils, échappée de la main d’un astronaute en service autour du télescope Hubble. (Véridique)

- Sans ce phénomène, nous ne serions plus là pour en parler précise Alexandre. Voyez ce satellite à droite de l’écran ?

- En effet !

- Nous allons lui couper l’orbite.

Il nous arrive à 10 heures et va tomber dans notre attraction lunaire. Il nous accompagnera latéralement tout au long du voyage.

- Ce système vous a permis d’éviter pas mal de collisions ?

- Exact. Aux dernières nouvelles, ces débris spatiaux de toutes sortes étaient plus de 10 000 en orbite autour de la terre. Certains retombent, hélas chaque jour la liste s’allonge, suite aux lancements de plus en plus nombreux.

Martial, tout en vous équipant, vous expliquera le fonctionnement de nos combinaisons.

C’est étrange ce satellite sur une telle orbite! Songe Alexandre. Il doit s’agir d’un satellite espion, russe ou américain.
Quoi qu’il en soit nous lui avons coupé l’orbite.

Rejoignant le sas, marcher, sauter, courir ressemblait à se mouvoir dans un rêve cotonneux.

- Quel mélange gazeux respirons-nous ?

Martial :
- Azote et oxygène dans les mêmes proportions que sur terre. Nous bénéficions d’oxygène et d’hydrogène à profusion grâce à notre provision d’eau.
Dans la navette nous épurons en permanence notre atmosphère, séparons moléculèrement ces gaz dans une centrifugeuse en éjectant bien entendu le gaz carbonique dans le cosmos. Malgré tout, en cas de pépin nous bénéficions d’une réserve d’azote et oxygène liquéfiée conséquente.

- Oui, je l’ai lu dans la « gazette d’Arcy »

- Sourires –

M’aidant à enfiler la combinaison, il m’expliqua son fonctionnement.

- Ces combinaisons sont une merveille de technologie. Elles remplacent la navette dans sa production d’air, d’électricité, de climatisation et protection des rayons cosmiques. Elles possèdent également une propulsion autonome autorisant d’évoluer dans l’espace sans attache filaire.

A l’intérieur une épaisseur de coton est accolée à une couche de caoutchouc elle-même fixée à de la fibre synthétique hyper résistante. Elle permet de conserver une pression d’1 bar.
Sans cette pression notre corps, nos organes éclateraient. Bien… Une double paroi caoutchouteuse où circule un liquide est apposée à cette première couche. C’est notre climatisation.

Ensuite dans l’enveloppe externe circule le liquide issu de la poche intérieure.
Il absorbe les différences de température tout en restant à l’état liquide de +200°
à -270° celcius, une préparation maison du professeur. Oui, parce que dans l’espace, selon votre exposition au soleil comme devant un feu de cheminée, vous vous rôtissez la face tout en vous gelant le dos. Or ici, la différence est énorme.

Enfin, à l’extérieur du vêtement, nous retrouvons nos trois couches de titane pulvérisé sur trois enveloppes plastifiées nous protégeant des rayons cosmiques.

- Quel est son fonctionnement ?

- Sur la face exposée au soleil, le liquide s’échauffe et s’élève par différence de densité comme dans votre chauffe-eau alors que sur la face opposée ce liquide se refroidit et descend. Une pompe avec sonde thermique sélectionne la bonne température et l’envoie dans la poche intérieure produisant une véritable climatisation.

Du fond de la salle, Pierre Olive invective notre patriarche :

- Oh là, Père Uranus ! J’ai bien l’impression que le sieur Martial s’est fichu de vous !

Malgré son activité de serveur, Pierre Olive n’oublie pas son rôle de trublion des idées.

- Ah ! Et pourquoi donc ?

- Parce que dans l’espace, le liquide chauffé ne peut s’élever par diminution de densité vu qu’il n’y a pas de gravité. Alors ???

- Bien vu, Pierre Olive et telle a été ma question. Il m’a répondu :

- Ce scaphandre nous sert surtout à fouler le sol des planètes telluriques (à sol dur et non gazeux). Nous l’utilisons également pour des sorties dans l’espace autour de l’œuf où il règne la même gravité qu’à l’intérieur du vaisseau.

Passons maintenant aux chaussures. Une fuite à la combinaison reste possible. Un compresseur incorporé dans chaque chaussure rétablira la bonne pression à condition que la fuite soit faible, sinon c’est la catastrophe.

- Quelle est la pression à l’intérieur du scaphandre ?

- 1,045 à 1,055Kg/cm², c’est une haute pression facilitant le mouvement et les efforts.

- Quel gaz respire-t’on ?

- Ah ! Ici, nous abordons du spécial !

- Oh ! Si ce qui suit sort de votre ordinaire je m’attends au pire !

- Ne craignez rien. D’autres l’ont testé avant nous : la COMEX à Marseille, une société de plongeurs. Celle-ci a mis au point un mélange gazeux d’oxygène et d’hydrogène respirable pour l’homme, appelé HYDROX.
Grâce à plus d’autonomie, nous avons adopté ce procédé car le véritable joyau de cette combinaison, à l’égal d’une mini centrale électrique, c’est son casque.

Ce casque ressemblait à tout sauf à un casque, le bas éventuellement avec sa bulle réfléchissante, car une épaisse soucoupe translucide d’environ 30 cm surplombait la boule du heaume.
Du jamais vu chez les terriens !

- Le fonctionnement est très simple. Me dit-il. La lumière frappe ces lentilles ferrimagnétiques. Sous ces lentilles baigne dans ½ litre d’eau une plaque en silicium.
Les photons frappent à leur tour cette plaque photovoltaïque sur un grand angle, évitant une attraction gravitationnelle intempestive.
Une fois alimentées au départ grâce à une petite batterie sèche, ces lentilles vont déverser un flot de photons inhabituel sur le silicium, ce qui produira un échange d’électrons très rapide dans les atomes. C’est le principe de l’électricité photovoltaïque mais à un niveau phénoménal.

Dans un premier temps nous aurons de l’électricité à profusion, de quoi alimenter compresseurs, pompes climatiques, projecteurs, éventuellement résistances chauffantes de la combinaison ainsi que plusieurs accessoires si besoin était comme perceuse, marteau piqueur, poste à souder etc.….

- Pourquoi cet échange de fluide si vous bénéficiez de résistances chauffantes ?

- Pour abaisser la température dans certaines zones de rayonnement intense.

- N’est-ce pas le même appareil au-dessus de la navette ?

- Exactement, c’est notre groupe électrogène deuxième génération. Cette lentille, non content de nous fournir l’électricité, nous procure également notre alimentation gazeuse en oxygène et hydrogène directement respirable  l’hydrox.

Vous connaissez certainement la difficulté à casser la molécule d’eau H²O tant ses atomes ont une affinité pour ce ménage à 3. On arrive malgré tout à les séparer par une forte chaleur ou bien par l’électricité qui annihile quelque peu l’énorme électromagnétisme soudant ce trio.
Ces procédés restent malgré tout très peu rentables.
Une fois la lentille alimentée, un afflux de photons est déversé sur ce liquide et quelle est la particularité physique du photon ?

- L’électromagnétisme !

- Cette averse de particules électromagnétiques fragilise les molécules d’eau dans leur rapprochement atomique. Il suffit alors d’un faible courant électrique pour apporter l’estocade à ce ménage à trois et immédiatement les transformer : d’un côté oxygène et de l’autre hydrogène. Ces deux gaz se mélangent dans le masque à l’intérieur du casque.

Voilà pour ce joyau de technologie.

La combinaison est gonflée à l’azote grâce à l’une des bouteilles que vous porterez dans le dos.
En cas de fuite, les compresseurs diffuseront de l’hydrogène et oxygène à l’intérieur de la combinaison.

Pierre Olive, s’inquiétant :

- Une étincelle pouvait jaillir d’un contact électrique ? N’était-ce pas dangereux ?

- Une dépressurisation l’est tout autant. Me répondit-il. Ils ont choisi.

- Les bouteilles d’azote et d’oxygène sont là par sécurité, pour palier en cas de panne du système initial.

- Pourquoi ne vous servez-vous pas uniquement de ces bouteilles ?

- l’autonomie est trop faible ? Elles permettent de rejoindre la navette pendant quelques heures, pas plus. En revanche ½ litre d’eau sur le casque plus 1 litre sur chaque mollet représente une autonomie gazeuse de plusieurs jours.

Pierre Olive, surexcité :

- C’est une découverte extraordinaire, Père Uranus ! Pas uniquement pour notre respiration mais principalement pour le fonctionnement de nos automobiles, nos usines, nos maisons. Fini le pétrole, à la casse les voitures hybrides et électriques ! Un jour nouveau s’élève pour le moteur à combustion interne !

- Là, tu t’avances un peu trop, penses au lobi pétrolier et nucléaire de fission.
Ils mettront tout en œuvre, pendant des années, à boycotter cette énergie avec l’aide de tous les écolos de la planète.

- Avec les écolos ? ! ? !

- Oui !!! Souviens-toi de la manifestation dans la vallée du Rhône de ces mêmes écolos essayant d’enrayer la construction d’une future centrale à fusion d’hydrogène (ITER)

- Les écolos sont-ils devenus fous ?

- Non ! Simplement à la solde des lobis.

Un silence glacial suit ces propos.

Cependant Pierre Olive, toujours positif :

- L’eau et la lumière seraient-elles devenues nos deux mamelles nourricières ?

A la suite des propos si défavorables aux écologistes, la formule de Pierre Olive détend l’atmosphère et le public rit de bon cœur.

- Mon cher Pierre Olive, tu nous mets ta métaphore à toutes les sauces !
Je poursuis, si notre jeune serveur le souhaite. Une fois la tête passée à travers le cercle de verrouillage du casque, j’enfilais jambes, bras et gants.
Les lèvres de fermeture à glissière m’intriguaient.

- Vous n’avez rien à craindre, la pression intérieure les comprime l’une sur l’autre. Me rassura Martial. Une fois sur la lune, sans atmosphère le son ne passe pas. Nous communiquerons par radio. En revanche l’hydrogène altèrera quelque peu notre voix.

Au poste de commande, Alexandre se plaignait de la lenteur du voyage.

- Avec tous ces bavardages, jamais nous aurons mis autant de temps à franchir ces petits 385 000 Km.

- D’ordinaire, combien vous faut-il ?

- Le temps d’ajuster le tir gravitationnel plus celui du choix d’alunissage. Le temps du voyage ne compte pas. Il se réduit à quelques milliardièmes de secondes, souvenez-vous la formule de notre vitesse : V = M x m². V = Masse de la lune multipliée par la masse de la navette au carré. V = 3 x 10²² Km/seconde.

Sachant que le temps du trajet est égal à la distance parcourue divisée par la vitesse.
T = 385 000 = 0,0000000…. seconde
3 x 10²²

Cela reste malgré tout théorique, d’autres manœuvres sont à prendre en compte.
Attention, nous arrivons !!!

Nous avions la lune en cinémascope à travers le pare-brise parabolique. Son contour avait déjà disparu dans les montants de cette baie vitrée et son relief prenait de plus en plus d’amplitude.

Alexandre m’expliqua sa manœuvre.

- Je coupe le circuit d’attraction lunaire et réactive celui dirigé vers la Terre. J’affine notre lieu de pose grâce aux deux autres attractions dormantes réactivées. Voilà, c’est fait, nous allons alunir dans la Mer de la Tranquillité.

Où allons-nous alunir ? Fait-il très froid la nuit sur la Lune, sur Mercure ? A quelle heure décollerons-nous vers Mars, y fait-il aussi froid ? Que de questions déconcertantes alors que quelques heures auparavant j’observais ces deux hommes, s’alimentant copieusement d’un castoulet bien de chez nous.

A cet instant, je doutais véritablement de mes sens.

Nous arrivions en piquet sur la Lune, le nez en avant, tout en bénéficiant d’une partie de la gravité terrestre au plancher.
J’observais Alexandre. Une fausse manœuvre si loin de chez nous était synonyme de catastrophe. J’avais en mémoire leurs atterrissages ratés, notamment celui dans la piscine de la belle Ariane.
Non ! Tout avait l’air de fonctionner. Nous distinguions alors rochers, failles, cailloux et sable, ce sable gris et triste.

- Nous sommes à dix mètres du sol, je déploie les pieds télescopiques.

Notre posture était très curieuse, la navette ayant conservé sa position de départ tout au long du voyage, c'est-à-dire le cockpit dirigé vers la Lune. Nous nous apprêtions à alunir par le nez de l’engin.

- Les deux pieds de devant touchent le sol, je les replie, ce qui oblige les arrières à entrer en contact à leur tour. Je les replie également et nous nous trouvons à l’horizontale lunaire sans aucun choc ni secousse. Celui-ci (alunissage) je l’ai particulièrement réussi !

Je n’étais pas au bout de mes surprises :

- Nous allons gagner ce refuge pour stationner la navette à l’abri des météorites me dit Alexandre, m’indiquant une sorte de grange à flanc de rochers où déjà 3 poids lourds étaient garés. Puis il bascula une partie du tableau de bord où jaillit alors un volant, un volant d’automobile !

- Il est relié aux cerveaux moteurs des roues, équipant chaque pied télescopique et permet de nous déplacer sur un terrain accidenté comme un 4 x4 avec néanmoins une garde au sol supérieure de 6 mètres. Ces roues motrices pivotantes nous autorisent également un demi tour sur place.

Nous roulions sur la lune dans une navette spatiale et étions pour la première fois fort secoués !

Bien…. Je vous en ai trop dit aujourd’hui. Demain, Vendredi, nous visiterons un complexe lunaire tout confort.

Merci de votre visite.

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Pour ceux qui s'intéressent à ces histoires, voici les titres des prochains épisodes :

18 : Plongeon dans la Mer de la Tranquillité
19 : Excursion lunaire
20 : Visite des sites abordés par les Américains
21 : Décharge sélène
22 : Direction Mars
23 : Terraformer Mars
24 : De la VIE sur Mars !
25 : Conjugaison de Temps (Futur- Présent- Passé)
26 : Voyage dans le Temps
27 : Rencontre inattendue avec des véhicules
28 : Trop de satellites artificiels !
29 : Rencontre avec des créatures de la planètes Helast

Cordialement, père Uranus.
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