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Ode au chat de Schrödinger

Message non luPublié :dimanche 4 mars 2007 à 15:22
par GAIA
Chat, Schrödinger t' a enfermé
Dans une boîte close à jamais
On ne comprend ton sort quantique
Et pour le moins énigmatique
Qu'en te cherchant, vivant et mort
En plein coeur de la métaphore
Chat potentiel, chat essentiel
Ton problème est universel
Vivants ici, ou morts par là
C'est une infinité de chats
Qui prolifère dans les mondes
Où la physique vagababonde
Chat, tous les univers paniquent
Dans ta fourrure diélectrique
Et la menace rôde au fond
De ta scientifique prison
Où des atomes qui se meuvent
Vient le mortel gaz de la preuve
Chat, je te vois en même temps
Disparaissant et persistant
Abstrait, tu as plus de substance
Que n'en aurait ton existence
Gardien du mystère si rude
De nos sombres incertitudes

Poème "Schrödinger Cat" en vers libres d' Anne Kennedy
librement traduit par Jean-Marc Lévy-Leblond)

Message non luPublié :lundi 5 mars 2007 à 21:11
par quantique
Laissez ce pauvre minou
Il en est devenu fou
De cette histoire de boite
Ou, dans son état zombie
Il tremble, les pattes moites
De notre immense folie

(c) Quantique, 2007 :P

Message non luPublié :lundi 5 mars 2007 à 23:53
par GAIA
C'est "trop" mignon, scientifique et poète, voilà un homme complet :P
Et j'adore le copyright déposé.
Quand je serais inspirée, je ferais bien une suite :idea: :D

Message non luPublié :mardi 6 mars 2007 à 02:23
par MIMATA
Qui peut dire comment cette physique quantique,
Manipulant le temps tout autant que le sens,
Parvient-elle, c'est magique mais surement bien logique,
A émouvoir autant en voilant son essence ?

Message non luPublié :mardi 6 mars 2007 à 10:12
par GAIA
ouahhhhhouuuuh trop mignons tous les deux :P

Message non luPublié :mercredi 14 mars 2007 à 21:29
par quantique
Je pense que si l'on aime sincèrement les sciences, on est quelque part poète même si je reconnais volontiers que c'est très éloigné de mon image habituelle :oops:

Quand on voit les photos d'une galaxie à spirale, d'une nébuleuse ou de je ne sais quel autre objet cosmique, comment ne pas trouver ce que l'on voit comme magnifique ; c'est le terme souvent utilisé même par ceux qui s'intéressent à l'astronomie autant qu'à la culture des plants de patate douce dans la Hongrie du XIIème siècle.

Un bon scientifique doit être amoureux et obsédé de ses recherches ; sans cela, il n'est qu'un technicien des théories :|