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triangulation interplanétaire

Message non luPublié :mardi 25 mars 2014 à 20:31
par ddamio
l'idée est de faire comme quand je prend mon bateau en mer, une triangulation.
Si l'on posait un radiotélescope sur terre et deux sur deux autres planètes ou satellites, nous pourrions trianguler tout ce que l'on veux dans l'univers proche, une précision absolue des distances et une cartographie plus précise.
Quand pensez vous?
Dans un Univers qui n'a ni haut, ni bas, ni sens, cela serait bien utile.

Re: triangulation interplanétaire

Message non luPublié :mardi 25 mars 2014 à 21:50
par Gbs
On fait déjà ça en utilisant la rotation de la terre autour du soleil. C'est de là vient que l'unité de mesure le parsec.

Re: triangulation interplanétaire

Message non luPublié :mercredi 26 mars 2014 à 00:22
par ddamio
Effectivement mais les parallaxes ont des valeurs faibles : 0,76″ pour Proxima Centauri ; aussi, la méthode parallactique ne permet guère de déterminer des distances stellaires supérieures à 100 parsecs environ, ce qui correspond à des mesures de parallaxe inférieures à 10 millisecondes d’arc.
Un radiotélescope posé par exemple sur pluton agrandirait les parallaxes et permettrait des mesures plus lointaines, sur l'exemple de pluton 10 millisecondes d'arc permettrait une observation à 3900 parsecs.

Re: triangulation interplanétaire

Message non luPublié :mercredi 26 mars 2014 à 11:02
par bongo
Plutôt que de se poser sur Pluton, autant envoyer une sonde en orbite autour du soleil au niveau de Pluton (parce que pour se poser, ça complexifie la mission).

L'amélioration serait pour alpha du centaure de passer d'un peu moins d'une seconde d'arc à une trentaine.
Par contre il y aurait d'autres problèmes là bas, par exemple la quantité d'énergie disponible.

Re: triangulation interplanétaire

Message non luPublié :mercredi 26 mars 2014 à 11:09
par ddamio
Aussi oui, plus simple et aussi efficace.

Re: triangulation interplanétaire

Message non luPublié :mercredi 26 mars 2014 à 11:10
par Gbs
Hormis les problèmes de maintenance liés à l'environnement, les problèmes de délais de transmissions et d’acheminement du matériel font que le matériel employé serait le même que celui que l'on met en orbite, par exemple les sondes envoyés sur les points de Lagrange de la Terre ou de Jupiter.

Et puis à propos de l’exemple de Pluton, c'est certes très éloigné donc avec un parallaxe important mais une orbite de 250 ans ne permettrait pas vraiment d'en profiter.

Les dernières sondes (Gaia je crois) vont permettre, déjà, de faire un bon considérable dans ces mesures