Je viens de me poser une question: pourquoi est-ce que le fait que la lumière se déplace permet d'affirmer qu'elle a une énergie cinétique?
Si on prend la formule Ec=0,5*mv² on voit que l'énergie cinétique est en gros une énergie qui provient du fait qu'un corps ait une masse et qu'il a été mis en mouvement. Cela veut dire, en gros, que pour un objet de masse fixée la variation d'énergie cinétique est égale à la variation de vitesse. Inversement pour un objet de vitesse fixée la variation d'énergie est une variation de masse. Dans les deux cas, cette variation est nulle pour le photon.
Quand on y pense une seconde, si le photon n'a pas de masse alors pour l'accélérer il ne faudrait rien comme énergie? C'est d'ailleurs logique, l'énergie de choc entre un photon et une surface est nulle (la pression de radiation c'est autre chose), donc l'énergie cinétique à priori aussi, puisque lorsque le photon est absorbé il ne repousse pas la dite surface.
A mon avis, le plus gros problème est qu'on ne peut pas dénombrer les photons et calculer leur énergie unitaire (pour voir justement si il y a conservation d'énergie lors de transfert et donc de masse).
Certes c'est très philosophique mais j'ai du mal à employer toutes vos formules lorsque dans ma tête il y a déjà "le photon a une masse nulle".
dave55 une chose me gêne dans ton raisonnement: à un moment tu dis que "on suppose que p = 0 donc..." et presque à la fin tu dis "or p n'est pas nul donc ça dégage une énergie". Mathématiquement parlant ce n'est pas rigoureux!
De plus, tu divises par p à plusieurs moments, donc tu divise par 0, ce qui est faux aussi (tu ne peux le faire que si tu ne considères pas 0 comme un élément neutre de l'addition, or c'est ce que tu fais dès la première ligne).
Enfin bon, peut-être que c'est moi qui ne comprends pas (ce qui est fort probable, car je n'ai rien compris) mais ton raisonnement me gêne un peu.
Au passage, je sais que je fais beaucoup de philosophie, mais il y a deux énormes raisons:
1: je connais le danger de l'utilisation abusive des formules (on finit par ne plus savoir de quoi on parle parce qu'on a employé une formule là où on n'a pas le droit et du coup tout le calcul est faussé).
2: avec tout ce que j'ai bouffé sur les espaces vectoriels en maths je ne sais plus faire quelque chose de concret...
Au passage, si on se place dans le cadre de la théorie des cordes alors qu'est-ce que représenterait un photon? Si on considère que toute particule est une onde alors qu'est-ce qui différencie une particule massique d'une particule non massique?
Tant de questions pour tant de théories...
Si on prend la formule Ec=0,5*mv² on voit que l'énergie cinétique est en gros une énergie qui provient du fait qu'un corps ait une masse et qu'il a été mis en mouvement. Cela veut dire, en gros, que pour un objet de masse fixée la variation d'énergie cinétique est égale à la variation de vitesse. Inversement pour un objet de vitesse fixée la variation d'énergie est une variation de masse. Dans les deux cas, cette variation est nulle pour le photon.
Quand on y pense une seconde, si le photon n'a pas de masse alors pour l'accélérer il ne faudrait rien comme énergie? C'est d'ailleurs logique, l'énergie de choc entre un photon et une surface est nulle (la pression de radiation c'est autre chose), donc l'énergie cinétique à priori aussi, puisque lorsque le photon est absorbé il ne repousse pas la dite surface.
A mon avis, le plus gros problème est qu'on ne peut pas dénombrer les photons et calculer leur énergie unitaire (pour voir justement si il y a conservation d'énergie lors de transfert et donc de masse).
Certes c'est très philosophique mais j'ai du mal à employer toutes vos formules lorsque dans ma tête il y a déjà "le photon a une masse nulle".
dave55 une chose me gêne dans ton raisonnement: à un moment tu dis que "on suppose que p = 0 donc..." et presque à la fin tu dis "or p n'est pas nul donc ça dégage une énergie". Mathématiquement parlant ce n'est pas rigoureux!
De plus, tu divises par p à plusieurs moments, donc tu divise par 0, ce qui est faux aussi (tu ne peux le faire que si tu ne considères pas 0 comme un élément neutre de l'addition, or c'est ce que tu fais dès la première ligne).
Enfin bon, peut-être que c'est moi qui ne comprends pas (ce qui est fort probable, car je n'ai rien compris) mais ton raisonnement me gêne un peu.
Au passage, je sais que je fais beaucoup de philosophie, mais il y a deux énormes raisons:
1: je connais le danger de l'utilisation abusive des formules (on finit par ne plus savoir de quoi on parle parce qu'on a employé une formule là où on n'a pas le droit et du coup tout le calcul est faussé).
2: avec tout ce que j'ai bouffé sur les espaces vectoriels en maths je ne sais plus faire quelque chose de concret...
Au passage, si on se place dans le cadre de la théorie des cordes alors qu'est-ce que représenterait un photon? Si on considère que toute particule est une onde alors qu'est-ce qui différencie une particule massique d'une particule non massique?
Tant de questions pour tant de théories...